
MOVIE MINI REVIEW : Cloud Atlas
Bon. Alors. Comment dire… Les Wachowski brother & sister, ils/elles ont vu leurs derniers neurones entrer en fusion c’est obligé quoi!
CLOUD ATLAS est un truc LITTÉRALEMENT incroyable. Un spectacle total. Totalement envoutant (les images sont étourdissantes), totalement puéril (le scénario a été écrit par un gamin de 3 ans défoncé au crystal meth’ et à l’eau de rose, c’est pas possible autrement) et totalement nanar (on a droit à un carnaval invraisemblable de prothèses nasales/faciales plus délirantes les unes que les autres).
Ok. Tout est dans tout les gars… L’amour est dans la mort qui est dans le destin qui est dans l’immortalité immortelle qui est dans l’éternel recommencement qui est dans la réincarnation qui se réincarne tout partout tout le temps à travers les âges tout partout avec les mêmes protagonistes qui s’affrontent et s’aiment et se trahissent et s’entretuent et perpétuent le pouvoir incommensurable de l’AMOUR!!! CLOUD ATLAS, c’est un peu le cousin dégénéré de l’irrémédiablement crétin THE FOUNTAIN (de l’empereur de la finesse Darren Aronofski). Mais en beaucoup moins arrogant. Les Wachowski nous balancent une fresque gigantesque (le bidule dure presque trois heures), sincère et profondément naïve. Beaucoup trop naïve… Parce que cette débauche de bon sentiments devient très vite risible. On a droit aux gentils tout plein (Halle Berry, Jim Sturgess, Doona Bae) aux vilains méchants très méchants (Hugh Grant et Hugo Weaving) et aux « entre deux » (Tom Hanks et Jim Broadbent). Tous ces fantastiques acteurs interprètent une quantité invraisemblable de personnages qui se rencontrent dans tout plein d’époques différentes, le XIXe siècle, les années 30, 70, notre époque, le XXIIe siècle et le monde post future de dans demain de dans très longtemps…
CLOUD ATLAS est totalement indéfinissable… Sa profonde sincérité sauve le film de l’accident industriel cataclysmique… Et en même temps c’est tellement idiot… Et rigolo aussi… Un grand quiz spatio-temporel nanardissimo… Faut reconnaître les acteurs, c’est très amusant! Et très surprenant!
En salles depuis le 13 mars
2012. USA. Réalisé par Tom Tykwer, Andy & Lana Wachowski. Avec Tom Hanks, Halle Berry, Hugo Weaving…
Perso j’ai rien compris… 🙂
J’ai trouvé beaucoup de maquillage ridicule (l’asiatique en rouquine a la fin est juste a vomir)
Par contre, y’a des jours comme ca où je t’aime pas trop monsieur le docteur no…
Dire du mal de the fountain ça me fait mal dans mon coeur… The fountain est quand meme bien plus subtil, plus beau, mieux joué, et… hum… plus profond…
hahaha…
tu vas m’aimer en core moins là parce que je trouve THE FOUNTAIN beaucoup plus mauvais et prétentieux que CLOUD ATLAS!
La scène ou Hugh Jackman se transforme en monsieur Propre au milieu des incas m’a fait hurler de rire 😉
c’est un film où les avis sont spectaculairement tranchés.
Et justement. Je crois qu’un film ou les avis sont spectaculairement tranchés (on adore ou on deteste, sans entre deux possibles) est de base un film dont la vocation premiere (à savoir provoquer une réaction face à une oeuvre artistique, mais là je m’embourbe) est atteinte correctement.
Ca me fait penser à Steak, de quentin dupieux… J’fais partie du maigre pourcentage qui trouve que c’est un chef d’oeuvre face à une masse qui pense que c’est l’une des plus grosse daube de l’histoire du cinéma…
je n’ai pas vraiment aimé steak mais j’ai adoré Rubber ^^ (et pas encore vu Wrong !)
Y a toujours des entres deux possibles…
Et pis la posture des réalisateurs, « on m’aime ou on me déteste » est un peu manichéenne quand même.
