
Telltale Games, les héritiers de LucasArts ?
Si vous m’aviez demandé il y a deux ans quel était le meilleur jeu d’aventure de tous les temps, je n’aurais pas hésité une seconde avant de vous répondre : Day of the Tentacle ! (et ce n’est pas Kasilla qui me contredira, cf. ici)
Chef d’oeuvre absolu d’humour, ce casse-tête hallucinant de difficulté voletait avec délice entre l’absurde et le loufoque (comment faire pour qu’un éclair s’abatte enfin sur le cerf-volant, que ce pauvre Franklin se démène à faire voler dans un ciel bleu azur ? Ben il suffit de laver le vieux carrosse qui se trouve devant la demeure ! C’est bien connu, dès que vous lavez votre voiture, l’orage arrive !). Day of the Tentacle, c’est l’âge d’or de LucasFilm Games (qui deviendra LucasArts, qui deviendra, ben pas grand chose, hein Disney !), et de ses jeux d’aventure extraordinaires : Monkey Island, Grim Fanango, Sam & Max Hit the Road, Full Throttle ! Et derrière ces jeux, des créateurs de génie : Ron Gilbert (qui développa SCUMM), Tim Shafer & Dave Grossman.
Alors que s’est il passé depuis 2 ans ??? Allez, un peu d’histoire !
Ron, Tim & Dave (oui on va les appeler par leurs prénoms hein, pourquoi on se ferait ch…) quittèrent finalement LucasArts. Et Dave, après un travail remarqué pour Humongous Ent. (fondé par, surprise, Ron), rejoignit la société Telltale Games en 2005.
Il y travailla sur une toute série de jeux, qui allaient du très médiocre au plutôt sympa : Bone, Sam & Max Adventures, Strong Bad’s Cool Game for Attractive People, Tales of Monkey Island et Back to the Future : The Game. C’est avec ces jeux que Telltale Games mit à la mode le jeu d’aventure épisodique – un jeu découpé en plusieurs parties de 2 heures de jeu en moyenne, sortant à quelques mois d’intervalle – qui devint sa marque de fabrique.
Sans que cela puisse vraiment se voir dans ces titres (ouais, il y a pas vraiment le feu sacré jusque là), Dave Grossman a-t-il communiqué aux gens de Telltale Games son génie pour la narration ? La question mérite d’être posée car en 2012 sort le jeu qui s’impose comme une révolution vidéo-ludique (aka mon autre meilleur jeu d’aventure de tous les temps) :
The Walking Dead (Season 1 & 2)
Pour beaucoup de joueurs (dont je fais partie), The Walking Dead est un jeu auquel il est difficile (impossible ?) de rester indifférent !
D’abord parce qu’il bénéficie d’un scénario travaillé, collant parfaitement à l’ambiance et à l’univers du Comics de Robert Kirkman. La narration est exemplaire, la réalisation excellente, le graphisme reste très fidèle au style du comics, et la bande son accompagne très bien l’ambiance du jeu, aussi bien dans ses moments de calme ou d’émotion, que dans les scènes de lourd suspense ou de combats sanglants qui émaillent l’épopée des quelques survivants que conte le jeu.
Mais la force de The Walking Dead, c’est avant tout son gameplay, qu’avait déjà évoqué B1K dans cet article. Le jeu force en effet sans cesse le joueur à faire des choix déchirants, et il lui laisse pour cela un temps extrêmement limité. Une barre située en bas de votre écran symbolise le temps qu’il vous reste pour décider de votre action. Et mieux vaut ne pas attendre qu’elle se termine, car ne pas agir, c’est toujours souffrir !
Quand je parle de choix déchirants, il s’agit par exemple, après vous être lié d’amitié avec deux sympathiques jeunes gens, de devoir choisir lors d’une attaque de zombies lequel vous allez tenter de sauver, et lequel vous allez abandonner à une mort atroce qui se déroulera sous vos yeux. Sympa !
