
Mauvais aliens (critique de World Invasion : Battle Los Angeles, de Jonathan Liebesman)
Quinze ans après la dernière grande vague d’aliens teigneux, Hollywood repart sur le sentier de la guerre contre les immigrés de l’espace avec un tir groupé de films apocalyptiques. Après l’épatant Monsters, le nanar Skyline et avant Cowboys et Envahisseurs et le riche de promesses Super 8, World Invasion : Battle Los Angeles joue quant à lui plein pot la carte du troufion. Et du clairon. Et c’est gonflant, coco.
Synopsis officiel : Au camp Pendleton, base militaire située à proximité de Los Angeles, un groupe de Marines, dirigé par le sergent Michael Nantz, est appelé à riposter immédiatement à l’une des nombreuses attaques qui touchent les littoraux à travers le monde. Le sergent Nantz et ses hommes vont mener une bataille acharnée contre un ennemi mystérieux qui est déterminé à s’emparer de l’approvisionnement en eau et à détruire tout sur son passage.
Bon, vu l’émoi d’aujourd’hui bien légitime concernant le séisme de ce matin au Japon, je me sens un peu gêné de poster sur un sujet bien futile en comparaison et j’ai presque envie de m’en excuser. Quelque part je viens de le faire et comme la vie continue ici-bas, je referme la parenthèse et reviens à la critique de World Invasion : Battle Los Angeles. Lequel commence plutôt bien ! Premières secondes au cœur d’une scène de guerre, les aliens sont déjà passés à l’attaque. D’étranges corolles célestes de fumée crachent depuis leur centre un feu dévastateur sur Los Angeles. Les images vidéos d’une chaîne de télé nous montrent, depuis une plage de Santa Monica, une cohorte menaçante avançant vers la côte depuis le large. Panique. Explosions. Reportages live… On y est. Puis flash-back, 24 heures avant le déluge. Le scénario nous présente prestement les héros de la tragédie à venir :
Le sergent Michael Nantz (Aaron Eckhart), à quelques heures de la retraite et rongé de l’intérieur par un drame du front en Irak (il a perdu des hommes, pas des cheveux, hein). Le lieutenant Martinez (Ramon Rodriguez, futur Bosley dans le tv-reboot de Charlie’s Angels), jeune gradé fiérot mais dont l’inexpérience va s’avérer un lourd handicap dans la débâcle. La « technical sergent » Elena Santos (Michelle Rodriguez), sorte de Chloe O’Brian avec des couilles et un casque, aussi experte en computers qu’en frittage au sol avec E.T chafouins. Et puis quelques US marines de seconde classe, bien grandes gueules comme il faut, vaquant innocemment à leurs saines occupations dans leur base locale (jogging, vannes, bière, toussa…), tandis que les JT relaient peu à peu d’inquiétantes nouvelles sur une pluie de météorites « intelligentes » dans l’atmosphère. Les fans de rap ricain prendront un sympathique petit kif avec l’utilisation fort à propos du « California Love » de 2 Pac lors de cette séquence « paisible ». En fait, tout l’acte d’exposition de Battle Los Angeles (titre original, Sony a rajouté le World Invasion pour l’export) offre, à défaut de génie, suffisamment d’efficacité pour créer la promesse d’un excellent divertissement bien bourrin et carré. Mais par la suite….C’est là où j’ai envie de dire « Argh ».
Passée la première offensive extra-terrestre, filmée avec un savoir faire incontestable par un Jonathan Liebesman citant ouvertement La Chute du Faucon Noir, scénario et réal’ tombent exactement dans le travers redouté. Vous me voyez venir, non ? Ouaip : l’entreprise tourne rapidement à une vaste opération de communication vantant le courage, l’abnégation et le sens du sacrifice des Marines, d’une part, mais aussi des zonnêtes citoyens californiens. La courageuse vétérinaire (Bridget Moynahan, qui n’avait franchement pas l’air très motivée pour défendre le film lors du press junkett de Los Angeles) ; le brave père de famille Joe Rincon (Michael Pena, vu en flic ripou dans The Shield) prêt à tout pour défendre son fiston Hector…. Bien sûr, dans le fracas des explosions et l’implacable avancée des agresseurs (dont on ne saura quasiment rien de tout le film si ce n’est un peu de leur plan, moi ça m’a gonflé), certains personnages craquent, gagnés par la peur et la panique, y compris chez les kakis. Mais au final, et au gré d’une insupportable mélasse musicale omniprésente, c’est bien une ode sans nuance à la résistance et à l’esprit de corps des Marines et leurs protégés qui nous est assénée, dans un premier degré étouffant par son manque absolu de recul.
