
#Cinéma Flop 2017
Ça a le goût du cinéma, l’odeur du cinéma, ça ressemble à du cinéma, mais… ça n’en est pas. Voici une liste évidemment subjective et de mauvaise foi des dix plus mauvais films de 2017, histoire de se venger des tâcherons qui nous ont pollué les rétines avec leurs crétineries XXL. Avec Darren Aronofsky, Luc Besson et Guy Ritchie sur les plus hautes marches du podium.
1 – MOTHER !
Darren Aronofsky patine dans la métaphore (du pied gauche, ça porte bonheur). Tout y passe : l’écologie, la misère, la guerre, la délinquance, le fanatisme, l’obscurantisme, les sectes… Bobo la tête !
Stupide, boursouflé et incroyablement prétentieux.
2 – VALERIAN
« Dans le cosmos, des humains et des aliens se battent pour le dernier hérisson de l’espace qui fait caca des trucs ! » (Merci © Dr No)
Au-delà de la laideur, une compil-remix de 30 ans de SF, la bêtise de Luc Besson en bonus…
3 – LE ROI ARTHUR
C’est n’importe quoi, n’importe comment, du cinoche usiné par des informaticiens manchots, un réalisateur à la ramasse et avec des acteurs qui surjouent en gesticulant. Je suis sorti de la salle vidé, exténué par tant de bêtises et de vulgarité, les oreilles explosées et les rétines en feu, comme si un psychopathe me les avait passées au papier de verre.
Long, lent, douloureux : un vrai suppositoire cinématographique.
4 – THE DARK TOWER
Adapté de Stephen King, ce nanar cosmique s’apparente à une immersion dans un caisson d’isolation sensorielle. Ou comment passer 90 minutes dans une salle de cinéma sans avoir rien vu.
5 – LA MOMIE
Six scénaristes pour torcher un des pires Tom Cruise movie (oui, pire que Jack Reacher 2). Rien à sauver, tout est pathétique : l’histoire, les acteurs, la mise en scène. Et le Dark Universe d’Universal implose dès le premier film de la série…
Pathétique.
6 – BABY DRIVER
Un film-gadget avec une seule idée : le montage s’adapte à la Playlist musical qu’écoute le héros. Passionnant ! Le reste est d’une bêtise abyssale, avec des poursuites poussives et un scénario bas de plafond. À l’arrivée, c’est plus du Fast & Furious que du William Friedkin.
7 – AMERICAN ASSASSIN
Un bogoss, dont la fiancée a été zigouillée par des vilains terroristes barbus, devient une machine à tuer pour la CIA et est envoyé sur le terrain pour dessouder de l’islamiste. Un sommet de dégueulasserie du cinéma de propagande. À côté, Chuck Norris, c’est Stanley Kubrick.
8 – GRAVE
Une jeune étudiante fait l’apprentissage du cannibalisme. Entre teen-movie et film gore, un gros prout arty, prétentieux et lourdingue.
Indigestion en perspective.
9 – LAISSEZ BRONZER LES CADAVRES
Dans un village brûlé par le soleil méditerranéen, un flic affronte une bande de malfrats. Hémoglobine et golden shower : un exercice de style fétichiste et vain.
Des tics pour une mise en scène toc.
10 – DUNKERQUE
J’ai un problème avec Christopher Nolan, LA grosse imposture du cinéma, le mec qui se prend pour Kubrick avec des scénarios dignes de Max Pecas. Avec Dunkerque, il tripatouille la chronologie de son film de guerre pour multiplier les cliffhangers, comme dans une série TV. À l’arrivée, Nolan vise l’immersion du spectateur mais on ne voit que l’artifice, avec « Je suis un génie » qui clignote en permanence sur l’écran.
« J’ai un problème avec Christopher Nolan »…oui, m’enfin avec Besson, Aronofsky et Ritchie aussi visiblement
Est-ce un classsement ou une simple liste? parce que La Momie en milieu de tableau ça fait pas beau …on est hors catégorie la non? Et pourtant y’a du pas bon..
Oh !
Pas d’accord sur Grave et Laissez bronzer les Cadavres : peut-être parce que je suis un gros prout en toc
Mais non.
Tout cela est subjectif…
C’était juste pour la blague, je ne prenais pas mal
O U F
Tout à fait d’accord ! Pour une fois qu’on a un jeune cinéma de genre français qui essaie des choses, ça fait plaisir ! Mais c’est la beauté du cinéma, c’est subjectif…
A traiter les films qui tentent des choses de prétentieux et amènent une certaine originalité dans leur traitement, n’avez-vous pas peur que le cinéma se standardise ? (MCU, Star wars, DC)
Beaucoup de ces films me semblent recommandables, ne serait-ce que pour cerner leurs spécificités.
