
The Big Bang Theory : la régression de la comédie.
Les aminches, c’est l’heure du schisme. Je vais dire du mal, beaucoup de mal de The Big Bang theory. Pour certains d’entre vous, la charge sera intolérable. Je m’attends donc à subir les pires outrages verbaux mais en même temps, comme dirait Jack Burton, « What the hell »…
Si je devais faire appel à ma fibre objective, je dirais que TBBT est effectivement, objectivement, incontestablement une bonne série, au sens de bien faite. Une bonne partie de ses dialogues et blagues sont assez drôles sur le papier, voire même dans les faits. Toutes les références aux comics, jeux vidéos, films et séries de SF sont pointues et vérifiées. Un univers a été posé et la mayonnaise a pris non seulement avec le grand public, mais aussi avec semble-t-il une grande partie de la « communauté » geek visée. A ma grande consternation d’ailleurs, même Alexandre Astier voue un culte passionné à Big Bang Theory (je le sais de source sûre : lui-même). Et pourtant j’excècre cette série. Voilà, c’est comme ça, totalement subjectif et incontrôlable.
Entre TBBT et moi, le torchon a brûlé dés la vision de l’épisode pilote. J’en serais sans doute resté là, n’étant pas spécialement maso. Mais le quasi plébiscite de BBT par la plupart d’entre vous m’interpelle forcément. Peut-être étais-je mal luné le jour du visionnage de ce foutu pilote. Peut-être me fallait-il plus de temps pour rentrer dans les loufoqueries de Leonard, Sheldon et leur pouffe à gros seins. Comme je ne suis pas une huître centenaire, j’ai donc pris sur moi de visionner l’intégrale de Big Bang Theory, jusqu’à ce jour. J’en ai bavé, les mecs. Mais j’ai tenu bon et rien à faire : la vision de chaque épisode de Big Bang Theory et de ses personnages si superficiels et outranciers déclenche en moi d’irrépressibles envies de strangulation de tout le casting. Je vais tâcher d’expliquer sereinement pourquoi, vous pourrez ensuite procéder à ma lapidation.
DE QUOI CA PARLE ?
Reprenons depuis le début. Dans The Big bang theory, série créée par Chuck Lorre et diffusée depuis 2007 sur CBS, nous suivons le quotidien de deux jeunes physiciens surdoués co-locataires d’un appartement à Pasadena, Leonard Hofstadter (joué par Johnny Galecki) et Sheldon Cooper (alias Jim Parsons).
Leur particularité : Leonard et surtout Sheldon sont deux adulescents totalement inaptes aux relations sociales, dont la vie est entièrement régie par leurs passions pour la science, les comics, la SF, les séries télé, mangas, jeux de rôles, jeux vidéos et plateaux repas chinois commandés systématiquement au même traiteur… bref, voilà deux parfaites caricatures d’über-geeks.
Leurs fréquentations se limitent à deux autres scientifiques inadaptés sociaux, travaillant comme eux sur le campus de la prestigieuse université de Caltech : leurs potes Howard Wolowitz et Rajesh Koothrappali (joués par les excellents Simon Helberg et Kunal Nayyar), respectivement ingénieur en physique appliquée et astrophysicien.
Dans le premier épisode de la saison 1, la routine bien rôdée de Sheldon et Leonard explose (« BANG! ») lorsqu’emménage leur nouvelle voisine de palier : la blonde Penny, cruche du Midwest rêvant de gloire hollywoodienne et bossant comme serveuse au restaurant « Cheesecake factory ».
Au fil de cette première saison, une idylle improbable va naître entre Leonard et Penny, qui à sa grande surprise finira par comprendre voire adopter le style de vie de ses deux voisins extra-terrestres. Réciproquement, Penny poussera Sheldon et Leonard à sortir un peu plus de leur coquille et s’aventurer plus souvent hors de leur sanctuaire d’écrans, d’équations et de BD.
Quelles que soient ses qualités (car elle en a, je le répète), The Big Bang Theory marque d’après moi une profonde régression de la comédie télé, un retour en arrière à la sitcom de papa, quand des perles comme 30 Rock, Old Christine ou la défunte Arrested Development proposent des alternatives autrement plus audacieuses et innovantes. Pourquoi une « régression » ?
LA FORME DANS BBT : BACK TO PAPA
On se croirait revenu aux heures glorieuses de la sitcom des années 80/90. La sitcom bien traditionnelle, avec rires enregistrés en cascade, petites virgules visuelles récurrentes, répliques graveleuses avec juste ce qu’il faut d’allusions scato-sexuelles et mise en scène digne d’une pièce de boulevard.