Comment dés lors ne pas voir dans Battle : Los Angeles une bande cathartique de réhabilitation d’une armée américaine sévèrement malmenée depuis les clichés de tortures en son sein à Guantanamo ou Abou Ghraïb ? Impression corroborée par la participation cruciale du Pentagone dans la production, qu’il s’agisse de la formation des acteurs dans un boot camp avant le tournage, de toute la logistique ou des conseillers militaires présents sur le plateau. « Il était temps peut-être de rendre hommage au courage de ces hommes, après plusieurs films très cyniques sur l’armée ces dernières années » confiait lui-même Aaron Eckhart pendant la promotion de Battle : L.A. La très forte immersion du comédien dans son rôle, notamment pendant les trois semaines de boot camp qui ont précédé les prises de vue, est à l’image d’un film trop solennel, visiblement plus préoccupé de nous émouvoir avec ses soldats à visage humain que d’explorer la nature des envahisseurs.
Le pire, c’est qu’à un moment du métrage, Jonathan Liebesman donne vraiment l’impression de privilégier tout ce pathos pas finaud au détriment de la bourrinade vendue par le trailer. Quelques fusillades spectaculaires filmées façon « reportage de guerre » et des plans toujours plaisants de cités en flammes font bien sûr leur petit effet. Mais au générique de fin, étrangement, surnage un sentiment de frustration, comme une sensation de sous performance par rapport au marathon attendu. Certes, WI:BLA n’est pas aussi piteux que (paraît-il) Skyline ou même les sagas de triste mémoire XXX et Fast & Furious, produites par le même Neal H. Moritz officiant ici également. Outre ses effets visuels crédibles (quoi qu’au design lorgnant un peu trop sur District 9), Battle : L.A a aussi le mérite de nous montrer des cadavres jonchant les rues dévastées (pas trop amochés non plus hein, on est encore dans du PG13), contrairement à l’opéra de connerie Independance Day qui lavait plus blanc son apocalypse. Mais hélas aussi comme l’atroce classique d’Emmerich, dont il est une sorte de pendant réaliste post-9/11, WI:BLA se distingue par un patriotisme démagogique et des dialogues pompeux qui parasitent son efficacité. Sans parler d’une issue finale sur laquelle je ne piperai mot mais qui franchement ne surprendra absolument personne. Une suite est légitimement envisagée en cas de succès. Normal, en plus le thème de l’alien sournois est d’autant plus à la mode depuis l’appel à la méfiance, l’an dernier, du très sérieux astrophysicien Stephen Hawking. Mais, perso, la prochaine invasion se fera sans moi.
Note : 2,5/5.
End of transmision…
World invasion : Battle Los Angeles, de Jonathan Liebesman. Sortie nationale le 16 mars.
Raa c’est vraiment rageant tant le trailer m’avait plu. Vraiment dommage tout ça, j’espère que Super 8 sera lui à la hauteur de sa BA qui vient de tomber et qui n’est pas piquée des hannetons.
Sinon, je vois pas bien l’intérêt du « World Invasion » pour l’export. Y a une explication cohérente ?
En faite,battle Los Angeles est la première attaque des aliens,les suite se déroulerons ailleurs surement.
Je te suggère quand meme d’aller voir le film, si ca se trouve tu le verras différemment et passera un bon moment ! Perso, j’ai juste transmis ce que j’ai ressenti et meme si ce n’est pas un nanar, je suis quand même resté sur ma faim. Pour le retitrage je ne sais pas trop, j’imagine qu’il s’agit de faire un peu moins « californie-centré » et que le public hors USA se sentent aussi concerné (d’autant qu’en effet le film explique que l’invasion est mondiale)
Voui ben je verrai bien, le problème c’est que j’ai pas de cinéma tout près de chez moi donc j’ai pas l’occasion d’y aller très souvent et du coup je rate un paquet de bons films. Autant me concentrer sur les valeurs sûres. x)
La bande-annonce ne me faisait guère envie et ton ressenti confirme. De toute façon, je suis pas fan des films d’invasions « alienesques ».
