
MOVIE MINI REVIEW : Sharknado
L’océan Pacifique. Los Angeles. Une mega tornade de sa race. Avec des zillions de requins affamés piégés et vivants (!!!) dedans. Et un nom qui claque comme le tonnerre dans la nuit nocturne, noire, obscure et sombre. The Asylum !
Plus forts que les requins préhistoriques géants, plus crétins que les requins des sables (???), plus chaleureux que les requins des neiges, plus dangereux que le double requin à deux têtes, les tarés irrécupérables de The Asylum nous offrent les requins des tornades !!! On planque précieusement nos derniers neurones fonctionnels (ils peuvent encore servir pour un film Europacorp) et on part à la découverte d’une super famille d’abrutis (normal, papa le neuneu vient de BEVERLY HILLS et maman la radasse d’AMERICAN PIE) qui va survivre n’importe comment et sauver Los Angeles en bombardant des übertornades farcies aux squales (ça marche c’est scientifiquement prouvé, je vous jure).
Comme d’habitude chez The Asylum, le pitch surpasse allègrement le produit fini. SHARKNADO est une purgeasse invraisemblable. Mais une purgeasse éminemment sympathique. L’immense John Heard vient faire un tour (pas très longtemps) et prendre l’argent (beaucoup, j’espère pour lui!). C’est minable, c’est assumé, c’est écrit par un fou furieux qui trempe ses céréales au crack dans l’eau de javel, c’est pas possible autrement. Bref c’est rigolo ! Avec un minimum de budget et de talent, The Asylum peut très bien nous balancer (un jour) un vrai putain de chef d’œuvre taré. Mais bon, comme l’a écrit Dante (pas Joe, l’autre) : « Toi qui entre ici dans une production The Asylum, abandonne tout espoir ».
2013. USA. Réalisé par Anthony C. Ferrante. Avec John Heard, Tara Reid, Ian Ziering…
PS : Vu le buzz invraisemblable autour du bidule, un SHARKNADO 2 est déjà dans les tuyaux… Au secours !!!!!!!!
Pour moi c’est typiquement le genre de film dont personne ne devrait parler. Qu’on devrait juste laisser passer et mourir aussi vite qu’il est arrivé. C’est tellement pourri que, bien entendu, il n’est même pas un « vrai » film et, même si ca peux faire sourire, il y à bien mieux que ce genre de débilité pour rigoler un bon coup devant un film.
Là où je suis triste, c’est qu’ils pourraient nous chier un vrai OVNI à la place d’un nanar.
Rubber et son pitch « un pneu tueur » a quand meme ouvert une belle voie, et asylum devrait s’en inspirer…
Ils n’ont pas les mêmes priorités. Ils font clairement ça pour les fric. Mais des fois, des chef d’œuvres tarés débarquent, comme NAZIS AT THE CENTER OF THE EARTH qui sort bientôt en DVD sous un nouveau titre SS TROOPERS!
énorme!