The Walking Dead joue d’autant mieux avec les émotions du joueur qu’il réussit à rendre les personnages de votre petit groupe de survivants particulièrement humains. Certains deviendront vos amis, d’autres se feront plus distant à cause de vos propos, de vos convictions ou de vos actions (par exemple celui dont vous aurez laissé mourir un proche…), mais cela ne les rendra pas moins attachants. Et du coup, on vit leurs aventures avec un sentiment d’immersion rarement atteint. Le jeu m’a personnellement plusieurs fois tordu le bide, et j’ai vécu certaines scènes la gorge très serrée.
The Walking Dead fut publié en 5 épisodes entre avril et novembre 2012 et suivi d’un petit DLC intitulé 400 days en 2013. La série a connu un tel succès que Telltale Games lui a donné une suite, toujours en 5 épisodes : The Walking Dead Season 2, sortie entre décembre 2013 et aout 2014. Elle est, parait-il, très bien, mais je n’ai pas encore réussi à y jouer. La raison est simple : j’ai tellement adoré la première saison que j’ai trop peur d’être déçu par sa suite. Mais je vais surmonter ça un jour…
The Wolf Among Us
Finalement assez peu connu du grand public en France, Fables de Bill Willingham est une série de comics très reconnue aux Etats-Unis (avec pas moins de 14 prix Eisner, excusez du peu !). Débutée en 2002 (et toujours en cours de publication, si si !), Fables, c’est l’histoire des personnages de nos contes de fées, qui chassés de leur pays merveilleux par un obscur ennemi, sont venus vivre parmi nous, dans le plus grand secret.
On y retrouve les personnages de notre enfance comme on ne les aurait jamais imaginés : Miss (Snow) White assure la gestion des affaires en tant qu’adjointe au maire, Bigby Wolf (the Big Bad Wolf) assure les fonctions de Shériff, Prince Charming après quelques centaines d’années de mariage commence à vouloir aller voir ailleurs, etc… Et Bill Willingham joue avec tous les styles avec un sens du récit simplement bluffant ! Tantôt enquête policière, tantôt affaire politique, tantôt réflexion sur la nature de ses personnages, Fables est un récit dont la qualité se dément rarement.
Telltales Games y vit là un univers idéal pour un nouveau Point & Click, et sort donc en 2013 The Wolf Among Us (5 épisodes une fois encore, sortis quasiment en parallèle de The Walking Dead – Season 2).
Le joueur y incarne le Shériff de Fabletown, Bigby Wolf, un « gars » pas commode donc puisqu’il s’agit du Grand Méchant Loup (en forme humaine). Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas que des amis vu son tumultueux passé ! Ainsi le cochon qui vous squatte régulièrement ne manque pas de vous rappeler que vous lui devez bien l’hospitalité vu que vous avez autrefois détruit sa baraque de paille. C’est l’un des grands changements par rapport à The Walking Dead, ici les personnages se connaissent. Le jeu n’est donc plus centré sur la découverte de l’autre, mais sur celle d’un univers !
The Wolf Among Us donne au joueur béotien l’occasion de découvrir le monde de Fables et à ses fans celui d’y vivre une histoire et d’incarner un de ses personnages les plus emblématiques. Et il faut reconnaître que le jeu réussit sur les 2 tableaux. A travers une enquête sur le meurtre d’un des Fables, le jeu nous emmène à la découverte de toutes les facettes de cet univers. Pour autant, The Wolf Among Us n’a pas à pâlir devant son très illustre ainé (et il était clairement attendu au tournant !), car le récit est une fois encore de grande qualité, et le jeu n’oublie pas de jouer avec nos émotions ! Bon à défaut de peur et de tristesse, cette fois-ci on explorera davantage la colère, voire la rage !
Au final, The Wolf Among Us n’a pas la même capacité à nous immerger dans l’histoire que The Walking Dead. C’est bien normal, puisqu’on est dans un univers totalement différent, flashy et un brin onirique. Mais les gens de Telltale Games parviennent à nous plonger dans le monde de Fables, à le faire vivre avec beaucoup de talent, et à nous offrir une très belle aventure !