Comme Boucot, j’ai été agréablement surprise par la BA de Super 8, dont je n’avais absolument pas entendu parler.
Bon, un film de moins à aller voir, c’est toujours ça de pris 😉 (amis cinéphiles, je sais que je passe à vos yeux pour une horrible hérétique :p)
Alors moi je dis pourquoi que les aliens ils envahissent jamais le vieux continent hein ? on pue ? hein ?? non mais c’est vrais ça …
Bonne critique comme souvent et comme d’hab je pense que je me ferais ma propre opinion par moi même, j’avoue aussi que j’ai bien aimé la BA donc je pense que je trouverais bien quelques avant premières prés de chez moi.et puis surtout j’aime détester le patriotisme courageux exacerbé des scenarii hollywoodien.
T’as vraiment envie de voir un réal français tenter un film comme ça ? 😡
Pour l’instant, ça me paraît pas faisable.
Luc Besson ? avec un audi noire ?
Wai voilà, y a que lui qui peut tenter le coup. Mais c’est un gros pari quand même. x)
Je préfèrerais qu’il ne tente pas.
Ai vu ce film hier soir, et j’me suis endormis avant la fin…
Elle est ou la review de Monters, au moins ce film en vaut la peine…
Mais la WI:LA, un tweet ‘Stifeen’ aurai suffit, tu te fais trop de mal
Le jeu de mot minable du titre de ton article m’a presque donné envie de voir le film à lui tout seul 😀
C’est tellement pas surprenant que ça me surprend que ça surprenne encore.
Nous vivons une ère étrange où Hollywood semble plus préoccupé à créer un buzz sur le net qu’à faire un bon film.
un bon gros film qui tache avec du pestacle et du gentil marine qui défend son pays mais aussi la planète car c’est certainement le rôle des US de défendre le monde.
Outre le film spectaculaire que l’on essaye de nous vendre, c’est surtout la propagande pro US que l’on cherche a disséminer partout dans le monde, et surtout pour rappeler aux etatsuniens qu’ils sont les maîtres du monde et qu’eux seuls peuvent diriger l’avenir de notre planète.
Du pain et des jeux, je concluerais
Y a pas à dire ! Y a journaliste et journaliste. bravo mr plissken
Bon, si j’ai bien compris : on voit pas les méchants extraterrestres qui se font poutrer par les gentils marines américains plein de courage.
Non mais plus sérieusement, très bonne critique qui m’en apprend un peu plus sur le film et confirme mes impressions et celles de ceux qui ont pu le voir aux States.
Sur ce, je vais manger une bonne grosse saucisse et boire ma liqueur à la châtaigne …
Je voulais y croire, une bonne grosse invasion qui tache, du sang des larmes et une humanité vacillante qui tente vainement de reprendre le contrôle face à un ennemi trop fort.
Raté ce coup ci, c’est une armée de méduse steampunk qui attaque et encore vu l’armement on se demande si c’est pas des guignols bardés de cartons, en rien j’ai vu de l’alien ( peut être la petite hélice).
Pas de scène clé, on écume un peu tous les films. Le pire c’est de constater tout ces moments ratés, qui avec peut être des concessions auraient pu être mieux exploité. Frustré c’est le mot, plein de bonnes idées des visuels forts ( l’exemple des vaisseaux sur l’affiche, le mur du son est sous exploité).
Le début est bien, de jolies scènes et la musique est très bien, mais sinon bourré de clichés et de déjà-vu, et là, ça ne passe pas (pour moi).
Grosses scènes bien américaines, patriotiques chiantes… En plus on fait le coup deux fois dans le film. Quelques incohérences,e t on se demande parfois si les soldats sont aussi limités que ça au niveau réflexion. Bref.
Dommage, j’espère que Cowboys/Aliens sera mieux que ça.
(Pour Super 8, c’est un extraterrestre? D’après l’intro de l’article oui, mais en regardant le trailer on est pas sûr.. Il me semble..)
Le trailer ne m’avait pas inspiré, ton article me convainc de passer mon chemin.
J’attends avec bien plus d’impatience Super 8, JJ Abrams oblige, et Cowboys & Aliens qui réunit, OMFG, Daniel Craig et Harisson Ford!!!
Bon article John, keep writing, i’ll keep reading ^^
hello
je viens d’aller voir le film. Fabuleux!!!