A chaque épisode de TBBT, j’ai l’impression de voir Boeing-Boeing au théâtre de la Michodière. Il faut dire que cette tambouille trop huilée est une spécialité du chef Chuck Lorre, créateur de TBBT et auteur de la déjà bien balourde Two and a half men (Mon oncle Charlie), ainsi que de Dharma et Greg.
Avec Big Bang Theory, Lorre reste en terrain conquis et ressert tous les codes réchauffés et rassurants du genre qui fait tourner son business depuis 15 ans :
- Récurrence de quatre décors principaux (l’appartement de Sheldon/Leonard, celui de Penny, le lieu de travail de Sheldon/Leonard, celui de Penny…)
- Multicaméras avec dialogues champs/contrechamps
- Codes vestimentaires caricaturaux (petit short/débardeur pour la blonde de service, fringues flashy/Deschiens pour le tocard Wolowitz, t-shirt de super héros pour Sheldon…)
- Et donc ces fameux rires du public et/ou enregistrés. J’ai chronométré : dans BBT, le brouhaha hilare agresse mes tympans toutes les 5 à 10 secondes. La moindre vanne, le moindre trait d’humour, la moindre mimique, le moindre pet de mouche californienne est lourdement souligné à coup d’assommants rires en boîte, même quand la chute est foireuse, ce qui arrive tout de même fréquemment dans cette série.
Au hasard : repassez vous l’épisode 5 de la saison 2. Une scène en particulier, celle où Sheldon se fait sermonner par la bande pour passer son permis (10e minute), illustre parfaitement cet abus de rires tonitruants pour enrober une chute pourtant bien plate. A plusieurs reprises, je ressens le même embarras, la même crispation que lorsqu’un gros beauf’ assis à côté de vous lors d’un dîner, rit grassement à ses propres blagues là où vous esquissez tout juste un sourire poli.
Je ne saurais dire pourquoi dans Friends, Seinfeld, Thats 70′s show ou Third rock from the sun, les rires en boîte ne me gênaient pas plus que ça alors que dans BBT, ils m’insupportent. Sans doute parce que je suis plus sensible à l’humour des sitcoms sus-citées qu’à celui de M. Lorre. Ou alors parce que la coupe est pleine. Les rires enregistrés appartiennent définitivement selon moi au passé de la sitcom.
Je n’ai plus besoin qu’on me dise où et quand je dois rire, je ne suis pas un poulet en batterie ni un rat de laboratoire. J’ai infiniment plus de respect pour l’humour plus risqué et moins pute des « single camera comedies » type Scrubs, Malcolm, The office ou 30 Rock, qui me donnent l’impression de voir une vraie série, sans rires parasites et non pas un pathétique spectacle pour GM du Club Med. Et « Old Christine » me direz vous ? Certes, c’est une sitcom formellement dans la veine de BBT, mais à elle seule, Julia Louis Dreyfus a infiniment plus de talent comique que n’en auront jamais les bouffons grimaçants de Chuck Lorre. Ce qui m’amène aux personnages de Big Bang Theory et leurs interprètes. Argh.
PERSONNAGES ET CASTING : THE BIG BRANQUES THEORY
Je hais ce casting. Ou disons au moins la moitié. Merde, je voulais faire dans le sobre et la dentelle, mais c’est plus fort que moi, fallait que ça sorte. Reprenons-nous. Avant de m’attarder sur l’interprétation, petit aparté sur les personnages. Là encore, TBBT propose une brochette d’hypercaricatures exaspérantes, aussi pachydermiques à propos des geeks que l’étaient celles de « Geekdom », émission de sinistre mémoire présentée par Lio l’été dernier sur Sci-Fi.
Et vous savez pourquoi tant de poncifs ? Chuck Lorre, créateur de la série, n’en a rien à foutre des geeks. Lorsqu’on lui demande en interview, comme ce fut le cas lors du festival de télévision de Monte Carlo 2009, les origines de la création de TBBT, il vous répond sincèrement qu’il n’est absolument pas geek et n’a aucune affinité avec cette culture ou la SF en général ; il voulait simplement faire une série sur l’air du temps. Et forcément, les geeks à Hollywood, on le sait, c’est tendance depuis le début des années 2000.
