
MOVIE MINI REVIEW : critique de Morgane
Nan mais les scientifiques fous du cinéma fantastico-futuristico-génético bidule, faut arrêter avec les clones de brebis de Dolly d’humains génétiquement modifiés avec des nano-nanardo-trucs qui vont bien dans des images de synthèse de multiplication de cellules machins du corps humain… Des expériences de Frankenstein modernes qui foirent inlassablement dans des tsunamis de sang et de facilités scénaristiques dégueulasses.
Après Ex Machina et son cyborg/bombasse/sociopathe, voici Morgane la teenager revêche de cinq ans (c’est que ça grandit vite ces créatures hybrides ma bonne dame) en pleine crise d’adolescence. Une crise à base d’énucléation sauvage et de bouderie dans sa chambre forte paumée au milieu d’une forêt virginale qui hurle sa symbolique biblique lourdingue de jardin d’Eden taré et de conte de fées tordu. Bref, c’est le bordel avec Morgane et la société pharmaceutico-militaro-industrielle à l’origine de ces bidouillages génétiques envoie une nettoyeuse impitoyable et un psychologue chafouin sur place pour analyser l’ampleur des dégâts.
C’est peu dire que Morgane arpente les routes balisées d’un scénario scientifico-parano éculé déjà vu un bon zillion de fois. Le mythe à Frankenstein, maintenant, c’est devenu quasi impossible de le transcender. Et Luke Scott, le fiston à Ridley, ben il se vautre dans la facilité et le clinquant avec une force incroyable… Un casting trois étoiles (dont la fabuleuse Jennifer Jason Leigh, présente à peine 3 minutes chrono) vient jouer les pantins désincarnés dans ce clone miteux et indigne de la Twilight Zone. Avec, en prime, le twist le plus éventé de la décennie.
Tout est lisse et parfait dans Morgane. Trop lisse et trop parfait. Rien ne dépasse. Jamais. Comme une putain d’autoroute narrative soporifique. On sort de ce truc avec un immense sentiment de gâchis. Tous ces artistes réunis autour d’un tocard insipide uniquement dans le but de faire plaisir à son glorieux pôpa… C’est triste. L’intelligence artificielle, elle est déjà dans le cerveau à Luke… C’était pas la peine de fabriquer l’autre adolescente à sweat à capuche amatrice de balade en forêt…
En salles depuis le 28 septembre
2016. USA. Réalisé par Luke Scott. Avec Kate Mara, Anya Taylor-Joy, Rose Leslie…
Morgane : bande-annonce VOST (Kate Mara, Rose… par inthefame
Peut-être que si on élevait les enfants-hybrides autrement que dans des chambres aux murs de béton éclairés par la lumière glaciale des néons, ils seraient un peu plus équilibrés. Ou pas.
Comme d habitude la critique du doc est sévère,ce film est plutôt cool lorsque que l on s’aperçoit du nombre de daube qui sorte de nos jours.la photo du film est plutôt cool,c’est plutôt bien filmé(pas avec ls pieds) la musique bon insipide OK, l actrice « MORGANE » fait plus que le job…et oui le scénario et les questions qu’ il soulève sont de mode actuel,mais c’est notre époque .c’est comme le MAN Machine de la SF des années 80 90