Au niveau du contenu il n’y a pas de réel histoire, nous suivons un groupe de marines dans la ville de Los Angeles. Mais ce léger vide est comblé par des images justes sublimes!!! On est plongé dans l’action avec une caméra très mobile ce qui donne un effet sublime. Les effets spéciaux sont géniaux et les acteurs très convaiquants. en claire allez y.
cependant, je déconseille se film au très jeune car cela reste un film totalement centré sur la guerre et les combats.
Mais quelle réussite BRAVO!!!!
Ce qui m’épatte le plus dans ce genre de films ce sont les critiques comme celle ci-dessus. Un auteur un peu frustré qui démolis un film avec un ton humouristique minable et des blagues dignes d’un gamin de 8 ans. Critiquer le travail des autres est facile n’est-il pas?
Pour résumer: j’aime pas les mlitaires (les troufions bourrins comme cité plus haut), les aliens, les scenes de guerre (et oui la baston), et tout ce qui va avec, ok chacun ses gouts, mais pourquoi alors avoir perdu 2h de sa vie a regarder un tel navet et autant a écrire une critique minable ????? Je ne comprend pas. Tu me fais penser a ceux qui vont sur des sites automoobiles et qui postent des comm sur des sujet genre Ferrari en mettant: « ouais c’est naze vos caisses de frimeurs moi avec ma clio j’ai un coffre et puis rouler vite c’est mal, je suis un gros frustré raté jaloux », ouais enfin si t’aime pas pkoi tu viens voir ??
Si ce genre de film qui n’est qu’un spectacle te gonfle ne va pas le voir et arrete avec tes critiques vaseuses sérieux. Critiquer est facile lorsqu’on ne fait rien et qu’on a le cul visser derriere un écran non?
L’intelligence c’est se dire: tiens je vais aller voir un film de guerre US, bien sùr je sais que la pub du corps de marines sera omniprésente et lourde, qu’il n’y aura pas de message intellectuel d’amour entre les peuples a faire passer, mais je m’en fous, j’y vais pour en prendre plein les mirettes POINT BARRE !! Alors tous les critiques qui se touchent devant des films genre essai norvégien traitant de la vie d’une famille miniere recomposée qui se met au rap vu par 3 personnes en France et qui critiquent Independance day et cie, ON S’EN TAMPONNE !!!
Pour enrevenir au film: Très bon, scénario classique mis bonne réalisation. Seul point noir, trop de « on est des marines vive nous » avec la scene du gamin qui pleure limite too much, mais a prendre au second degré au final.
J’ai passé un bon moment devant ce film, et ça change.
Je suis totalement en désaccord avec toi sur la critique de la critique 😉 mais je vais pas m’étendre la dessus, juste dire que Plissken aime pas la baston et les films de guerre me parait tout simplement… je sais pas… improbable. ^^
Je voudrais juste revenir sur un petit passage que je trouve (très) choquant dans ton commentaire : « si t’aime pas pkoi tu viens voir ?? »
1. Je pensais pas qu’il était encore possible de penser de cette manière, a savoir je reste dans mon petit monde, je ne m’intéresse qu’a ce que j’aime déjà. C’est quand même la base de tout de s’intéresser a ce qu’il se passe… Enfin je trouve, faut être openminded dans la vie sinon t’avances pas, tu reste dans ton monde sans culture et tu finis à voter au FHaine…
2. Donc en fait pour toi, on ne devrait voir que des critiques positives des films, puisque les critiques qui n’aiment pas le film ne devraient en toute logique pas écrire (puisqu’elle aiment pas, pourquoi elles vont voir ?!).
De cette manière on aurait pleeeeeein de critiques de complaisance, parfois, voire souvent de personnes n’ayant pas vu le film et tous les films auraient toujours les notes maximales dans les classements, ce serait génial non ?
Et puis tant qu’on y est on a qu’a étendre ça a tous les éléments de la vie réelle ! Genre en politique par exemple ce serait bien ! Donc en fait ou tu serais d’accord avec ton gouvernement et tu resterais, ou alors tu partirais. Ça me rappelle certains slogans de certains partis…
Bref là je pars un peu dans mon délire ^^ Je voulais juste dire que je pense que même sans aimer, s’intéresser et donner son avis me semble être une chose fondamentale pour être productif, tant dans les débats sur des choses moins importantes comme des films que pour des choses qui peuvent l’être beaucoup plus dans la vie de tous les jours.