Deux potes geeks chez Chuck Lorre, ça donne donc Leonard et Sheldon, un couple limite Cage aux folles (Leonard serait l’homme, Sheldon la femme), dépeint de la même façon dont « nous » voient « les autres ». Entendez dont le grand public « non geek », la masse, les médias voient généralement les geeks : des neu-neux sociopathes, gringalets, frustrés sexuellement (voire asexués) et obsédés de nouvelles technologies. Quand c’est Lio sur Sci-Fi, ça fait chier tout le monde (moi le premier), quand c’est TBBT tout le monde s’aplatit. Je ne pige pas…
Je poursuis. Dans l’épisode pilote, Laurel/Sheldon et Hardy/Leonard s’apprêtent ainsi à vendre leur sperme juste pour pouvoir se payer une « connexion Internet T1 fractionnelle » (le « pipi/caca/sperme/nénés » au format familial est une source d’inspiration récurrente dans TBBT). La scène n’est pas forcément irregardable, elle me consterne simplement par sa facture téléphonée, dans la forme comme dans le propos.
Un peu plus tard, nous apprenons que le geek ultime selon Chuck Lorre est une créature d’habitudes, un freak frisant la pathologie autiste : sur le canapé du salon, Sheldon a SA place (choisie pour sa géo-localisation idéale entre la télé, la chaudière et la fenêtre) et malheur à quiconque tente de s’y assoir. Sheldon a aussi un petit déjeuner précis pour chaque jour de la semaine, un pyjama du jour, un traiteur asiatique unique… Bref, pour Chuck Lorre, geek = Rainman.
Continuons notre exploration de l’exaspérant catalogue de poncifs. Sheldon me fait penser à ces personnages secondaires barrés vu dans d’autres sitcoms… sauf que TBBT en fait son personnage principal et qu’il n’en a pas vraiment les épaules ni l’épaisseur requise. Koothrappali, de son côté, est un odieux pompage du Fez de That 70′s show pour le côté « accent exotique cocasse », ficelle usée jusqu’à la cordelette. Pour le reste, le geek selon Chuck Lorre passe forcément 97 heures à jouer en réseau à World of Warcraft (épisode 3, saison 1), n’ose parler aux filles que bourré (Koothrappali), trippe à fond sur Summer Glau de la série Sarah Connor Chronicles (non mais WTF cette série de merde ?!) et traîne une mère-boulet castratrice.
La maman de Wolowitz vit avec lui et pourrit son quotidien (elle reste toujours hors champs, on n’entend que sa voix de poissonnière). Détail ostentatoire : Wolowitz est juif donc pour lui c’est forcément double ration de mère tarée (et re-cliché !) ; celle de Leonard est une neuro-scientifique incapable d’exprimer la moindre affection maternelle ; celle de Sheldon est une bigote texane hystérique et les parents de Koothrappali le martyrisent depuis l’Inde par webcam interposée.
Soyons franc : ces poncifs donnent lieu parfois à des dialogues ou scènes plutôt savoureux, comme dans l’épisode 15 de la saison 2 où Sheldon et Leonard comparent leurs mamans :
Sheldon : « Toi au moins ta mère ne te tapait pas sur la tête avec une bible pour t’obliger à finir tes choux de Bruxelles »
Leonard : « La tienne ne te collait pas des électrodes sur la tete pour mesurer tes ondes cérébrales quand tu étais sur le pot »
Ils n’en restent pas moins des stéréotypes d’autant plus agaçants qu’aucun des quatre gogols imaginés par les scénaristes n’a vraiment évolué depuis le début de la série. Parfois, les auteurs percent une petite trouée, pas plus grosse qu’une tête d’épingle, dans le ciel immaculé de la bouffonnerie ambiante.
Ainsi, le personnage de Wolowitz laisse-t-il entrevoir enfin une certaine fragilité dans l’épisode 12 de la saison 2, où nous le retrouvons totalement déprimé suite à une remarque blessante de Penny. Lorsqu’en essayant de le consoler, cette dernière lui reproche cependant d’en faire toujours des caisses, il répond piteusement par un touchant : « Regarde moi : est ce que j’ai franchement la moindre chance si je n’en fais pas un peu trop ? » Dommage que la série ne creuse pas un peu plus sérieusement ces failles-là, juste un peu plus…
Les deux personnages certainement les plus insupportables à mes yeux restent Penny et Leonard. Honneur aux pouffes. Blondasse aux yeux globuleux et à l’agaçant timbre nasillard, aussi subtile dans son jeu qu’une choucroute garnie, l’actrice Kaley Cuoco campe avec Penny un cliché total de bimbo moyenne, quasi systématiquement montrée en petite tenue ou décolletés plongeants. Dans le rôle de Leonard, Johnny Galecki passe son temps à papillonner des yeux, tête levée, bouche entrouverte (son unique registre) et pérorer comme une folle tordue. Le couple que son personnage Leonard finit par former avec Penny est probablement le moins crédible et le moins attachant vu depuis un bail en télé. Aucune émotion, tension, complicité ou surprise dans les rapports entre ces deux-là, tant les scénaristes les plongent dans des situations à la mécanique prévisible à des kilomètres. Je me fous totalement de leurs engueulades pusillanimes en saison 2 et 3, de leur « je t’aime moi non plus » et de leur « c’est bizarre de coucher ensemble entre potes » mille fois mieux explorés par les couples Rachel/Ross et Chandler/Monica dans Friends.
