
DOCTOR WHO 7×14 – The Name of The Doctor (Critique de l’épisode)
‘‘He left me, like a book on a shelf. Never even said goodbye. He doesn’t like endings.’’
Madame Vastra, Jenny et Strax sont piégés par la Grande Intelligence et enlevés devant Clara et River Song, impuissantes. Clara rapporte les faits au Docteur, et le message qu’on lui a confié : pour sauver ses amis, le Docteur doit se rendre là où il ne devrait surtout pas aller. A Trenzalore, l’endroit où se trouve sa tombe. Celle-ci ne peut-être ouverte que si le Docteur livre à voix haute un secret : son nom. Mais celui-ci en cache un autre, aux conséquences véritablement terrifiantes.
C’est le troisième épisode de fin de saison écrit par Steven Moffat. Comme les deux précédents, celui-ci pose un défi à l’auteur de critique que je suis. « The Wedding of River Song » menaçait de s’écrouler sous la masse d’histoire compressée en un seul épisode, et souffrait d’une résolution de mystère qui tenait de l’anti-climax, voire selon certains de la véritable déception. Émotionnellement il demandait au spectateur d’adhérer totalement et sans conditions à l’histoire d’amour entre le Docteur et River Song, quand bien même celle-ci avait été racontée en avance rapide, de façon chaotique, au fil de la sixième saison.
« The Big Bang », le final de la cinquième saison, était quant à lui une aventure très satisfaisante sur le plan émotionnel, mais au prix de raccourcis énormes dans la narration, et d’une pluie de deus ex machina.
« The Name of the Docteur » rassemble pas mal de ces qualités, et de ces défauts. La difficulté qu’il me pose, c’est aussi que je pressens que le texte que je vais écrire sera au final bien plus dur que ce qui a été mon sentiment à l’issue de son visionnage. C’est l’inconvénient de ces retours critiques. C’est par nature un exercice dans lequel la raison a l’avantage sur l’émotion. Et la raison n’est pas tendre avec cet épisode. Pour autant, oui, j’ai pris du plaisir en le regardant. Pas que du plaisir. Il y a aussi eu des agacements et de la frustration, même lorsque j’ai vu l’épisode la première fois. Mais du plaisir, quand même.
Alors essayons d’avoir un mot pour l’émotion et le positif, d’abord. Voir Clara se balader au milieu des anciens Docteurs, dans cinquante ans de mythologie Whovienne, depuis le point de départ, jamais vu jusqu’ici, de cette aventure – le vol du Tardis par le Docteur –, était un vrai bonheur. Malgré les limites techniques qui, pour le coup, avaient certainement moins à voir avec la baisse importante de qualité des effets spéciaux cette année (signés pour cet épisode par Stargate Studios, The Mill ayant fermé sa division TV) qu’avec la nature de la tâche. Soit incruster des images vidéo basse résolution enregistrées sur des bandes il y a des décennies au milieu des images numériques haute définition d’aujourd’hui. Dans ces moments là, le fait que Doctor Who n’ait jamais été filmé sur pellicule se révèle une vraie difficulté.
L’adieu du Docteur à River Song m’a absolument bouleversé. Comme le mariage, qui symbolisait la pleine acceptation de River par le Docteur comme son égale, m’avait déjà bouleversé. Malgré des limites (auxquelles je faisais allusion plus haut et sur lesquelles je vais revenir), j’ai toujours adhéré pleinement, et au personnage de River Song, et à cette relation. Je suis fasciné par la profondeur de jeu d’Alex Kingston, et je trouve qu’elle amène toujours Matt Smith à son meilleur niveau.
Beaucoup de choses indiquent que cela pourrait être l’apparition finale de River dans la série (au-delà de la thématique des scènes, la dernière réplique de River, ‘‘Goodbye sweetie’’ est le parfait reflet de la toute première qu’elle a prononcé, ‘‘Hello sweetie’’, en arrivant dans la Bibliothèque). Si c’est bien le cas, elle va beaucoup, beaucoup me manquer. Dans une époque de la série qui manque désespérément de chair et de cœur, Kingston en apportait gratuitement même, je crois, quand Moffat n’en écrivait pas.