(je sais même pas si je suis compréhensible mais c’est pas grave j’ai dit (une partie de) ce que j’avais a dire ! 🙂 )
Dsl pour le ton énervé, et je ‘en excuse d’avance mais bon ce type de critiques je ne vois pas trop l’interet honnetement… Je n’aime pas les films a l’eau de rose ou les comedies holywoodiennes, donc je ne vais pas les voir et les critique encore moins. Chacun son truc
Bon ok ok t’es énervé, t’as aimé le film et ca te gave qu’un autre n’ait pas le meme avis que toi et lait exprimé sur un blog.
Hormis le ton un peu sévère voire insultant de ton post, je te remercie quand meme d’avoir pris le temps de t’exprimer ici. Je préfère une réaction violente comme la tienne à pas de réaction du tout (bon tant qu’on dépasse pas certaines limites hein).
Maintenant ton argument est d’une part mal informé (je jure ne m’être jamais touché devant un film norvégien sur une famille minière recomposée) et d’autre part un peu périmé : tu nies finalement le principe meme de critique, et si je te suis bien seuls les critiques qui ont eux memes réalisé ou écrit un film auraient le droit de s’exprimer c’est ça ? Vieux comme le monde ça ! Mais à ce moment là tu ne pense pas que du coup ils seraient juge et partie ? Le pire c’est que parfois, je suis pas loin de penser comme toi sur le thème de l’arrogance de certains critiques ciné. Mais voilà, j’adore, JADORE le ciné, j’adore écrire dessus (d’ou ce blog, c’est plus fort que moi, une envie naturelle, rien d’intéressé) et encore plus justement sur le ciné de genre. Et c’est justement parce que j’adore la SF, le fantastique, l’épouvante, les polars etc depuis l’enfance que j’ai un profond respect pour ces genres. Et du respect pour la SF, dans Battle L.A, j’en vois pas trop en fait.
Crois moi par ailleurs je ne suis pas du tout anti-militaire, j’en ai fréquenté et j’ai aussi du respect pour ce corps de métier, autant que pour les flics, au point que certains confrères me collent meme une image de réac, vois tu !
En revanche j’aime pas les ficelles si énormes qu’elles cachent l’écran, ni la guimauve ni les arnaques. Et je trouve que Battle L.A abuse sur ce plan là, en nous refourgant du pathos de bas étage au détriment de l’action bien bourrine que je suis venu voir. T’appelle le scénario classique, moi je le trouve chiant et creux, et si y a bien un truc que je ne voulais pas, c’était de « prendre le film au second degré » comme tu le suggères. Mais si tu as passé un bon moment devant le film, je ne peux que le respecter. Juste garde à l’esprit que je ne suis pas parti dans l’idée de voir ce film pour le défoncer bien au contraire, j’adore ce genre. Et j’étais prêt à accepter une dose de message à la « Les Marines sont nos héros », mais franchement, trop c’est trop.
Voilou ! Et reviens quand tu veux hein…
« En revanche j’aime pas les ficelles si énormes qu’elles cachent l’écran, ni la guimauve ni les arnaques. Et je trouve que Battle L.A abuse sur ce plan là, en nous refourgant du pathos de bas étage au détriment de l’action bien bourrine que je suis venu voir »
Honnetement, bien sur qu’il y a plein de gnangnan type « ouais c’est nous les marines on est des killers vive mon pays je pleure chaque fois qu eje vois mon drapeau », mais sincerement ne vois ça que celui qui veut le voir ou bien y accorder de l’importance. Dans le film il y a 90 % d’action et le reste c’est du brodage, s’en est même risible puisque ce sont toujours les memes caricatures qu’on nous ressort sur chaque film avec les marines a l’interieur, mais bon. Le scenar apres la terre se fait envahir par des aliens, quoiqu’on en dise ça reste Hyper classique mais bon c’est ce qu’attend le spectateur.
Apres dans mon coup de gueule j’ai aussi visé les critiques dans leur ensemble (Le Monde en tête), mais je trouve l’article too much, a le lire ce film est une pure daube et si on le regarde on va aller s’engager direct après. Non dsl, ce type de film est « détente », cad débranche ton cerveau et prend en plein la poire, pas plus. Et dans ce domaine il est très bon. Moi aussi le patriotisme exacerbé me gonfle mais bon, je m’en fous je n’y accroche aucune attention.
