
Les meilleures fusillades au cinéma, 1ere partie : introduction aux ballets ballistiques
En décembre 2011, votre site bien aimé (qui s’appelait encore à l’époque John Plissken of Mars), publiait une liste des 25 plus grandes fusillades du cinéma. Un exercice avant tout ludique, subjectif et dont la timeline avait été plus ou moins arbitrairement débutée vers la fin des années 60, lorsque la violence graphique s’est ostensiblement emparée de ce type de scène. L’article avait été décliné en deux parties, l’une s’efforçant au préalable de définir le périmètre du sujet (qu’est ce au fond qu’un « ballet ballistique » ?), la seconde portant sur le Top 25 proprement dit. S’apercevant avec horreur que ces deux articles étaient désormais prisonniers des tréfonds limbiques liés à l’ancienne vie du site (et privés de photo !), nous avons décidé de les remettre en avant en cette journée de Friday Top. Ce Top 25 n’a pas été réactualisé et depuis Noël 2011, d’autres fusillades ont certainement gagné leur droit d’intégrer ce classement mais nous vous laissons le soin de hurler aux oublis récents, ce sera justement l’occasion d’un débat ! En cette triste période où un cinéma d’action hollywoodien de plus en plus édulcoré a tendance à transformer les gunfights en paintball inoffensif, on se dit que finalement, notre Top 25 tient toujours la route et que les nouvelles fusillades épiques dignes des plus grandes du genre brillent par leur absence. Vous n’êtes pas d’accord ? Vous pouvez dégainer !
Débat aussi vieux que l’existence de la fiction elle-même et plus sensible encore depuis l’invention du cinéma : la description graphique de la violence, orchestrée d’une façon esthétique recherchant à stimuler le plaisir immédiat du spectateur, est-elle moralement condamnable ?
Sam Peckinpah, John Woo, John McTiernan, William Friedkin, Paul Verhoeven, Quentin Tarantino ou Brian DePalma, pour ne citer que la crème de l’Olympe des plus grands auteurs de bains de sang filmiques de l’Histoire, ont-ils été les complices irresponsables d’une banalisation séculaire de l’acte meurtrier ? Dois-je me sentir coupable parce qu’en tant que cinéphile, j’aime qu’un polar, un thriller ou un film dit d’action m’offre ce que je suis venu aussi chercher chez eux : des méchants et des gentils se tirer dessus avec du sang qui gicle, une caméra prima donna et un découpage implacable ? Ou bien la seule violence « moralement acceptable » à l’écran est-elle plutôt celle qui n’en fait pas un spectacle de cirque, comme chez Haneke, Pasolini, Noé ou même Fincher ? Dans Funny Games (Haneke), Salo… (Pasolini), Irréversible (Noé) ou Seven et Zodiac (Fincher), la mort et la souffrance sont exposées dans un style clinique dénudé de la moindre distance sans ralenti ou effet de manche et, souvent, parfaitement insoutenable. Lequel de ces deux « types » de violence est-il le meilleur moyen pour dénoncer la barbarie bien réelle dont l’Homme est capable sur ses semblables ?
Ces considérations relèvent strictement, au final, de la morale de tout un chacun. A titre personnel, j’ai toujours été plus à l’aise devant une représentation à distance raisonnable du naturalisme et de l’opéra graphique. Impossible de formaliser à quel moment j’ai l’impression de me retrouver devant un spectacle complaisant et malsain, où alors pas dans le cadre de ce blog, ce serait trop long. Je n’ai en tout cas jamais été choqué devant les fusillades de Heat, A toute épreuve, La Horde Sauvage, Die Hard ou Scarface alors même que ces films, chacun à leur façon, font de la violence un pur spectacle d’entertainment. J’aime voir la violence représentée à l’écran dans le cadre d’une fusillade. C’est un plaisir immédiat découlant des qualités de mise en scène ET d’écriture du film, qui aura su bâtir un crescendo aboutissant à ce moment de vérité pour des personnages incarnés dont le sort m’importe. Là, oui, j’y prends mon pied et cela ne me donne certainement pas pour autant envie d’aller saisir une Kalach’ pour tirer dans le tas et me défouler après le générique de fin. Mais passons sur cet inextricable débat pour survoler quelques repères factuels.