Pour finir sur ce qu’il y avait de plus formidable dans cet épisode, notons cette idée que le résidu d’un Time-Lord mort soit une sorte de faille béante dans l’espace-temps, une trace des altérations qu’il a laissées derrière lui, est réellement originale et brillante. Est-ce que tout cela est exploité à sa juste valeur ? C’est sans doute une autre question. Mais au moins nous avons affaire à un concept fort et nouveau, qui apporte quelque chose à la série. Soit une chose que Steven Moffat ne nous avait plus donné depuis déjà un certain temps.
Je ne sais pas si c’est une prise de conscience personnelle, si on lui a sonné les cloches ou bien s’il s’agit simplement d’un signe de plus de son extrême fatigue créative. Toujours est-il que Steven Moffat semble avoir tourné le dos à ces épisodes à la densité si extrême qu’elle était souvent excessive. Dans toute cette saison, seul « The Angels Take Manhattan » s’aventurait dans ce genre de territoire, et encore restait-il raisonnable de ce point de vue. Le problème, c’est que maintenir un niveau de densité narrative respirable n’est probablement pas tout à fait compatible avec l’idée de season finale en une seule partie de 45 minutes.
La conséquence, c’est la structure bizarre de « The Name of the Doctor », c’est-à-dire celle d’un gigantesque climax posé sur une introduction, sans développement au milieu. J’ai l’impression d’avoir mangé trois radis en entrée, puis douze parts de gâteau au chocolat en guise de plat de résistance ET de dessert. Pour écrire ce menu très déséquilibré, on nous présente des supposés raccourcis qui sont surtout de véritables absurdités. Sans même rentrer dans les questions de qui a mis là cette fausse tombe de River Song, quand, comment et pourquoi, constatons simplement que lorsque arrivent les Whisper Men pour les amener à l’intérieur du Tardis devant l’entrée de la tombe, le Docteur et Clara s’enfuient afin d’arriver… et bien exactement là où les Whisper Men voulaient les emmener de toute façon.
Pourquoi ce rebondissement inutile ? Sans doute parce que Steven Moffat a besoin de dissimuler sous l’apparence d’une résistance du Docteur ce qui devient vite évident lorsque l’on y pense. Le scénariste a besoin que le Docteur et Clara arrivent devant la ‘‘dépouille’’ du Docteur. Alors il les y mène, même si c’est en dépit de la logique et du bon sens.
Car dans « The Name of the Doctor » tous les personnages agissent en suivant des motivations parfaitement incompréhensibles, quand elles ne sont pas le contraire absolu de ce que nous avons toujours su d’eux.
Passe encore que le Docteur soit prêt à risquer l’univers pour le trio Vastra, Jenny, Strax. Le lien émotionnel qui relie le Docteur à ces personnages est bien plus énoncé que ressenti, mais c’est là le défaut majeur connu de l’écriture de Steven Moffat. Comme il est absolument incapable d’écrire l’évolution émotionnelle d’un personnage, ou d’une relation entre des personnages, ce genre de chose se passe toujours hors de notre vue, pendant les ellipses, entre deux épisodes. C’est terriblement frustrant, puisque ces évolutions sont justement le cœur de l’art de la série télé, ce qui me fait réaliser peu à peu que Steven Moffat est un écrivain génial qui travaille pour le mauvais média – ou en tout cas qui devrait se limiter à l’écriture de séries limitées et bouclées comme Sherlock, ou de miniséries comme Jekyll. Malgré cela, j’ai réussi à adhérer à la relation entre Le Docteur et River Song, parce que comme celle-ci était au cœur d’un mystère, le personnage est revenu suffisamment souvent pour que cet amour s’incarne (le scénariste, encore une fois, doit aussi une fière chandelle à Alex Kingston). Mais le trio Victorien n’a pas eu cet avantage.
La vérité est aussi que le Docteur sème beaucoup de cadavres autour de lui, même s’il y a moins de morts sous Steven Moffat qu’il n’y en avait sous Russell T Davies. Vu l’incroyable danger que représente sa tombe, je ne suis pas si sûr que cela qu’il prendrait le risque de s’y rendre sans une motivation émotionnelle un peu plus travaillée.
Passe encore, aussi, que la Grande Intelligence soit un ennemi purement fonctionnel sans aucune densité (malgré deux précédentes apparitions cette année, aussi peu mémorables l’une que l’autre). Les motivations qu’il énonce, copiées à l’identique sur celle de Madame Kovarian dans « A Good Man Goes To War », tiennent avant tout du prétexte. Il faut reconnaître que Steven Moffat était face à un défi : trouver dans l’histoire de la série un ennemi qui soit une entité unique (par opposition aux races comme les Daleks ou la Sontarans) qu’il puisse sacrifier définitivement. Peut-être la Grande Intelligence était-elle la moins mauvaise des solutions.
