
MOVIE MINI REVIEW : Les Derniers Jours
Ils ont quoi avec la fin du monde les espagnols ? OK, en même temps leur pays est un peu en train de s’enfoncer irrémédiablement dans une crise bien dégueulasse du genre interminable. Ça se comprend donc un peu ces visions dantesques et apocalyptiques. Après le cérébral THE END, voici que débarque LOS ULTIMAS DIAS.
Une maladie aussi mortelle qu’étrange se répand soudainement dans le monde. Une agoraphobie 100 % létale. Impossible de sortir à l’air libre pour l’humanité. Dans un Barcelone abandonné où la population vit tant bien que mal cloîtrée dans ses habitations, Marc, bloqué à son travail depuis trois mois, part à la recherche de son amour perdue Julia. Il va déambuler avec un collègue et un GPS encore en état de marche dans les méandres du métro et des égouts barcelonais.
Les frangins Pastor adorent manifestement les post-apo. LOS ULTIMAS DIAS arrive après l’original et super flippant INFECTÉS. Le spectateur plonge dans un monde terrifiant, horriblement réaliste et qui fleure bon les scénarios tordus de Night M. ‘PHÉNOMÈNES’ Shyamalan. Comme pour leur ainé made in Hollywood, tout se passe superbement bien le temps de la mise en place de l’intrigue. Genre tant qu’on comprend rien du tout. Et puis tout part irrémédiablement en sucette. Toute la noirceur tétanisante est passée subitement à l’eau de javel par un final incroyable, dégoulinant de mièvrerie et de crétinisme fatal aux neurones les plus résistants. Quel dommage bordel ! Ce truc frisait la perfection… C’est juste incompréhensible… Comme PHÉNOMÈNES, quoi!
En salles depuis le 7 août.
2013. Espagne. Réalisé par David et Alex Pastor. Avec Quim Gutiérrez, José Coronado, Marta Etura…
salut no, c’est vrai que l’exposition est bien réussie parce que tu cherches à comprendre pourquoi ils n’arrivent pas à sortir de chez eux tu te dis mais ils sont cons ou quoi ils n’ont qu’à faire trois pas en avant et c’est bon, et toutes les hypothèses auxquelles tu peux penser genre pollution couche d’ozone et j’en passe tombent à l’eau les unes après les autres, ça c’est vraiment très très stimulant
après t’as raison ça s’étiole pas mal et ça devient bancal mais cette fin moi j’aime assez, la déco les effets la musique un peu mièvre tout ça c’est comme la sortie en douceur d’un long long cauchemar, ça fonctionne bien par contraste avec le reste quoi
dis donc no, t’aurais pas un problème disons plus large avec le concept de happy end?
hahahahaha…
oui et non…
J’aime pas les happy end crétins qui contre disent l’intrigue…
Tout tend ici vers une fin sombre (ou du moins en demi-teinte). La fin d’INFECTÉS était parfaite pour le coup. Là ça va clairement trop loin (avec des invraisemblances délirantes genre ils sont où les autres habitants de l’immeuble?). On plonge dans un autre film je trouve!