L’Histoire retient que les premiers impacts de balles sanglants en temps réel et dans un film américain en couleurs remontent à Bonnie & Clyde (1967). Son réalisateur Arthur Penn avait déjà pas mal défriché le terrain avec son très nerveux western Le Gaucher (1958) et surtout le tabassage snuff inouï de Marlon Brando dans La Poursuite Impitoyable (1966). Mais avec Bonnie & Clyde, il va pulvériser le point de non retour. Certes, en 1952, Andrzej Wajda avait déjà montré des impacts sanglants « réalistes » dans Génération, mais le film était en noir et blanc et relevait davantage de l’exception. Pour Bonnie & Clyde, le responsable des effets spéciaux Danny Lee inventa une nouvelle technique à base de pétards (« squibs » en anglais) fixés à des poches en plastique remplies de faux sang, dissimulés sous les vêtements des acteurs et télécommandés à distance. Le réalisme visuel sans précédent obtenu ainsi par Arthur Penn pour le massacre final des deux fugitifs fit hurler à l’époque bon nombre de critiques et d’associations familiales lui reprochant sa « complaisance ». Un réalisme tout relatif, puisque déformé par le prisme opératique du ralenti, accentuant le sentiment d’agonie des fusillés.
Pour la première fois, Penn brisait un tabou ultime aux Etats-Unis et même en Europe : la représentation en temps réel des effets physiologiques d’une blessure par balle. Au Japon, Kurosawa, inspirateur crucial des plus grands metteurs en scène occidentaux (Peckinpah, Coppola, Leone, Lucas…), avait déjà ouvert les vannes de la violence graphique avec les blessures sanglantes au sabre montrées dans Les Sept Samourais (1954),Yojimbo (1961) ou Sanjuro (1962). De son côté, Sergio Leone avait aussi poussé d’un cran le réalisme de la violence du « Wild West » dans sa « trilogie du dollar » (Pour une poignée de dollars ; Et pour quelques dollars de plus ; Le Bon, la brute et le truand). Mais même dans ces trois films, l’impact sanglant, avec point d’entrée et de sortie de la balle, n’était jamais directement montré dans les fusillades.
C’est dire le choc causé en 1967 par le véritable ballet d’hémoglobine final de Bonnie & Clyde, que va pourtant défendre bec et ongles le célèbre critique Roger Ebert au milieu de la polémique. Selon lui, dans une Amérique traumatisée par les assassinats en direct des frères Kennedy et la mort au quotidien de ses ados partis guerroyer au Vietnam, le public était largement prêt à accepter le Rubicon de violence franchi par Bonnie & Clyde. Arthur Penn fut également aidé dans son évangélisation macabre par l’assouplissement relatif du code de la censure américaine au cinéma avec l’arrivée, en 1966, de Jack Valenti à la tête de la Motion Picture Association of America (MPAA). Après Bonnie & Clyde, le spectateur, lui, en redemande.
Il sera comblé avec La Horde Sauvage, l’autre film qui, en 1969, fit définitivement basculer le cinéma américain dans une nouvelle ère graphique, initiée deux ans plus tôt par Bonnie & Clyde. Lourdement influencé par Les Sept Samouraïs de Kurosawa, Peckinpah affichait, sur le tournage de son western révolutionnaire, vouloir « enterrer » Bonnie & Clyde pour la scène de massacre final d’Agua Verde. Financé par Warner, le même studio qui distribua Bonnie & Clyde, La Horde Sauvage fit en tout cas très certainement exploser toutes les barrières de violence visuelle (hors la niche gore grand guignol des séries Z de H.G Lewis), dans le western comme au cinéma grand public en général. Comme on le verra dans le Top 30 à venir, le statut de chef-d’oeuvre de ce classique inaltérable ne tient bien évidemment pas qu’à la seule virtuosité de Peckinpah, mais aussi à la beauté du scénario signé Walon Green qui donne un sens bouleversant à la tétanisante fusillade cloturant le film.