Par contre, que la soit-disant Grande Intelligence se sacrifie en laissant derrière lui, non pas un, ni deux, ni trois, mais carrément quatre amis du Docteur en vie et en mesure de le suivre pour effacer ce qu’il vient de faire, voilà qui insuffle un gros doute sur la réalité de cette intelligence (et dévoile un scénariste peu regardant sur la logique)
Là où le bas blesse jusqu’à l’impardonnable, c’est lorsque l’on nous révèle que c’est River Song qui ouvre la tombe. Pourquoi diable ferait-elle cela ? Elle sait pourtant bien que la Grande Intelligence va pouvoir se servir de ce qu’elle contient pour réécrire l’histoire du Docteur, et donc supprimer leur relation, leur amour, leur mariage.
C’est précisément ce que River a toujours voulu préserver, à n’importe quel prix. Dans « Forest of the Dead » elle a préféré mourir plutôt que de laisser changer ce passé. Dans « The Wedding of River Song », elle a mis en danger tout l’univers et effectué l’impossible, effacer un Point Fixe, pour la même raison. Encore moins logique, quelques minutes tard, elle essaie de persuader Clara de ne pas se sacrifier – ce qu’elle a pourtant fait elle-même – pour rétablir l’histoire.
C’est toute cette scène avec Clara qui fonctionne d’ailleurs à fronts renversés. Le plus étrange, c’est que même s’il ne les suit pas, Steven Moffat a les bons instincts. Le prélude qu’il a écrit pour cet épisode, « She Said, he Said », soulignait que le Docteur et Clara ne se connaissent absolument pas l’un l’autre – pas plus que nous ne connaissons nous-mêmes Clara, figure hâtivement brossée et dotée de très peu de caractéristiques propres autres que celles apportées par l’excellente actrice qui l’incarne.
Il me semble évident que cette scène aurait du être celle d’une Clara ne comprenant pas pourquoi elle devrait se sacrifier pour ce Docteur qu’elle ne connaît pas et qui lui a menti, et refusant de le faire tandis que River aurait essayé de l’en convaincre. Là, le tragique du destin de Clara aurait pu générer de la véritable émotion, d’autant que les sentiments des personnages seraient apparus réalistes, crédibles. Clara aurait gagné de l’épaisseur au lieu de n’être qu’une marionnette.
La cohérence psychologique des personnages atteint peut-être son point le plus bas, mais ces symptômes sont présents depuis plusieurs années, et ne sont donc guère surprenants. Il y a un autres point sur lequel ma déception devant « The Name of the Doctor » était totalement inattendue.
S’il y a une chose dont je croyais Steven Moffat capable, c’est de tenir sa propre mythologie, son intrigue feuilletonnante. J’ai tenu bon longtemps quand certains avaient déjà exprimé des doutes. Mais là, force est de reconnaître que ce que le scénariste semblait avoir construit s’écroule comme un château de cartes.
Ce à quoi nous avons assisté sur Trenzalore n’entretient qu’un rapport distant avec ce que Dorium avait annoncé à la fin de « The Wedding of River Song ». Soit, pour mémoire :
‘‘Le Silence doit s’abattre quand la question sera posée. Vous êtes un homme avec un passé long et dangereux, mais votre futur est infiniment plus terrifiant. Sur les champs de Trenzalore, à la chute du Onzième, alors qu’aucune créature vivante ne pourra mentir ou s’abstenir de répondre, une question sera posée. Une question qui ne doit surtout jamais trouver de réponse.’’
Mais le rôle joué par l’ordre du Silence dans cette histoire devient parfaitement incompréhensible. Doit-on comprendre qu’il s’agissait de gentils qui voulaient empêcher la destruction de la time-line du Docteur et de ses victoires (cachant cet objectif à leurs employés comme Madame Kovarian, elle parfaitement en phase avec le plan de la Grande Intelligence ?). Dans ce cas, le plan initial du Silence, qui consistait à tuer le Docteur avant qu’il n’atteigne Trenzalore en faisant exploser son Tardis – ce qui provoquait justement la destruction de l’Univers qu’ils seraient censés vouloir éviter – apparaît à son tour comme parfaitement idiot.