Tales from the Borderlands & Game of Thrones
Nous voilà donc en décembre 2014, et ce n’est pas une, mais bien deux nouvelles séries que vient de lancer Telltale Games ! Et pas n’importe lesquelles :
Tales from the Borderlands va nous emmener vivre une aventure dans cet univers que nous avions jusqu’alors découvert essentiellement à travers le viseur de nos armes lourdes, le monde complètement barré de Pandora ! Mettant en scène 2 personnages hauts en couleur (mais qui n’est pas haut en couleur dans cet univers de malades ?), Tales from the Borderlands débute peu de temps après la fin de Borderlands 2, et vous abordez cette fois-ci l’histoire du point de vue des collaborateurs d’Hyperion, cette sympathique entreprise que des gros rageux de joueurs de FPS s’entêtent à vouloir anéantir. Le grand défi de Tales from the Borderlands sera de réussir à faire vivre ce monde que Borderlands 1 & 2 avaient commencé à nous brosser, tout en conservant son humour et son ambiance si particulière.
Et pour son second jeu, Telltale Games n’a pas résisté à la tentation de s’emparer de THE licence du moment, celle de Games of Thrones ! Cette fois, c’est le destin de la famille Forrester, vassaux de la famille Stark, que le jeu nous propose de vivre, et faire vivre, à travers cette fois 6 épisodes annoncés. Telltale Games fait débuter son récit à la fin de la saison 3 de la série télévisée (lors des Noces Pourpres pour être précis). Et le récit de cette première saison (oui, ils sont déjà dans l’idée de développer plusieurs saisons) se dérouleront en parallèle aux événements de la saison 4. En tout cas, tant par le graphisme que par la bande son, le jeu est déjà bluffant tant il est fidèle à la série !
Alors autant le dire de suite, je n’ai pas encore eu l’occasion d’essayer ni Tales from the Borderlands, ni Games of Thrones ! Bon, clairement ce dernier me fait gravement de l’oeil, étant fan de la première heure des romans, je pense donc craquer sous peu et venir vous en parler. (Tiens, on va déjà se mettre le trailer hein, il y a pas de mal à se faire plaisir).
Je les ai surtout mentionnés ici pour montrer à quel point Telltale Games a réussi – en seulement 2 jeux finalement – à devenir la société éditant les jeux d’aventure les plus attendus du moment. Cette position lui permet de s’emparer des univers et des licences les plus appréciées, et d’y développer ses histoires dans lesquelles elle emmène les joueurs avec beaucoup de talent.
J’espère maintenant que Telltale Games saura relever les deux nouveaux défis qu’elle s’est lancée. Parce que pour l’instant, dans mon petit coeur de gamer, leurs productions ont comblé le vide laissé par la disparition des jeux d’aventure de LucasArts. Wait and see !
The Walking Dead ne m’a pas du tout plu…j’ai trouvé le jeu chiant comme la mort (ah ah). Chez les infectés, THE LAST OF US, restera LE MEILLEUR JEU, autrement plus captivant et émouvant que TWD.
Honnêtement, j’adorerais essayer the Last of Us pour pouvoir comparer (et le fait que j’adore Ellen Page ne nuit pas à l’intérêt porté au jeu !), mais pas de portage PC annoncé, et je n’ai aucune intention d’acquérir une console 🙂
J’ai joué au deux, et ça n’a rien à voir. J’avoue avoir eu un gros coup de coeur pour The Last Of Us, et ça tiens au système de jeu (action aventure mâtiné de survival) alors que TWD est un point and click. J’ai une préférence pour le premier genre (question de goûts). Après niveau finitions ce n’est pas la même prétention. TLOU est sublime au niveau graphisme alors que TWD se situe dans un registre plus simple/moins fouillé tout en tendant vers un genre qui reste « comics ». Et il faut dire que l’impact de la musique de Gustavo Santaolalla (TLOU) ne peut pas laisser indifférent… alors que je ne me souvient même plus du score de TWD…
TLOU se place très très haut sur la barre des jeu qui ont eu un gros impact émotionnel chez moi. J’avoue que j’ai moins ressenti ça sur TWD. (Parce qu’on jouait à deux peut être ?)