Toujours est-il que dans La Horde Sauvage, l’usage du ralenti et du multi-découpage lors des affrontements, déjà expérimenté par Kurosawa, démultiplia l’impact sensoriel de ces scènes, bientôt surnommées « ballets ballistiques » par les spécialistes. Et il fit accourir en masse le public, qui acclama en salles Bonnie & Clyde et La Horde Sauvage mais aussi, dans la décennie suivante, Le Parrain, French Connection ou Taxi Driver. Depuis plus de 40 ans, cette curieuse double évolution contradictoire de « réalisme-isation »/sur-stylisation du gunfight a fait école chez les enfants et petits-enfants de Peckinpah, de Walter Hill à Tarantino en passant par John Woo, Carpenter, Michael Mann, Johnnie To, Roger Avary, Robert Rodriguez et aussi tout un chapelet de faiseurs plus ou moins doués. Pour le meilleur ou pour le pire certainement, qu’il s’agisse de la forme ou de la morale, mais foin de palabres : ici on ne va en retenir que le meilleur. A très vite pour le Top 30 – plus long à faire que vous ne pensez !
A SUIVRE : LE TOP 25 DES FUSILLADES AU CINEMA.
NB : L’excellent livre Sam Peckinpah’s The Wild Bunch, de Stephen Prince et Horton Andrew (Cambridge University Press) a servi de source pour certaines informations de cet article.
Alors là, vraiment hâte de voir ton Top 30! En tout cas ton introduction m’a donnée envie de découvrir (enfin) La horde sauvage, qui traine depuis un moment sur mes étagères (oui je sais, j’ai honte de ne pas l’avoir encore vu:-))!Nobody’s perfect comme disait l’autre…
Outres le fait que ça va être rigolo de voir ce top 30, je trouve ta relation entre fusillade et violence graphique, un peu bancale. Je n’ai pas vu Irréversible, ni Funny Games, mais pour ce qui est de Salo et surtout des films de Fincher, je ne pense pas que la violence soit dénudée de la moindre distance ou sans effet de manche.
Justement, les scènes de violence de ces films sont probablement autant mise en scène que n’importe quel ballets ballistiques. Si cette violence était montré de façon clinique, le résultat serait sans doute proche du documentaire ou du reportage. Nous voyons ses images presque chaque jour aux informations et peu d’entre elles restent gravées comme les images de Salo ou des Diables de Russell, ou les scène de crime de Seven.
Le fait même que ces scènes soient difficiles provient du fait même qu’elles aient été mise en scène de façon à provoquer chez le spectateur une réaction et à ce que cette réaction restent ancrée en nous. Elles ont donc le même but qu’une scène de fusillade et sont, pour ainsi dire, « construite » de la même manière et pour les mêmes raisons, mais elles ne sont pas là pour provoquer les mêmes réactions.
Bizarrement, même pour Bonnie & Clyde, le spectateur a toujours cette sensation, une sorte de suspense du désespoir, que les personnages vont s’en tirer. Sans doute parce qu’ils peuvent répliquer, qu’ils en ont les moyens et que nous n’assistons pas simplement à une mise à mort pure et simple, même si au final le résultat ne fait aucun doute. Il en est de même pour The Wild Bunch ou à l’intérieur du massacre final subsiste néanmoins un certain espoir.
Les films comme Salo, Les Diables ou Seven dans une moindre mesure, refuse tout échappatoire au spectateur. Plus de suspense, que du désespoir et la folie qui l’accompagne. C’est la raison pour laquelle ces scènes sont difficiles, oppressantes. Mais c’est aussi la raison pour laquelle elles ne sont en aucun cas dénuée d’effet.
Sheppard : c’est surtout vrai à propos de Hanneke qui filme la violence sans mouvement (dans Caché) voir même hors cadre (Benny’s video, le Ruban blanc). Noe dans Irreversible est plus subjectif, sa caméra tombe au sol dans la toute première scène, comme si elle avait échappé des mains d’une personne qui assiste à la scène.