Je ne crois pas à une résolution miracle dans la suite: difficile d’imaginer que toute cette continuité soit adressée dans un épisode spécial célébrant le cinquantenaire de la série, qui sera regardé bien au-delà du cercle de fans. Je ne crois pas à une solution-fuite en avant, qui imaginerait que le plan du Silence se référait à une visite future du Docteur à Trenzalore (car comme elle aboutit à un cadavre de Time-Lord, on voit mal comme la série pourrait la mettre en scène). Alors force est de reconnaître que l’intrigue tentaculaire de Steven Moffat est un vaste foutoir dénué de sens, perpétuellement rebooté pour se décharger de tous les éléments de continuité que le scénariste, dépassé, n’arrive plus à gérer.
A ce niveau, on n’est pas loin du crash narratif de la dernière saison et demie de Battlestar Galactica, à ceci prêt que Moffat essaie de jouer à l’illusionniste et de nous embrouiller, plutôt que d’assumer cyniquement qu’il ne sait pas où il va et se fiche de nous, comme l’ont fait Moore et Eick.
En tout état de cause, cette contre-révélation fait dramatiquement baisser mon intérêt pour la suite du run de Moffat sur la série, qui piquait déjà en flèche depuis le début de cette saison ratée, de loin la plus mauvaise depuis le retour de la série. Son retour à des intrigues bouclées dans chaque épisode – dont je ne crois pas un instant qu’il lui a été imposé par l’extérieur – prend en tout cas soudainement nettement plus de sens. C’est un aveu d’incompétence, tout simplement.
Pour la même raison, je suis aussi inquiet à l’idée que Steven Moffat aille mettre son nez dans la Time War. Car, même si rien n’est véritablement confirmé, j’ai bien le sentiment que c’est de cela qu’il est question, la découverte par Clara, lors de son exploration du Tardis, d’un livre sur la Guerre du Temps, pour remettre cet événement dans les mémoires, apparaissant comme un indice probant. C’est une jolie page de l’histoire de Doctor Who, que Russell T Davies maîtrisait parfaitement, et que je n’ai pas envie de voir maltraitée ou rendue totalement incohérente.
Reste que la révélation de l’existence d’un Docteur oublié, d’une incarnation qui serait le Docteur 8½, déchue du droit de porter son nom, est excitante.
Dommage que le cliffhanger soit si mal amené, si mal écrit, qu’il faille recourir à une explosion assez vulgaire du quatrième mur pour la rendre compréhensible. Ça m’a semblé si ridicule, j’ai eu l’impression qu’on était passé à deux doigts de Steven Moffat lui-même poussant John Hurt hors du cadre pour s’adresser à la caméra et vanter lui-même son rebondissement-qu’il-est-trop-génial-que-c’est-de-la-bombe-que-tu-vas-le-regarder-le-Special-des-cinquante ans.
Oui, je vais le regarder Steven…
La saison 8, à venir à l’automne 2014, dont tu seras encore showrunner ? Franchement, là, maintenant, tout de suite, je ne suis pas sûr. Mais ne m’en veux pas si je ne dis pas au revoir. Je n’aime pas les fins. Surtout quand elles sont amères.
« The Name of the Doctor » nous sert des choses formidables, que tout fan a toujours rêvé de voir : toute l’histoire de cinquante ans de série qui s’entrechoque, les multiples Docteurs qui se croisent, une révélation finale sidérante qui fait trembler la mythologie telle que nous la connaissions. Mais il le fait dans une histoire brinquebalante, pleine de raccourcis éhontés, et qui trahit – pour ne pas dire sabote – tous les personnages pour arriver à ses fins. A mesure que mon premier visionnage s’éloigne, j’avoue que l’agacement prend le pas sur le plaisir. En d’autres termes, même dans la création, je ne pense pas que la fin justifie les moyens.
J’ai la mémoire qui flanche
Le thème de la mémoire a traversé de nombreux épisodes de cette saison. Le plus significatif de ces multiples moments étaient celui de « The Snowmen » où le Docteur avait oublié avoir déjà affronté la Grande Intelligence par le passé. J’étais persuadé que tout cela construisait quelque chose, serait expliqué par une action, amènerait à une révélation. Et rien. En fait, tout cela n’avait probablement pour but que d’expliquer préventivement une incohérence causée par la rétro-continuité inventée par Steven Moffat. Pourquoi le Docteur ne se souvient-il pas d’avoir croisé Clara plus souvent, notamment quand elle l’a conseillée sur le Tardis à voler ? Parce qu’il a la mémoire qui flanche, voilà tout!