Dupieux c’est autre chose que les gros bourrin des sentiments les Wachowsky brothers et Aronofski. C’est plus arty surréalistico-branchouille à la Lynch. Je déteste pas mais je hurle pas du tout au chef d’œuvre non plus.
Excellente analyse j’ai exactement ressenti ça. La comparaison avec The Foutain je me l’étais faite aussi. Mais ça reste largement plus regardable que The Fountain qui est de loin le plus mauvais Aronofski tellement prétentieux et chiant qu’on croirait un coma sous cocaïne…
merci!
THE FOUNTAIN c’est carrément pas possible…
Mais y a des fans!!!
Et beaucoup!
Oui j’en connais ! Au premier visionnage déjà j’avais pas accroché, mais on m’a en tellement parlé en bien que je l’ai re-regardé pour être sûr. Maintenant j’en suis sûr : ce film n’est pas pour moi. Je me demande même pour qui ?
Je sais pas si il est pretentieux.
Je trouve que le concept des trois histoires est habilement mené car les trois sont chacunes sur un plan different (le present qui est la réalité, le passé qui est la fiction ecrite par la femme dans le but de lui faire passer un message, et le futur qui est l’etat d’esprit du personnage) et que ca fonctionne bien mieux une fois digéré d’autant qu’en fait, tout se deroule à l’echelle humaine, contrairement à cloud atlas qui se veut une fresque gigantesque dont on comprend a peine le sens de tout ca (ou peut etre c’est juste moi hein 🙂 )
Je comprend completement qu’on puisse ne pas aimer The fountain (y’a des films comme ca) mais il a plus de merite je trouve. Rien que visuellement je le trouve bien plus agréable à regarder…
Bon alors verdict, tu préfères quoi ? L’invasion de Fu Man Chu à Séoul où l’anglo-asiate en phase terminale du cancer de la peau ?
Quoique Tom Hanks en anglais, c’est pas mal aussi…
la pauvre actrice coréenne en mode demoiselle anglaise est spectaculaire mais Hugo Weaving et Hugh Grant, pour l’ensemble de leurs rôles, sont absolument imbattables! 😉
Holy god man ! The Fountain je l’ai trouvé spécial..mais pas si mauvais que tu ne l’insinues. Faut le prendre au trillieme degré cependant :).
Pas vu ce Cloud Atlas..je ressors péniblement de Hansel et Gretel 3D (humpf..mes neurones commencent à repousser légèrement). Je me tâte à aller le voir..
HANSEL & GRETEL ça récure les cerveaux…
Autant j’ai jamais pu finir The Fountain commencé à maintes reprises, autant j’ai envie de revoir Cloud Atlas. Encore. Et encore.
Pour moi, c’est un peu le même syndrome que 2001. A chaque vision, une découverte.
Les images sont sublimes, les histoires toutes intéressantes (à différents degrés), les transitions transparentes malgré les univers radicalement uniques.
Juste un bémol ; les maquillages sont par moment, « too much ». L’idée est simplement géniale de faire jouer la même équipe d’acteurs pour chaque partie, par moment, c’est bluffant et/ou hilarant mais à d’autres, c’est plutôt gênant (dans tous les sens du terme). Bizarrement, c’est lorsque qu’un acteur doit interpréter une personnage d’une autre ethnie que ça passe le plus mal.
Mais ça n’enlève rien à cette perle. Vive le fratrie Wachoski.
Que 2001 de Kubrick???
Carrément! Énorme…
Carrément ! Enfin…
Je sais que cela peut paraitre excessif mais je n’avais pas d’autre exemple de films qui te font cogiter à chaque vision. Le plus évident était celui-là. Et je t’accorde que la comparaison peut paraitre troublante mais je suis sûr qu’avec le temps, elle aura les honneurs qu’elle mérite cette cartographie des nuages.
Comme le chef d’oeuvre précédemment cité, il existe plusieurs niveaux de lecture. Certains détails sont assez surprenants quant à leur symbolique et leur présence dans le film. Les Wachoski ont ça de bien, ils ne font rien au hasard.
