
MOVIE MINI REVIEW : Mea Culpa
Pour tous les cinéphiles masochistes (j’en fais parti!) qui ont envie de contempler l’état de décrépitude avancée du polar made in France (qui n’a rien produit de bien depuis le magnifique UNE NUIT), MEA CULPA est fait pour vous.
Fred Cavayé et son casting en mie de pain vous convient à découvrir leur magnifique purge de la ionosphère, concurrente des inoubliables navets LA MARQUE DES ANGES et LA CONFRÉRIE DES LARMES. Sur une idée mongolo d’Olivier Marchal, ce grand tocard fossoyeur du polar français, MEA CULPA nous offre les aventures rocambolesques d’un duo aussi badass qu’une verrue plantaire de Vincent McDoom…
Perdu, lors d’une corrida, dans les toilettes des arènes de Toulon (elles sont faciles à trouver, elles sont juste entre la Tour Eiffel et la Grande Muraille de Chine), un gamin chevelu insupportable voit tout plein de monsieurs en cuir faire des trucs contre nature (ils s’entretuent, pas de panique). Après une course poursuite aussi incompréhensible qu’impossible (la première d’une liste interminable), il retrouve son papa ex-flic traumatisé, comme le spectateur, par un flashback tout bleu dégueulasse à base d’accident de bagnole mortel. Lui (Vincent Lindon, le regard froncé) et son pote flic (Gilles Lellouche, le regard vide comme d’habitude) vont faire n’importe quoi, mais n’importe quoi bordel, pour le protéger et défoncer la tronche aux vilains tueurs barbus serbo-bidules.
Mise en scène illisible, immondes filtres rouges et jaunes et bleus (pour les flashback traumato-mongolo) , scénario proprement insoutenables de facilité et acteurs en mode Bisounours badass, MEA CULPA est l’archétype parfait de la catastrophe filmique. Un foutage de gueule permanent d’une prétention cosmique. C’est que Fred Cavayé se prend pour un grand formaliste avec sa purge stratosphérique.
Ce truc est une torture de chaque instant. Le traumatisme fondateur tout bleu danse le twist ultra-téléphoné dans un final délirant de nullité à bord du TGV.
MEA CULPA est un trip immersif au cœur du cinéma de genre français contemporains. De ses baronnies minables et indéboulonnables (coucou Olivier Marchal et Guillaume Canet) où les pires tacherons, telle une secte millénariste nanarde, se cooptent les uns les autres pour se retrouver dans des purgeasses cataclysmiques. Le cinéma de genre français (polar et fantastique) est irrémédiablement gangréné par ces tumeurs cancéreuses intouchables… Quelle enfer bordel!
En salles depuis le 5 février
2013. France. Réalisé par Fred Cavayé. Avec Vincent Lindon, Gilles Lellouche, Nadine Labaki…
« Le cinéma de genre français (polar et fantastique) est irrémédiablement gangréné par ces tumeurs cancéreuses intouchables… »
ou pas … http://louvreuse.net/critique/mea-culpa.html
Bon , ca c’est fait… J’ai hâte de lire la critique sur le film de Gans.
je suis très curieux de découvrir ce film! 😉
surtout après cette magnifique bande annonce!
J’ai trouvé ça pas mal, j’ai cependant préféré « Pour Elle » mais ici je crois que je vais me sentir seul ! 😀
j’ai pas vu les premiers films de Cavayé. Et ce truc ne m’en donne absolument pas l’envie!
Je suis assez d’accord avec toi. Toutefois, il y a pire dans le genre, un champion toute catégorie : De force de Frank Henry qui est, de loin, la plus grosse bouse du genre, ever !
héhéhé j’ai pas vu ça! tu me donnes envie là! 😉
et puis Adjani contre Cantona, ça doit faire des étincelles nanardes!
Et bien je te le conseille vivement alors.
J’espère que tu feras un petit retour dessus ^^
C’est cette critique pleine de faute qui est gangrenée 😉
C’est cette critique pleine de fautes qui est gangrenée 😉
je sais je sais… ça me saoule d’ailleurs d’être aussi mauvais en orthographe…
« Le traumatisme fondateur tout bleu danse le twist ultra-téléphoné… » C’est beau comme du Bayon.
merci…
mais je sais trop si je dois bien le prendre…
😉