A venir au Daily Mars
J’ai envie de tirer un bilan de Steven Moffat à la tête de Doctor Who. Je reviens dans quelques jours avec un article dans lequel je me demanderais comment le brillant scénariste qu’il est peut-il faire un showrunner si médiocre.
Je serai bien moins sévère pour une fois. J’avoue ne pas être assez point dans la mythologie de Doctor Who pour connaître tous les tenants (pas Tennant ahaha) et aboutissants de la série. J’ai juste enfin pris du plaisir, et j’ai trouvé un minimum de cohésion. Il existe bien sur des incohérences, comme à chaque fois dans Doctor Who, mais au moins ici, cela est fait au service de l’émotion. Clara devient enfin plus que la simple « impossible girl », qu’un simple robot tandis que les scènes entre le docteur et River sont très réussies.
La fin est quant à elle assez géniale et excitante, et arrive à point nommé pour rendre enfin intéressant le 50ème anniversaire à venir.
Je viens de regarder « The name of the doctor » moi c’est l’opposé j’ai absolument adoré l’épisode un des meilleurs depuis le retour de la série en 2005. J’ai trouvé l’épisode très émouvant et pleins d’action et de cohérences comme j’aime chez DW 🙂 et la fin est pour moi est incroyable ! C’est vrai qu’on ne sais pas tout mais on en sais suffisamment pour tout comprendre pourquoi ne pas y avoir pensé plutôt, tout est tellement plus clair maintenant, sa paraissait tellement logique que je n’y ait jamais pensé par rapport a son nom ! Moffat a été brillant sur ce coup j’attend l’épisode anniversaire des 50 ans avec énormément d’impatience sinon je vous est trouvé très dur avec l’épisode que j’ai trouvé excelent !
Je ne suis pas le seul à être déçu de cet épisode tant attendu !
Je dois avouer que savoir le nom du Docteur m’est complètement égal mais je pensais que cet épisode un pilier de la série…
A part la discussion entre le Docteur et River et la fin de l’épisode, tout le reste était facilement oubliable !
C’était sûrement une bonne intention de voir Clara avec les anciens Docteurs mais que c’était laid, ça m’a rappelé les effets spéciaux de Once Upon A Time !
J’aurais préféré revoir le Silence au lieu des Whispers !
Trenzalore le lieu de la bataille finale reconverti en cimetierre soi-disant glauque…
Quand j’ai vu le Tardis géant, j’ai rigolé tellement c’était moche et originale !
Seul son mystère rendait Clara intéressante !
La Grande Intelligence, méchant sans saveur.
Quand au trio, ils sont juste là pour remplir l’épisode !
L Docteur dit à Clara que c’est un Docteur oublié mais pour enfoncer le clou »
Je vais devoir attendre l’épisode spécial des 50 ans pour revoir mon opinion sur cet épisode !
Je réécris ma phrase :
Le Docteur dit à Clara que c’est un Docteur oublié mais pour enfoncer le clou « John Hurt as the Doctor » !
Malgré ses défauts j’ai bien aimé ce finale. Le montage de Clara croisant les différentes incarnations du Docteur a fait bondir mon petit coeur de fanboy.
Je me suis souvent plaint du manque d’émotions ressentis devant les épisodes de Moffat mais j’ai été cette fois très satisfait entre le passage où le Docteur se met à pleurer quand on lui parle de Trenzalore (Matt Smith quel acteur !) et les adieux à River.
Donc John Hurt serait le Docteur ayant combattu durant la Time War ? C’est vrai que les différents indices pourrait le laisser croire mais j’ai du mal à comprendre en quoi c’est le plus grand secret du Docteur. On est tous au courant des actes qu’il a pu commettre (double génocide). En quoi est-ce un secret ?
Serait-il alors le Valeyard (mentionné par The Great Intelligence) ? Cela pourrait expliquer pourquoi Clara ne l’a pas rencontré (incarnation future). Le scénario du 50ème anniversaire pourrait montrer une alliance entre Ten et Eleven pour lutter contre lui et modifier le futur (Time can be rewritten…) ?
En tout cas, ça fait longtemps que je n’avais pas attendu un épisode de Doctor Who avec autant d’impatience.
