
#DrNo Passengers
Avalon… Vaisseau spatial de l’espace perdu dans l’immensité du vide interstellaire de l’univers galactique de l’espace donc… Bétaillère cosmique partie coloniser une planète paumée aux confins du cosmos. Mais pendant le voyage de 90 ans, une grosse météorite vient tout dérégler le fier spaceship en forme de décapsuleur design chromé nucléaire rotatif bidule. Résultat, un des passagers en hibernation se réveille 80 ans avant la destination (c’est con). Puis, c’est au tour d’une charmante demoiselle… Ces deux Adam et Ève du Titanic de l’espace vont s’amuser comme des gamins enfermés dans un magasin de jouet tout en essayant de se ré-hiberner la tronche histoire de pas mourir comme des cons au milieu de nulle part…
Passengers suscite très vite un fol espoir. Celui d’assister à un huis clos spatial tordu limite paranoïaque. C’est que tout tend, dans un premier temps en tout cas, vers le drame et la terreur psychologique (coucou le barman/androïde inquiétant qui semble sortir du bar de l’hôtel de Shining). C’est que ce Robinson Crusoé est beaucoup plus ambigu qu’il en a l’air.
Malheureusement, Morten Tyldum résiste à son propre film et plonge Passengers et ses tourtereaux dans une piscine de guimauve à l’eau de rose romantico-mongolo. Résultat, on assiste d’abord hébété, puis peu à peu amusé et enfin carrément hilare, au spectacle nanardissime de Chris Pratt, la courgette solitaire en rut qui tente de tripoter les melons de Jennifer Lawrence, l’endive cryogénisée enfermée dans son bac à légume des étoiles !
Passengers plonge alors inexorablement, plus vite que la vitesse-lumière de la vitesse-lumière, dans le nanar de compétition. Le final rocambolesque fait dans le foutage de gueule carabiné. Et tout ça se termine dans la folie pure (encore merci le bouton résurrection multifonction du scanner du turfu, il résurrecte aussi les neurones fondus ???). Le degré de crétinisme de Passengers pulvérise tout sur son passage. Un putain de nanar luxueux clinquant qui vous lobotomise la tronche. Le contraire des invraisemblables space opera made in France comme Le Grand Tout (et son jeu avec l’espace-temps) et Cosmodrama (et ses clones retro-futuristes en sous-pull) visuellement dégueulasses mais thématiquement un zillion de fois plus passionnant que cette purgeasse hollywoodienne !
Passengers
2016. USA. Réalisé par Morten Tyldum.
Avec Jennifer Lawrence, Chris Pratt, Michael Sheen…
Passengers : bande-annonce #1 VOST par inthefame
Je suis allé voir ça en ne connaissant que vaguement le synopsis (rien lu, rien vu). Du coup, le fait que le film se transforme progressivement de drame humain à comédie romantique n’est pas trop mal passé (même si ce genre de film n’est clairement pas ma tasse de thé). A partir de là, si le spectateur accepte qu’il regarde une comédie romantique et non un film de SF et/ou un survival, la dernière partie surréaliste et pas crédible une seule seconde est parfaitement dans l’esprit (un peu comme quand le héros traverse la ville pour rattraper sa dulcinée avant qu’elle prenne le train 😉 ).
Comme d’habitude, Dr No me semble un peu sévère. Perso, j’ai trouvé ça moyen (ça vaudrait un 2,5 sur l’échelle Dailymars).
J’ai trouvé assez lamentable que ce que fait le personnage de Pratt ne soit pas plus remis en question et que la fin lui donne raison de l’avoir fait.
Du coup, que ça tourne ensuite en comédie romantique me semble un peu déplacé.
Du même avis que le DrNo (pour une fois) , mais que dire de la performance incroyable de Andy Garcia ?? ca me laisse bouche bée !
Mort de rire, je l’avais même pas reconnu !!!!