
MOVIE MINI REVIEW : critique de Echo
Depuis le temps que la génération quadragénairo-nerdo-geeko-nostalico-bidule se languissait de pouvoir revivre la magie naïve des emblématiques productions Amblin… Un mec devait bien finir par réussir. Et c’est pas ce pauvre binoclard de JJ Abrams! C’est l’inconnu Dave Green qui nous replonge dans une version modernisée de notre enfance où les films de Spielberg (tous ses chef d’œuvres intemporels datent de cette période bénie et d’aucune autre!), Joe Dante, Barry Levinson (LE SECRET DE LA PYRAMIDE for ever!) et Rob Reiner ont marqué au fer rouge de l’émotion nos pitits cœur d’enfants naïfs et nos cerveaux de cinéphiles prépubères…
Et le gars David Green réussit cet petit exploit avec le genre le plus casse-gueule (et le plus détestable) qui soit, le found footage!
Trois amis d’enfance vont devoir se quitter suite à l’irruption imminente d’une méchante bretelle d’autoroute dans leur banlieue pavillonaire violemment spielbergienne. Pour leur dernière virée nocturne aventureuse, le trio va partir, en vélo bien sûr, à la recherche de la source d’un étrange signal mystérieux qui fait « vomir » les smatrphones. Ils vont découvrir une créature, qu’ils baptisent Echo, espèce de hibou-robot-bionique-organique-extraterrestre de l’espace, être tout mignon qui s’est perdu dans le désert. L’aventure spectaculaire et la photocopie maniaque vont fusionner dans un feu d’artifice de nostalgie, de fraicheur et de sincérité!
La sincérité. C’est LE TRUC qui sauve tout le temps ECHO du plagiat cynique et paresseux (coucou SUPER 8, ça va ou bien?). OK Dave Green pompe (un peu trop) les œuvres plus ou moins matricielles (E.T., STAND BY ME, EXPLORERS, LE GÉANT DE FER, RENCONTRE DU TROISIÈME TYPE, LES GOONIES, CHRONICLE, WALL-E et MIRACLE SUR LA 8E RUE) mais on s’en fout! Il se dégage une telle fraicheur et une telle humilité dans ce truc qu’on lui pardonnerait presque tout (les acteurs maladroits, la shaky cam énervante et l’absence fondamentale d’originalité). ECHO, c’est un shoot de nostalgie 100% pure et 100% addictive. Une pitite chose malicieuse, mignonne et virevoltante comme son héros intergalactique fluorescent quoi!
En salles depuis le 30 juillet
2014. USA. Réalisé par Dave Green. Avec Teo Halm, Astro, Reese Hartwig…
Ok, rascal, où est-ce que tu as mis le vrai Docteur No ?
il est enfermé dans une malle au fond d’un container en partance pour Bornéo…
On est pas prêt de le revoir …
Mwahahahahahaha!
Ça va faire la java à Bornéo :/
Là où Jean-Jacques Abrams s’était planté c’est qu’il essayait de retrouver l’esprit Amblin en en pastichant la forme. Green démontre que ça marche beaucoup mieux en restant ancré dans son époque (au risque du found footage), en étant effectivement, comme tu le dis justement, sincère.
C’est un premier long et c’est vraiment un très beau film.
Bon ok, je suis peut-être un peu nostalgique sur ce coup-là…
on le devient tous un peu avec ce film…
pauvre Jean-Jacques, il va faire n’importe quoi avec STAR WARS… En même temps il peut pas faire pire que la prelogy à George Lucas…
On sait jamais…