A propos du montage de Clara croisant tous les Docteurs et de la résolution de ce « mystère », moi aussi je n’ai pas pu m’empêcher de jubiler un petit peu devant les images, mais bizarrement j’ai trouvé ça assez irrespectueux de l’héritage de la série. Ce qui a permis à Doctor Who de durer si longtemps, c’est qu’elle sait aller de l’avant, et si l’histoire se met à se réécrire à la guise de chaque showrunner, j’ai peur que la cohérence de l’ensemble ne frôle l’implosion…
On peut voir les choses de façon moins embêtante que cela:
d’abord la Grande Intelligence a changé tous les épisodes passés, puis Clara est repassée derrière et les a remis comme avant. Donc dans l’absolu il n’y a aucun véritable changement de la continuité passée.
Je comprends ton ressenti. Frôler l’implosion, c’est un peu le risque d’encourt tous les personnages possédant une longue mythologie. Chaque showrunner veut laisser sa trace. C’est le même problème que rencontrent les personnages de comics après 70 ans d’existence.
Mais je pense que c’est le temps et la qualité des modifications qui vont décider de ce qui restera ou non dans la continuité. Par exemple, est-ce que quelqu’un se rappelle que dans le téléfilm, il est dit que le 8ème Docteur est à moitié humain ? Non et tant mieux !
D’accord, dans cette optique pas de réel bouleversement. Reste la séquence du vol du Tardis, avec une vraie interaction entre le Docteur et Clara, et qui influe sur les répliques du style « You didn’t chose me I chose you » de Idris dans The Doctor’s Wife. Et pour chercher la petite bête, Clara a l’air d’apparaître dans ces épisodes pile au moment critique, avec en tête sa mission précise « je dois sauver le docteur », alors qu’on a eu dans Asylum et Snowmen une Clara qui était un vrai personnage différent de la Clara du 21ème siècle, c’est tout de même curieux… Enfin je crois que pour apprécier l’ère Moffat, il ne faut pas chercher la petite bête, c’est mon erreur !
Browncoat, je suis d’accord qu’il est impossible de maintenir une cohérence totale sur des personnages si riches et si vieux. N’empêche que pour l’ascendance humaine du docteur, le nombre de régénération etc. on part de simple répliques, faciles à contourner par des artéfacts scénaristiques ou en les ignorant simplement. Là on a une modification qui est l’objet d’un épisode et même d’un personnage et d’une saison entière, c’est bien plus difficile de passer outre !
Je partage complètement ton avis sur cette saison Sullivan, et même tes reviews me consolent parce que partout ailleurs c’est loin d’être le même son de cloche ! Les reviews du Radiotimes sont dithyrambiques, les audiences toujours excellentes et la moyenne de cet épisode au poll de Gallifreybase est l’une des meilleures depuis trois ans… Je suis effarée par les lacunes scénaristiques du run de Moffat (tu soulèves très justement le problème de l’ordre du Silence qui n’a absolument AUCUN SENS, j’ajouterai que les Whispermen n’ont aucun intérêt si ce n’est imposer le quota de creepy qui semble être devenu la règle dans les épisodes de Moffat) et je suis franchement perplexe de voir que la majorité des « whovians » passent au dessus de tout ça et crient au génie.
Alors certes, c’est divertissant à regarder, parce que c’est joli, avec des jolis concepts et des jolis one liners, mais tant que les paradoxes et mystères à rallonge passeront avant la cohérence et les personnages, je crois que ça ne fonctionnera plus sur moi.
Je serai bien moins sévère que toi sur cet épisode car je l’ai beaucoup aimé. Mais que veux-tu, je suis faible : un souffle épique, une scène émouvante entre le Doctor et River Song, mes musiques préférées dans la BO et j’occulte complètement les facilités et errements scénaristiques. Pour moi, ce season finale fait le job : expliquer le mystère de The Impossible Girl et donner envie de voir la suite.
Oui, le plan avec John Hurt était ridicule à souhait. Oui, cette saison est avant tout un terrible gâchis. Et j’en écris plus dans mon billet qui sera publié cet après-midi (oui, je fais du teasing éhonté pour mon blog, so what ?).
Automne 2014? Pas printemps?
C’est officiel?
Matt Smith a annoncé que le tournage de la saison 8 commencerait en décembre 2013 ou janvier 2014. Il est donc impossible qu’ils soient prêts pour le printemps.
Mais pas de changement d’équipe a l’horizon, donc?
(vu les scores apparemment…)
Moffat est confirmé et Smith aussi, donc (même si, pour ce dernier, dans l’absolu rien ne dit qu’il fasse la saison complète. Si la saison est encore coupée en deux, il pourrait partir au milieu).
