
#Podcast : Un Épisode et J’arrête avec Star Trek: Discovery ?
Alors que Star Trek : Discovery dévoile actuellement sa deuxième partie de première saison (chez nous en US+24 sur Netflix), Un Épisode et J’arrête — le podcast de l’A.C.S. — avance vers l’inconnu !
Peut-on aborder Discovery sans connaître les précédentes entrées de la saga ? Quel niveau atteint sur le registre de la science-fiction ? Quelles sont les bases de l’univers Star Trek ? Comment Discovery se positionne-t-elle vis-à-vis de la philosophie originelle de Gene Roddenberry ? Quid de son héroïne, de ses personnages secondaires ? Trop de Klingon tue le Klingon ? Quelle ancienne série de la saga recommander ? Pourquoi avoir choisi le principe du prequel ?
Ce numéro 43 est animé par Anne Héligon (Les Fiches du Cinéma) en compagnie de Delphine Rivet (Konbini), Émilie Semiramoth (Vanity Fair, Glamour) et Éric Bouche (Télé Star).
Enregistré le 8 janvier 2018 à l’Antenne Paris (10, rue la Vacquerie 11e). Production : ACS / Joël Ronez. Moyens techniques : Binge Audio/L’Antenne Paris. Réalisation : Jules Krot. Chargée de production et d’édition : Camille Regache. Générique : extrait de « Television » de Pinche.Negro.Beatz (Creative Commons License). Un Épisode et J’arrête est un podcast de l’Association française des Critiques de Séries en partenariat avec Binge Audio.
Visuel : Star Trek : Discovery © CBS
J’ai été en désaccord quasi tout du long des podcasts avec tous les intervenants au moins une fois (Eric, t’a réussi le grand chelem d’voir l’avis diamétralement opposé au mien à chaque fois, sans faute) 😉
J’adore les passages en Klingons, l’effort de linguistique est pour moi un régal, l’apprentissage de la langue, le travail sur le fond de la gorge pour donner des sonorités différentes de simples lecture de syllabes random, c’est du vrai travail de passionné.
Le fait que le générique sois long: super, surtout vu sa beauté. Marre des génériques en trois/quatre plan, ici la musique se déploie doucement, on entre progressivement dans un autre univers tout en douceur.
Les klingons des brutes guerrières caricaturales… à part deux épisodes de l’époque ringarde de Shatner, juste non, c’est tout le contraire, une société basée sur la notion d’honneur via le combat certes, ça n’en fait pas des simples brutes épaisses décérébrées, sous prétexte que leur système est féodal.
Le nouveau design des klingons, vous détestez, j’apprécie, bon c’est une question de goût. Dans l’absolu mon design Klingon préféré reste celui de TNG avec les trench-coat et les chaussures de ski metallisés, mais le design actuel est quand même supérieur à celui de TOS.
Les idéaux de starfleet balayé pour un va-t-en guerre systématique… l’épisode pilote prend bien le temps d’expliquer que pour EVITER la guerre, il faut s’adapter au langage de l’adversaire, en l’occurence avec les Klingons, une démonstration de force. Burnham ne dit jamais de réduire les autres espèces en esclavage comme les terrans de l’autre univers, pas du tout. C’est le fait de ne pas parler le même langage qui entraîne la guerre.
De même, si « la fin justifie les moyens » était subitement devenu le credo de la fédération, alors Burnham n’aurai pas hésité à abattre Saru lorsqu’il était possédé par l’esprit apaisant de la planète dont j’ai oublié le nom (première partie de la saison). Et elle ne se serait pas embarassé à tenter de sauver les rebelles (dont des klingons) de cet univers.
Bon je reprend le podcast, ce commentaire j’ai été obligé de le sortir à seulement la moitié, trop de choses à commenter.
bon, j’avais PRESQUE tout dis 😉
« tilly c’est des blagues à deux balle », « tng c’était drôle »….
Là, clairement je pense que la nostalgie embellit BEAUCOUP de choses, l’humour de tng, bah c’était l’humour des séries de 90 quoi, avec le gros éclat de rire à la fin de l’épisode PAF générique.
Tilly sonne beaucoup plus juste et humaine, là où tng ça faisait vraiment la grosse blague bien forcée.
Des tilly, j’en connais irl, des acteurs de tng, j’en ai vu dans des mauvaises pièces de théâtre (bon pas toi Patrick Stewart évidemment).
ça a juste méga mal vieilli, pour ne pas dire que c’est super forcé. Heureusement, effectivement Data sauve les meubles à ce niveau-là. Comme vous le signalez, au bout de deux à trois saisons…