Je suis d’accord à 100% avec presque tout, mais j’ai un doute. Enfin ça dépend.
Oui, le Nolan est un pur foutage de gueule. Mother, pas vu. Je ne peux pas voir un film avec la génisse transgénique J.Lauwrence. Dans un film de Aronowsky en plus. Un coup à se flinguer.
Le Cruise alimentaire à base d’effets spéciaux numériques gris-bleus est heureusement équilibré par un Cruise plus acteur et plus taré dans Barry Seal.
Le Besson est et restera un cas d’école. Un réal Français disposant d’un budget colossal incapable de donner autre chose que son maximum en terme de médiocrité. Non content d’avoir trahi le Valérian de papier avec l’assentiment d’un de ses géniteurs visiblement en stade avancé de sénilité, il a réussi à faire un truc indigeste et à la limite du regardable, passant de morceaux de bravoure visuelle peu nombreux à des morceaux de bravoure instantanément kitchs très nombreux eux, par contre. Il devait y avoir deux équipes. Une avec 95% du budget et l’autre… Besson a-t-il réussi à s’enterrer, enfin, tout seul ? Je pense qu’on en saura plus dans le courant de l’année.
Pour le Guy Ritchie, je ne suis pas du tout d’accord. Je suis un fan total de Ritchie donc tout ce que j’écris est totalement dans la subjectivité la plus totale. La revisite du mythe du roi Arthur façon caillera avec des plans faits au smartphone dedans est non seulement original et se démarque de Excalibur de Boorman qui a mal vieilli, mais donne à son interprète principal la chance de confirmer qu’il est un vrai acteur. The lost city of Z en est un autre exemple.
L’adaptation foireuse du King, pas Arthur, le Stephen, par contre… Comment dire ? Sans être vulgaire, je veux dire…
Rien n’est bon dans ce film. C’est à peine une série B de luxe. D’ailleurs aujourd’hui, c’est étonnant, tout ou presque dans toute la merdouille qui nous est déversé chaque mois sur nos écrans, est ce que dans les années 80/90 on appelait de la série B mais avec des budgets d’escrocs et des moyens techniques de l’espace. Mais au niveau scénar et réal, on n’est pas loin avec cette adaptation traître qui n’a plus rien à voir avec l’oeuvre de Steph the K, dans quelque chose qui s’apparente à la série Z la plus minable. Même pas drôle à regarder avec un six pack, de la pizza et des chips. C’est mal fait, irrespectueux, paresseux et aucun acteur n’est bon.
Bon sinon, juste 10 films ? C’est un peu cours. Sans réfléchir j’ai compté au moins 10 gros nanards de plus l’année dernière. Voyons voir… Toute la production Disney/Marvel + toute la production Warner/DC à laquelle on peut rajouter la production super slip de la Fox et Sony. Ah et n’oublions pas la franchise Starwars, ces spots de pubs hors de prix qui doivent rapporter un max en produits dérivés. Ah et les deux derniers Scott, tous les films avec du Dwayne johnson dedans, du Depp dedans, du Vin diesel dedans, du Scwarzeneger dedans, du Scott Eastwood dedans, du Jackie Chan dedans… Bon j’arrête là, parce qu’en fait 80% de la production mondiale et pratiquement 98% de la production exagonale c’est du déchet industriel…
Et du coup, juste par curiosité, il reste quoi (non pas que je ne sois pas d’accord avec vous, mais ce serait intéressant de voir ce qui n’est selon vous pas à jeter, pour se faire une idée de ce qui vous fait bouger).
Par exemple, j’ai vu :
Au-revoir là-haut de Dupontel,
Logan lucky de Soderbergh,
The edge of seventeen de Kelly Fremon Craig (VOD),
The Jane Do identity de André Øvredal,
Barry Seal de Doug Liman,
Wind river de Taylor Sheridan,
Crash test Aglaé de Éric Gravel,
Tunnel de Seong-hun Kim,
The square de Ruben Östlund,
Ouvert la nuit de Edouard Baer,
Un jour dans la vie de Billie Lynn de Ang Lee,
Carbone d’Olivier Marchal,
Cessez le feu d’Emmanuel Courcol,
Aurore de Blandine Lenoir,
Free fire de Ben Wheatley,
Lalaland de Damien Chazelle,
Bladerunner2049.
Quand on a éliminé la plupart des produits jetables issus des studios, il reste tout le reste 🙂
Bravo
franchement 99% D’accord avec vous ,juste, bronzer les cadavres et juste une serie B de luxe et méme du z haut de game du nanarland a dévorer pour se marrer ,pour le reste ça a le goût du cinéma, l’odeur du cinéma, ça ressemble à du cinéma, mais c’est juste des films en toc qui ce la joue énormément…