Il n’y a pas de problème d’audience. Il y a un décalage vers le visionnage différé à la place du direct, mais c’est une tendance lourde pour toutes les fictions. En audience consolidées (live et J+7, qui sont les seules qui comptent pour la BBC puisqu’il n’y a pas de publicité) Matt Smith est devenu récemment le premier Docteur à avoir 11 épisodes consécutifs au dessus des 7 millions de téléspectateurs. (Tous les épisodes de The Wedding of River Song à Cold War ont fait plus de 7m).
Et encore, ces audiences consolidées ne tiennent pas compte des visionnages en ligne sur le iPlayer, qui rajoute 1 à 2 millions de téléspectateurs de plus.
Je corrige, il manque la fin de ma phrase: le premier Docteur depuis Peter Davison, le 5e Docteur dans la première moitié des années 80.
Ok, merci pour la précision.
J’avais lu qu’ils tournaient le Christmas Special en septembre, j’imaginais qu’ils enchainaient directement avec la saison 8.
Épisode qui m’a plutôt déçue, surtout dans la résolution de l’histoire River/Doctor. Je trouve ça facile ce « au revoir » dans le sens ou dans l’épisode de la bibliothèque on ne peut s’empêcher d’imaginer qu’il trouvera une solution, et la récupèrera du hard-drive. Sinon, comment aurait-il pu la laisser partir? Sans essayer plus encore de la sauver? Et est-ce que ça veut dire que le Doctor n’a plus son sonic screwdriver? Bref, adieu trop rapide à River et bam passons à Clara… Et ou est le silence?!!!!
Pareil, vision mitigée, comme la fin de Amy et Rory : trop rapide sur un seul épisode. Où est passé la montée en puissance des season finale d’antant ? Le seul moment qui m’a fait frissonner comme à l’époque : l’intro fan-service à travers les âges de DW (et on a même pas aperçu l’ombre de la queue d’un manteau brun ou d’une converse… déçue que je suis !)
Note à je ne sais plus qui : argh non plus de demi saison, pitié ! Ca ne prends pas comme mayonnaise !
Sullivan, allez vous revenir sur la présence de la musique et Murray Gold sous l’ère Moffatienne dans votre bilan ? J’aurais aimé avoir votre avis depuis celui laissé lors de la saison 5 sur le Village.
Pardon, le « je ne sais plus qui », c’était Sullivan. J’ai lu trop vite tous les commentaires, et n’ai plus retenu qui a écrit quoi. ^^
une fois de plus j’arrive en fin de débat, bien que je n’ai pas grand chose a dire de plus que ce qui a été noté avec brio.
Ce season final , agréable mais comme toi Sullivan , je ressens encore une fois un episode boosté par les idées en pagaille et non développées . C’est la marque de fabrique de cette saison.
De grand moment d’intensité dramatique (River – la mort de la servante (enfin pas longtemps), la souffrance du Dr, le sacrifice de Clara…) bref tout aurait été si parfais si on avait pas eu ce spolier en début d’épisode sur Clara qui gâche tout. tout l’épisode tendait a donner une solution à l’énigme clara, et en fin de compte on nous la balance en pleine tête au début, comme ça , sans explication….on nous la re-sert en fin d’épisode pour être sûr qu’on a bien compris (au cas ou) et on place un cliffhanger sorti de nul part pour préciser qu’on en sera plus en Novembre.
Ce qui me fait le plus de mal dans ce saison final , c’est vraiment l’idée que le développement la popularité du Dr WHO (depuis Matt Smith)dans le monde a profondément impacté la série en terme de qualité. La saison 6 m’avait profondément marqué et les aventures des Ponds ,avaient donné à DW une dimension nouvelle pour moi. La saison 7 marque une transition ratée jusque dans on final qui semble indiqué que la Saison 8 sera meilleure ou plus dense en terme d’intrigue.
Mais personnellement, je n’y crois pas, sur les 12 futurs épisodes, on va encore se taper des histoires baclées, on va attendre 1 bon episode.
En tous les cas je te remercie pour ce suivi de cette saison et tes critiques très documentées qui me font remarquer certains défauts de la série, ou m’informe sur l’univers du Dr.
