
MOVIE MINI REVIEW : critique de The Battery
La zombixploitation, version lo-fi mélancolico-branchouille à la BELLFLOWER, ça existe aussi… Voici THE BATERRY ou l’errance post apocalyptico-bucolico-zombiesque de deux joueurs de baseball perdus dans un monde infesté de morts-vivants qu’on voit jamais (la grande idée du film). Ben et Mickey survivent tant bien que mal (plutôt mal que bien) dans une Amérique violemment dévastée par on sait pas quoi et clonée sur la super série THE WALKING DEAD. Ils s’embrouillent tout le temps, jouent au baseball, écoutent maladivement leur walkman (seul lien tangible avec le passé, l’autre grande idée du film, malheureusement jamais vraiment exploitée), explorent leur environnement et cherchent désespérément un point de chute.
Jeremy Gardner, qui réalise (et interprète un des deux héros, c’est le mec barbu du duo), nous balance un truc étonnant. Une zombixploitation indé, ambitieuse, picaresque et introspective. Ces deux hommes, livrés à eux-même, se haïssent cordialement mais ne peuvent vivre l’un sans l’autre. Bon. Sinon il se passe pas grand chose d’intéressant dans THE BATTERY. Le film tourne très vite à la fois en rond et à vide (oui oui c’est possible). Mais la sècheresse totale du propos (l’espoir ça n’existe pas) et de la mise en scène âpre sauvent THE BATTERY du tout venant et de la caricature. Cette promiscuité, implacable et malsaine et cette approche 100% réaliste du fléau zombie font de THE BATTERY un film attachant. Mais quand même un poil trop maniéré… Étonnant quoi!
En DVD depuis le 5 août
2012. USA. Réalisé par Jeremy Gardner. Avec Jeremy Gardner, Adam Cronheim, Alana O’Brien…
Éditeur : Zylo
La critique à Raymond c’est par là…
Beueeaaark, j’ai détesté Bellflower donc je passerai sur The Battery. Merci Doc pour la précision chirurgicale de tes critiques!
Be seeing you,
Mentine
Tu peux peut-être tenter le coup quand même, Mentine. Le rapport entre les deux films n’est pas si étroit. J’ai détesté Bellflower et adoré The Battery, alors pourquoi pas?
Mmmh? Avec les têtes de hipster des protagonistes, j’ai un doute quand même… arf j’adore les zombies malgré tout, on verra si j’ai le temps.
Be seeing you,
Mentine