PS : Ellen Page n’a rien à voir avec le personnage d’Ellie. Elle a une vague ressemblance physique mais ça s’arrête là. L’actrice a prêté ses traits pour Beyond Two Souls par contre, là oui.
Damn it décidément 🙂 En effet, Ellen Page c’est the Two of Us, je me suis emmêlé les pinceaux entre deux jeux qui me font très envie, mais auxquels je n’ai jamais joué, car je n’ai toujours pas de console 🙂
Beyond Two Souls* pardon 🙂 Quand je dis que je m’emmêle les pinceaux 🙂
Haha !
Ben en parlant de Beyond Two Souls, si TLOU se place très très haut sur la barre des jeux qui m’ont foutu une claque émotionnelle, Heavy Rain (du même studio/créateur que Beyond Two Souls) lui tire la bourre allègrement. J’en suis ressortie toute tourneboulée de ce jeu. Par contre le contrat à été moins bien remplis avec Beyond, une légère déception, une moins grande immersion dans l’histoire… je ne sais pas si ça tiens à la narration décousue ou quoi… mais j’ai moins marché. Mais par contre, Heavy Rain quoi ! O.O (et pourtant on est pas du tout sur de l’action aventure non plus… on se rapproche presque d’un point and click maaaaais c’est pas ça non plus…)
Raaahhh… Mais oui je sais, je suis un fan de Quantic Dream et de David Cage, donc je guette la bave aux lèvres tout ce qu’ils sortent, mais ils ne portent plus rien sur PC depuis Fahrenheit ! Sniff…
Oui j’avoue ces histoires de partenariats exclusifs c’est un peu moisi… Je suis aussi PC à l’origine et je profite allègrement que ma moitié soit « team console » pour me rattraper de ce coté !
je suis sur TWD actuellement, je les enchaîne, je prend plus le jeu pour une série que comme un réel jeu. Apres le cotè c’est qui qui décidez , je suis perplexe, la trame du jeu existe et certaines actions sont obligatoires, le choix est en fait plus ou moins impactant sur l’histoire, enfin c’est ce que je pense pour l’instant.
Games of throne est splendide mais la encore, un patch FR serait le bienvenu car clairement très orienté diplomatie et il est difficile de saisir rapidement l’option souhaité
d’une manière générale, le game play est sympa mais comme on se fait en général surprendre , same player shoot again and pass …
TWD au final, la trame change très très peu. C’est plus les choix sur le moment qui sont importants. C’est surtout la fin de la saison 1 qui m’a scié. Wolf Among Us est très cool aussi, mais avec la VO,j’ai l’impression d’avoir raté des choses, surtout sur la fin.
Par contre, d’une manière générale, j’aimerais qu’ils prennent plus de temps pour soigner leurs jeux, limite d’avoir un peu plus d’attente, pour enfin faire une vraie VOST et soigner les animations et la finition en générale qui est souvent aux fraises.
Mais heureusement que l’écriture est là
Oui l’animation est souvent critiquée, mais j’avoue que la narration m’intéresse beaucoup plus que la technique sur ces jeux. Donc ça me gène pas trop 🙂 Par contre, c’est vrai qu’un effort sur le sous titrage serait bienvenu !
Ouais, j’arrive à passer outre aussi. Mais quand même 🙂
A certains moments où l’écriture est excellente et qu’on tombe sur un moment dramatique, voir les personnages bouger comme des robots te ramène à la dure réalité.