Pour la compréhension globale du film, malgré les histoires qui s’entremêlent, ça reste très fluide et relativement lisible, non ? Ou c’est moi qui suis d’une intelligence supérieure? Mais j’en doute vraiment, donc…
C’est toujours génial de ressentir ce genre de sentiments en regardant un film!JE suis assez jaloux là…
Bon moi j’ai juste vu le côté grotesque et rigolo (et naïf aussi) du truc…
J’aimerai tellement avoir eu la même réaction…
Mais non. J’ai juste rigolé, les yeux exorbités par la puérilité et le fanatisme destabilisant (on est que des pantins manipulés par une divinité qui ne porte pas son nom) du propos…
Je n’ai pas compris grand chose à l’histoire de Cloud Atlas, à part le bazar avec leurs âmes connectées à différentes époques.
Ce n’est pas un nanar pour moi dans le sens où seuls quelques passages sont ridicules et aussi parce que c’est plaisant à suivre.
Maintenant, difficile de dire que c’est un bon film dans la mesure où on en comprend rien…
Je confirme que The Fountain est une vaste fumisterie…chiant à mourir. Peut-être supportable sous l’emprise de drogue dure. A voir.
CLOUD ATLAS c’est le grand jeu de la life à la Claude Lelouch…
THE FOUNTAIN ne possède pas la folie chorale du bidule des Wachowski… C’est juste un truc horriblement prétentieux, totalement à la gloire de la pensée géniale de son réalisateur…
Un film qui prend de gros risques ça vaut le coup de l’encourager. Vu les moyens engagés ça n’a pas du être simple à concrétiser malgré le label Wachowski.
Intéressant que l’on reste sur The Fountain, j’ai eu la BO en tête pendant tout le visionnage sans m’en rendre compte.
Sur le fond il n’y a pas loin à chercher. Le perso principal de chaque époque est confronté à un dilemme plus ou moins épique, aider son prochain ou se préserver. Biensur ils choisissent tous la première option, plus ou moins volontairement (survie=courage ou « faire ce que tu ne peux pas ne pas faire » – Halle Berry 2013). Ce qui est plus subtil c’est en quoi ce choix va finalement les sauver, sauver les personnages suivants et in the end le monde.
Ok certains maquillages très drôles, au moins on évite les performance captures et autres golumisations.
y a clairement un lien insondable entre les Wachowski et Aronofski (ils ont les mêmes marques de naissance???).
Je trouve quand même CLOUD ATLAS beaucoup plus sincère. Les Wacho sont à fond… Bon je trouve ça aussi totalement idiot…
Le propos du film Cloud Atlas est très simple en soi, il paraît alambiqué à cause de la durée du film. C’est tout bonnement le fait que nous soyons interconnectés de par nos vies passées à d’autres personnes, d’où la phrase de Tom Hanks (celui dont l’avion explose) « je viens juste de la rencontrer et pourtant je suis déjà amoureux d’elle ». Ensuite, il y a du Karma, nos actions dans une vie ont des conséquences dans notre prochaine réincarnation (un peu de transmigration des âmes dans le tas).
Ce qui m’a un peu gêné, c’est la fausse profondeur du film, on te vante une expérience philosophique, une plongée dans des questions métaphysiques et au final, c’est un peu simpliste et niais.
Cependant, j’ai été bluffé par l’expérience cinématographique que cela m’a procuré. Le film dure presque 3h et tient la route ! Les images sont juste ahurissantes, j’avoue avoir été complètement extasié devant les passages du Séoul futuriste.
Donc bon, malgré quelques moments franchement gnangnan, j’ai pris mon pied, ne serait ce que visuellement.
(bonne tranche de rire devant la scène du bar où les écossais mettent une branlée aux anglais)
c’est clair que la niaiserie règne en maître (une grand spécialité des Wachowski)
Mais le montage est vraiment impressionnant.
C’est dommage quoi!