@Notbiscuit,
Non je suis désolé, je conçois que l’on puisse aller voir autre chose que ce que l’on aime mais la personne fan de hardrock ne va pas aller a un concert de rap extremiste et vice versa dans le but d’en faire une critique s’il déteste ce genre et qu’il en est conscient. je n’aime pas le foot, je ne vais pas en faire, c’est pas plus compliqué que ça. Je n’aime pas l’automobile plaisir mais je vais quand meme sur les forums sportauto pour critiquer… non dsl. Quand je lis une critique comme ça, aussi extreme ben j’ai le sentiment que l’auteur déteste ce genre et y va juste pour ensuite tout démolir: » ce film est une pure merde point barre, rien de positif », hors meme dans les films les plus nazes il y a toujours du positif.
1. Je dis pas que la situation de s’intéresser a autre chose pour critiquer est plausible, c’est pas la question, je dis que ça doit être respecté. Un fan de hardrock doit avoir le droit de s’exprimer a propos du rap pour reprendre ton exemple.
2. La ça marche pas puisque la SF et les films de guerre ça doit être dans le top 3 des genres préférés de Plissken. Sans oublier qu’il a surement vu plus de films de ces genres que nous deux réunis je pense 😉
Mais j’suis d’accord pour dire que y’a (normalement) toujours du positif ça peut pas être que nul… (enfin moi je dis ça mais j’ai pas vu le film je sais pas…)
J’ai un reve secret et hunmide : les marines de Generation Kill dans Battle Los Angeles…
Bonjour,
Je pense qu’il faut avoir un peu de distance par rapport à ce film. Avant de le voir, j’avais peur qu’il s’agisse d’un gros navet.
En fait non, j’ai passé un très bon moment. Quand on va voir un film de ce type aujourd’hui on sait très bien que:
-On aura droit à plusieurs louches de « dieu bénisse l’amérique, on est des marines etc… etc… »
-Le scénar sera pas un chef d’oeuvre
J’avais envie d’un bon film de SF, avec de la bourrinade et je n’ai pas été déçu, c’est du grand spectacle. Pour une fois, on voit pas un gros vaisseau alien se poser en plein centre ville et tout exploser sans craindre personne, là il y a des soldat aliens qui se mettent en embuscade, qui sont organisés.
Grand fan de Sf, c’est quand même d’un autre niveau qu’independance day, et plus réaliste aussi.
Ok, une escouade de marines a 2 grenades en tout et pour tout, un vaisseau alien se fait dézinguer via une station service qui explose, alors qu’à un moment on voit un vaisseau se prendre un missile qui ne lui fait ni chaud ni froid !
Bon film, ne vaut pas un district 9, mais ce n’est pas la même catégorie non plus. De bons films de SF, on en voit pas souvent, ne boudons pas notre plaisir, prenons World Invasion pour ce qu’il est: Un pop-corn movie bien ficelé !
Moi j’ai envie de le défendre ce film !
Enfin un film qui met en scène une vraie guerre contre des extraterrestres ! Y en avait franchement marre de voir des terriens se faire exterminer facilement, ne devant leur salue qu’à la chance : dans Independance day, c’est un cul terreux alcoolique qui fait exploser le vaisseau mère ! Dans la Guerre des Mondes, l’humanité perdurera parce que les extraterrestres ont chopé la turista !
Comme dirait l’autre, tu as beau être un chevalier de l’apocalypse, ce n’est pas avec ton poney que tu vas exterminer 6 milliards d’êtres humains !
WI, comme Skyline, propose une autre vision d’un conflit interplanétaire, une vision où l’être humain réfléchit et réagit ! Dans Skyline, l’armée envoie des drones pour attaquer. Dans Independance Day, toute l’aviation décolle et ne prend connaissance de l’existence d’un bouclier qu’une fois devant le vaisseau…
Ensuite, c’est certain, on met en scène des soldats courageux, prêts à mourir pour leur patrie et qui n’hésitent pas se battre. Mais heureusement ! Vu que c’est un film d’action ! C’est sûr, ils auraient pu mettre en scène 6 bidasses en train de chier dans leur futal mais dans ce cas ça devient un film… d’auteur !