Quand je compare à Last of Us par exemple (évidemment pas du tout le même budget), c’est presque dommage
Personnellement l’animation de TWD ne me gêne guere compte tenu que graphiquement on est très proche du design du comics , ce qui moins le cas sur GoT
« S’ancrant dans l’actualité, Telltale Games fait débuter son récit précisément là où s’est arrêtée la série télévisée (à la fin de la saison 4). »
Petite erreur ici non ? J’ai joué les 15 premières minutes et l’action prend place lors du Red Wedding, à la fin de la saison 3 et non 4 😉
oui le Got de TT débute dans la cour du Red wedding, ep 9 saison 3 « the rains of castamere »
Ah ben désolé ! Comme je le disais, je n’y ai pas joué, donc j’ai pris les infos officielles. Si elles sont fausses, je sais plus quoi dire 🙂
Bon ça y est je m’y mets ! Dès que j’ai fini, je fais la correction adéquate 🙂
Bon ça y est, j’ai fini ce premier épisode de GoT, corrigé les « dates », et je fais un petit retour rapidement 🙂
Cool ! ^^
(patch STFR or not ? J’avais attendu ça pour jouer à TWD… mon anglais est trop calamiteux pour m’en sortir sans rien… :/)
Pour l’instant, je n’ai pas vu d’annonce dans ce sens…
Un bon article pour les néophytes (ok, pommade passée, maintenant je peux parler de ce qui me chagrine).
…
Juste pour en revenir sur l’histoire de Lucasarts : on pourrait comprendre à la lecture que Disney a bousillé Lucasarts en les rachetant. Là il convient de faire une précision : Lucasarts était un patient en été de mort cérébrale depuis facile une dizaine d’année qui ne faisait plus rien de notable et dont les licences de jeux d’aventure (citées plus au-dessus) avait minimum 20ans voire plus (le plus récent c’est Full Throttle : 1995. Quand même).
Bon ils ont quand même sorti des jeux après, mais c’était plus des point and click. Pour moi le dernier bon c’était republic commando (2005 …) et empire at war (2006) et après ça… wikipedia peut vous faire mal.
Disney a simplement débranché le malade, et vu leur ligne éditoriale ça ne change au final pas spécialement grand-chose.
Donc big up pour telltale qui a repris le flambeau avec brio.
Bon, je toruve aussi qu’on a plus affaire à de la série interactive qu’à un vrai jeu d’aventure, mais au final j’y prend du plaisir, et c’est ce qu’on recherche.
Alors je vais être obligé de n’être qu’à moitié d’accord avec toi !
Oui, 100% d’accord, l’âge d’or des jeux d’aventure de Lucas Games s’est arrêté il y a très longtemps (allez, je pousserais quand même jusqu’en 1998 avec l’excellent Grim Fanango).
Après effectivement Lucasarts a fait beaucoup plus d’édition que de développement interne, et les meilleurs jeux sont le plus souvent ceux des studios, c’est clair !
Toutefois, je te trouve dur quand tu dis que Disney a débranché le malade ! Pour moi, Lucasarts avait encore un coeur, car il y avait des développeurs de talent qui se donnaient à fond et avaient des projets très attendus (comme Star Wars 1313 ou First Assault) ! Par contre, on peut affirmer sans problème que la tête était malade, car il y avait des gros problèmes de management, et en premier lieu Lucas qui avec des annonces contradictoires à chaque conférence de presse foutait en l’air des centaines d’heures de travail (oui alors en fait Star Wars 1313 sera centré sur Boba Fett ! Quoi, c’était pas ça ? Ben maintenant oui ! Et hop la moitié du dev à refaire).
Je pense donc que Disney a d’abord failli aux engagements qu’ils avaient pris (non non, on fermera rien, jamais ! Et tous les projets en cours restent valides ! Promis craché !), et surtout n’a même essayé de reprendre les choses en main, même pour finir des projets déjà bien avancé et très attendus par les fans (je dirais même qu’il leur a craché à la gu… mais c’est perso !).