Personnellement, ce sont justement ces scènes filmées comme on les verrait dans la réalité qui me marquent le plus, celles où les balles ne fendent pas l’air en sifflant (bruit d’écho dans un canyon qui est mal réutilisé dans beaucoup de films), celles où les victimes touchées tombent maladroitement, se traînent, sans esthétique ni musique. Quelques exemples : la fusillade de Elephant (bien que mise en scène façon FPS), Funny Games biensûr (pas vu la version US), et dernièrement The American (ouai, pas vraiment une fusillade qui dure 1/4 d’heure, mais quel final pour le film).
Mais comme toute règle a son exception, j’aime aussi beaucoup les montées de stress avant les grandes fusillades dont Quentin Tarantino a le secret (Pulp Fiction, Reservoir Dogs, et aussi Inglorious Bastards dans la taverne).
Be seeing you,
Mentine
D’ailleurs, en parlant de fusillades réalistes, j’aime beaucoup celles de Wyatt Earp qui démystifie complètement les duels de l’ouest. Notamment, le fameux règlement de compte à OK Coral ou le Coral fait 5 mètres et les mecs se tirent dessus dans la plus pure anarchie.
Etonnamment la scène de fusillade qui m’a le plus marquée est la course poursuite en voiture dans We Own the Night! C’est pour moi une des très rares expérience ciné à m’avoir littéralement coupé le souffle…
Ouais, mais c’est pas vraiment une scène de fusillade. C’est plus une course poursuite. ;b
ha moi je dis : ca se discute !
Je ne me rappelle pas d’une fusillade dans un film avec Jean Luc Delarue.
ca commence en course poursuite, mais la fin… bref je la mettrai bien dans mon top pour l’intensité de la scene et plus specifiquement du final
Oh non…
Si on fait une moyenne, ils passent plus de temps à conduire qu’à se tirer dessus. C’est une poursuite.
haha heat quel grand film ! c’est bien vrai que la fusillade après le casse est magnifique, dans les fusillades on compte les westerns? (ben la coup avec le chapeau dans le bon la brute et le truand c’est grand quand même…) faudrait mettre des limites à se qu’on entend par « fusillade » je pense. Si on pousse un peu je trouve la fin des tontons flingueurs (dans le jardin)absolument génial^^
Le vrai problème avec ça c’est le parallèle Verhoeven/Peckinpah…
Là où Peckinpah est révolutionnaire c’est qu’il filme la mort et pas tellement la violence. Des scènes de fusillade superbes on en trouve chez John Ford, je pense surtout à My Darling Clementine. Ford fait mourir Doc Holliday de manière figurative (balle suivie d’un plan de mouchoir au vent) à la fois par classicisme mais pas seulement, c’est aussi parce que la mort est banale dans le contexte particulier qu’il traite. En comparaison Peckinpah dans la scène légendaire de Cross of Iron utilise la mort de manière dramatique et surtout parce que le film atteint à ce moment précis une intensité telle qu’il devient impossible de ne pas montrer.
Alors que chez Verhoeven, et malgré ma grande estime pour son cinéma, je trouve que ça reste dans l’ensemble assez gratuit et ludique un peu comme chez Tarantino (qui devrait avoir une analyse pied à pied vu son infini plaisir à être un type compliqué).
Pour le reste, Gaspard Noe est un escroc voyeuriste qui aime se masturber sur la nouveauté pour la nouveauté, comme un symbole de rejetton maléfique de Godard et de l’Imax…
Très juste ! D’ailleurs Hawks ne comprenait pas pourquoi on censurait Peckinpah pour sa violence. Son argument était que le temps qu’un mec touche la terre chez Peckinpah, Hawks avait le temps d’en tuer 5 de plus.
Ben les gars y a du lourd dans les commentaires, dans le bon sens du terme, ca fait plaisir, merci pour ces comm’ très intéressants.
Bon comme d’hab Sheppard et sa mauvaise foi hein, sinon ca serait pas Sheppard 🙂 : j’ai pas passé la séquence de We own the night un chrono à la main pour faire la part exacte entre les coups de feu et la poursuite, mais c’est évident qu’il y a aussi des échanges de coup de feu, donc ce n’est pas qu’une poursuite ! Cela dit je n’ai pas retenu la scène dans mon top perso à venir donc voilà !
