MOVIE MINI REVIEW : Dredd
Après une première version cinéma spectaculairement dégueulasse (et délicieusement nanardeuse) avec Sylvester Stallone, l’impitoyable et ultraviolent Judge Dredd (un héros de comic anglais immortalisé notamment par le génial Simon Bisley) a droit à une seconde chance au cinoche. Dans une Mega City One sortie d’un post apo italo-urbain des 80’s, Dredd pulvérise du drogué de la tête qui voit tout en super super super super super super slow motion… Avec ce DREDD on navigue en pleine exploitation fauchée et furieusement sanguinolente ! Le Judge et sa partenaire psycho-mutante-rookie-blondasse-et-mignonne prennent d’assaut un gigantesque gratte-ciel/ghetto du futur de demain et massacrent allègrement des dealers tarés planqués dedans… L’atmosphère délétère de guerre urbaine (un peu à la DISTRICT 9) est la grande réussite de ce truc qui ressemble quand même beaucoup à l’esbrouffe THE RAID REDEMPTION avec son côté video game de baston. Mais sans les bastons débiles interminables et avec plus de gunfights tarés. Fun quoi! Karl Urban assure grave en machine à trucider du méchant. Seul le manque cruel de surprise et de folie empêche DREDD de réellement sortir du lot. Restent quelques plans en slow motion magnifiques et plusieurs poses über-iconiques de Dredd. Éminemment sympathique quoi !!!!!
Sortie en DVD le 11 février.
2012. USA/Grande-Bretagne/Inde. Réalisé par Pete Travis. Avec Karl Urban, Olivia Thirlby, Lena Headey…
je plussoie ce Dredd est un petit défouloir sympathique. ça faisait longtemps que j’avais pas vu un « R » avec un Super-héro issu d’une BD. Après je suis d’accord, c’est très récurrent avec THE RAID et je trouve la fin un peu baclée mais ça envoie ce qu’il faut pour passer une bonne heure et demi.
les scénes slowmo ont quand même des couleurs à vomir …
oui mais en même temps je me demande si c’est ce n’est pas du au fait que le film est prévu pour la 3D donc avec un contraste très prononcée, d’ou le scintillement . en plus, c’est quand meme pour mettre en exergue le coté « High » du au slow-mo
Tout-à-fait d’accord avec ce point de vue.
Je ne peux que plussoyer ;). Par contre quelques plans over saturés qui piquent..