A bientot
Je suis d accord avec vous, il aurait peut être fallu améliorer un peu les idées. Mais âpres si vous voulez vraiment les améliorés a fond et c est ce que vous demandez, on finit au final avec 400 épisodes par saison, et pour les scènes d amour franchement vous n avez qu’a regarder des séries comme plus belle la vie ou autres du même style ! Je pense que malgré quelque erreur, cette saison est très réussis.
PS: vous aimez pas vous ne regardez pas, ou alors financez d autre épisode pour étoffé l’histoire.
Alors ça, si c’est pas de la réponse idiote et non-constructive…
Moi non plus je n’éprouve aucune affection pour cette dernière saison, je la trouve globalement mauvaise, pleine d’incohérences, ou pire sans aucun investissement émotionnel, ça ne m’empêche pas de pouvoir continuer à affirmer sans hésitation que Doctor Who est l’une de mes séries préférées (si ce n’est même la première dans mon coeur). Il y a des saisons derrière et surtout l’espoir que les suivantes reprendront du poil de la bête.
Enfin bon, les remarques du genre la France tu l’aime ou tu la quitte…voilà quoi…
Perso je pense qu’il est en fait un peu trop tôt pour dire si « the Name of the Doc » est bien ficelé ou pas .
C’est un double épisode et nous n’avons pas encore vu la seconde partie !
c’est comme regarder le 1er épisode de la Bibliothèque et sans avoir vu la suite , débouler et dire :
« ouais sympa , River ouais … »
Soyons patients , je suis convaincu que une fois qu’on aura vu la suite on dira :
« POwwww comme c’est bon , Moffat est très malin !! »
Là vous tirez des conclusions de choses dont vous ne comprenez pas encore le sens .
Pardon si je peux paraître agressif mais je me répète , on ne peux pas encore juger si ça tient la route ou pas puisque qu’il nous manque la moitié de l’histoire .
Alors ok on sait pourquoi Clara était dans l’Asyle des Daleks , on a vu les Adieux entre River Song et le Docteur .
Moi aussi ça m’a fait quelque chose 🙁
J’adore River Song , c’est le personnage le plus compliqué qui m’ait été donné de voir dans une série !
Je me suis beaucoup penché sur sa Timeline , des heures et des heures de recherches , c’est un truc vraiment tordu !
Mais je pense avoir tout remis dans l’ordre , également le moment où le Docteur lui révèle son nom .
Qui pour moi s’est passé juste sous nos yeux mais on ne s’en est pas rendu compte .
En ce qui la concerne , Moffat a été plus que très intelligent !
Et même si je pense qu’on la reverra dans le prochain épisode , dans un flashback concernant la Bibliothèque , je crois moi aussi qu’on ne la verra plus , après les événements de Trenzalore .
Je n’ai rien contre personnes qui émettent des critiques mais il faut tout de même attendre d’avoir en mains tous les éléments d’une histoire , pour en apprécier la valeur !
Steven Moffat en mai: « I assure you I haven’t made the 50th the second part of a story, that would be insane ». / « Je vous assure que je n’ai pas fait du Spécial des 50 ans la deuxième partie d’une histoire, ce serait dément ».
Merci pour cette critique Sullivan. J’étais inconsolable de l’arrêt du Village en grande partie pour les critiques de Dr Who, ravi donc d’être tombé sur Daily Mars.
Critique très intéressante, et qui met bien le doigt sur l’ensemble des (énormes) défauts de l’épisode, et de la saison en générale (et m’a permis de comprendre pourquoi mon investissement sur la série diminuait cette année)
Juste un point pinaillage : si je suis d’accord pour dire que le plan des Silences est complètement abracadabrantesque, au moins pour moi la saison 5 et son TARDIS explosé est cohérente. J’ai toujours eu l’impression que les Silence avait fait exploser le TARDIS pour forcer le Docteur a se sacrifier pour le Big Bang 2 (et disparaître au passage, ce qui était le meilleur moyen de se débarrasser du problème Trenzalore d’ailleurs). La Pandorica est tout de même bien pratique pour le Big Bang 2, et on sait que les Silence peuvent manipuler facilement les autres races, donc ça me paraît plausible. Je pense qu’ils n’ont juste pas pris en compte Amy et sa capacité à faire revenir le Docteur.
Mais bon, ça n’excuse en rien le fait qu’ils veulent absolument empêcher les événements de Trenzalore mais sont même pas fou*** d’y poster des gardes, hein!^^
En tout cas, bonne continuation pour la suite! (et j’espère à bientôt pour de nouvelles critiques!)