@Han : pour la comparaison Peckinpah/Verhoeven, je suis à la fois d’accord et pas d’accord avec ton argument. Evidemment qu’il y a des différences à tracer entre la représentation de la violence chez Peckinpah et celle vue ensuite chez Verhoeven et Tarantino. Tu « intellectualises » maintenant, 35/40 ans apres, la violence chez Peckinpah mais c’est oublier qu’à l’époque, ses détracteurs lui reprochaient exactement ce que tu es en train de reprocher à Verhoeven et Tarantino, à savoir la gratuité et la fascination du spectacle de la mort. Mais évidemment les mentalités évoluent avec les décennies et les regards sur les films avec.
Je suis pas de mauvaise fois, je suis pointilleux.
Une fusillade, ça se fait sur les 2 pieds, à la rigueur tu peux sauter sur les murs si t’es Chinois, mais au delà de ça c’est autre chose. A ce moment là, les dogfights de Top Gun c’est aussi des scènes de fusillades. 😉
Même en contexte, la violence chez Peckinpah n’est pas du tout la même que chez Tarantino qui va la chercher, pour le meilleur et pour le pire, du côté de Russ Meyer et d’un cinéma qui l’amène à travailler sur de l’image pure. C’est l’absence de tragique chez lui qui me fait penser qu’il n’y a justement aucune fascination pour la mort mais un intérêt esthétique pour la violence, deux choses forts différentes en définitive mais qui peuvent se compléter.
Rhaaaaaaaaaaaa ! En voilà un sujet qu’il est bon !!!
La mitraille, aussi présente dans il était une fois la révolution (toujours cette bonne vieille Gatling !)
Dans Prédator, une bonne leçon de jardinage ! Bon Heat en effet c’est un must (et snif pas de Gatling, sinon imaginez la jouissance !)… La horde c’est vrais que le souvenir et bon lui aussi… Mais n’oublions pas les Rambo(s) et autres Robocop… Où là aussi il y a du plomb au kilo ! Enfin brefs…
Allez comme c’est la fête à la douille ! Un petit lien…
http://www.youtube.com/watch?v=i91c4B2nxhc
Bon les puristes diront que omettre Dirty Harry c’est aussi du sacrilège !
la violence dans le cinéma de Peckinpah me fait pense a celle dans le ciné de Kitano, la violence filmée fait incontestablement mal. Il n’y a aucune complaisance et elle repose sur une réflexion fondée(j’ai extrêmement peur du remake de chiens de paille).
Pour en revenir au « top gunfight » celles dans SMOKIN’ ACES méritent de figurer dans ton top 30
j’aime la définition à la sheppard:
fusillade (nom féminin)
Échange de coups de feu qui se pratique sur les 2 pieds, à la rigueur il est tolérer de sauter sur les murs si t’es Chinois.
Merci Faraksen !
Au sujet du remake des Chiens de Paille, je l’ai vu, tu peux t’en passer.
Quelques fusillades qui m’ont durablement marqué au ciné:
– « Heat » (insurpassable de toute façon);
– « Predator » et son big carton contre l’ennemi « invisible » in the jungle (pas forcément besoin de tirer sur un humain – et par ailleurs pas besoin de préciser que cette scène culte est fortement désapprouvée par nos amis écolos);
– L’attaque du « Terminaor » dans le commissariat, culte aussi dans son genre;
– « L.A. Confidential » et sa superbe fusillade de fin;
– « The Matrix », ZE shoot-out in the hall, qui a marqué toute une génération;
– « Assault on precinct 13 » de Carpenter, là encore, un peu comme pour « Predator », tout est question de montage et d’intensité, même si la dite fusillade dans le poste de police ne fait qu’une seule victime au final…
– « Miami Vice », la fusillade de fin, avec, comme d’habitude chez Mann, une fluidité et un découpage de génie…
Et j’en oublie of course!!
« l’attaque du terminaTor » of course, shame on me lol