
MOVIE MINI REVIEW : Maléfique
Depuis la suite d’ALICE AU PAYS DES MERVEILLES (la torture visuelle et intellectuelle à Tim Burton, qui a paradoxalement rapporté des zillions de dollar$), la firme Disney, qui liquéfie le cerveau des marmots depuis 80 ans, s’est lancé dans l’adaptation live de ses dessins animés mythiques. Enfin, Disney et d’autres… Après le laideron LA MONDE FANTASTIQUE D’OZ (oui oui, c’était pas un dessin animé à la base) et les deux versions de BLANCHE NEIGE, c’est au tour de la mythique BELLE AU BOIS DORMANT de se retrouver « incarnée » par une jeune jouvencelle (la mimi Elle Fanning). Mais, révolution à Disney, le point de vue change radicalement. Finie la mièvrerie dégoulinante chantée (bien que l’original soit l’un des meilleurs Disney avec son final inoubliable) et les bons sentiments manichéens à go-go. Place au post-modernisme et à l’audace, la vraie!
Voici MALÉFIQUE ou l’histoire d’une fée surpuissante et amoureuse, trahie par un homme (le retors Sharlto Copley), qui va se métamorphoser en sorcière/démon destructrice et revancharde (comme dans la vraie vie, non?). Bref ça va chier au royaume des mecs! Accompagnée de son corbeau multifonction (corbeau/loup, corbeau/cheval, corbeau/truc) Maléfique va jeter un sort sur la fille de son connard d’ex. Et elle va veiller de très prêt à son accomplissement…
Angelina Jolie (littéralement transfigurée par son rôle) et l’inconnu Robert Stromberg à la réal (un as des SFX) évitent les pires écueils disneyens auxquels on pouvait s’attendre. Si l’imagerie tient du photocopillage éhonté et méticuleux du magnifique blanche neige et le chasseur (lui même hommage/plagiat du PRINCESSE MONONOKE à Miyazaki) le scénario est proprement renversant. À la fois naïf (pour toucher son public de chiards décérébrés) mais aussi plein de finesse et de délicatesse (et d’un sous-texte féministe radical du meilleur goût). Bref c’est la surprise totale.
MALÉFIQUE est un conte de fée généreux et intelligent parcouru de de purs moments de grâce (la scène entre Angelina et sa propre fille et d’une pureté stupéfiante). MALÉFIQUE, qui n’atteint pas le génie de l’oublié et matriciel PETER PAN de PJ Hogan, marque un tournant créatif enthousiasmant chez l’immonde Mickey et ses sbires cyniques. Incroyable! La firme tentaculaire d’entertainment mondialisé est-elle passée à l’âge adulte et au respect de son public? L’avenir nous le dira…
Si je m’attendais à dire ça d’une prod Disney…
En salles depuis le 28 mai
2014. USA/Grande-Bretagne. Réalisé par Robert Stromberg. Avec Angelina Jolie, Elle Fanning, Sharlto Copley…
Oh punaise, le docteur a aimé ce film, je ne sais pas si je peux le montrer à mes enfants, ça va les rendre fous !
hin hin hin… très drôle 😉
Ça laisse de l’espoir pour Star Wars…
on verra bien…
de tout façon ça peut pas être pire que la deuxième trilogie…
Venant de toi, je m’attendais presque à « la deuxième trisomie »…
Salut tout le monde,
J’ai réalisé un site de propositions de films, Le concept du site consiste à noter les films d’une manière originale, je vous laisse la découvrir sur http://www.watamoovie.com
Merci d’avance 🙂
Merci à toi, ça m’intéresse!
Ah, les fautes! Pardonnez cet excès, mais là, ça pique les yeux.
« c’est au tour de la mythique BELLE AU BOIS DORMANT [b]de se retrouvée[/b] « incarnée » par une jeune jouvencelle »
« qui va se [b]métamorphosée[/b] en sorcière/démon »
Sinon, voilà qui donne envie, mais… Si vous avez aimé Blanche-Neige et le Chasseur, j’ai peur de ne pas pouvoir vous faire confiance x)
rôôô la honte…
j’ai corrigé ce que j’ai pu…
Il reste des fautes :
-Après le laideron LA MONDE FANTASTIQUE D’OZ
mais eeeeeeeeeeeeuh…
Nous n’avons pas du voir le même film..
Dans celui que j’ai vu il n’y avait pas de scénario, le film était composé de plusieurs fragments mal imbriqués, mièvre et niais au point que disney n’a pas eu le courage de présenter Maléfique comme une méchante.
Juste la plus gentille des fées poussée à bout qui se venge dans un excès de colère et apprend à pardonner pour devenir une grande héroïne…
Le seul fait que les deux personnages féminins ne suffit pas à créer « un sous-texte féministe radical ».