L’HUMOUR ET LES HISTOIRES : BAZINGA !
Non seulement TBBT se repose un peu trop sur des figures imposées de la sitcom (l’épisode de Halloween ; le geek craque sur une fille trop bien pour lui ; la visite de la maman etc…) mais surtout, elle exploite un humour d’arrière garde typique de Chuck Lorre, derrière le vernis des références geek. Au niveau des enjeux dramatiques, c’est du lourd. Du gros lourd, même. Le cahier des charges de Big Bang Theory est clair : surtout pas une once d’intrigue anxiogène ni d’enjeu un tant soit peu dramatique. Je ne demande pas à BBT de nous faire du Racine, hein… mais juste un brin, je dis bien un brin, de tension… une larme de malaise où, même si l’on est dans une sitcom, les auteurs auraient les couilles de faire traverser à leurs personnages de vraies épreuves.
Je me souviendrai toujours de cet épisode de la saison 3 de Friends où Rachel et Ross finissent par rompre. Un bijou d’écriture : tandis que Joey, Chandler, Monica et Phoebe se sont enfermés dans la chambre sans pouvoir en sortir (on rit), Ross et Rachel se pourrissent très sérieusement dans le salon, jusqu’à décider de rompre (on pleure). Une scène longue, avec très peu de rires enregistrés et qui nous fait en effet beaucoup rire… avant de nous fendre le coeur. Je n’aime pas Big Bang Theory parce qu’à aucun moment de la cinquantaine d’épisodes visionnés jusqu’ici, je n’ai vu les scénaristes essayer de s’aventurer ailleurs que dans le domaine de la bouffonnerie pure et dure.
Impossible de m’attacher à ces personnages et d’entrer en empathie avec eux : leur vie est une potacherie permanente ! Dans Friends, Rachel nous faisait vraiment partager sa crainte d’être coincée à jamais comme serveuse au Central Perk. Dans TBBT, on se tamponne royalement que Penny refourgue des burgers au Cheesecake factory jusqu’à ses prochaines couches. Enfin, TBBT plairait beaucoup à Patrick Le Lay et son immortelle formule sur le « temps de cerveau disponible » : pas plus de deux intrigues par épisode (faut pas bousculer la ménagère qui s’encanaille à rire sur le dos des geeks, hein) et surtout pas d’intrigues feuilletonnantes ou si peu. Des personnages apparaissent puis disparaissent sans explication, les compteurs sont remis systématiquement à zéro à chaque nouvelle histoire… On ne suit pas la vie d’individus incarnés, mais juste les pitreries de comiques s’ébrouant dans des sketches de 26 minutes, cirque méprisant dont Sheldon et sa psychorigidité cataclysmique sont l’attraction principale.
Par honnêteté intellectuelle, je dois bien reconnaître que certains gags et répliques m’ont, sinon fait rire, du moins bien amusé :
– Episode 1.2 : quand Sheldon explique que Superman 1 n’est pas réaliste, parce que lorsque Superman rattrape Lois Lane en plein vol lors de la scène de l’hélicopère elle devrait logiquement, avec le choc, « se couper en trois morceaux ».
– Episode 2.4 : quand Penny devient totalement accro à World of Warcraft. (EDIT : il s’agit en fait de l’épisode 2.3 et non pas de Wow mais du jeu Age of Conan. Merci à… heu.. « Anonyme » pour m’avoir repris ! Et sorry pour cette petite erreur. Ca ne change pas grand chose, mais en effet soyons précis.)
– Episode 2.8 : quand Wolowitz demande à ses copains de l’aider après avoir fait tomber le Mars rover dans une crevasse martienne.
– Episode 2.15 : l’apparition de Beverly, la maman de Leonard. Réplique de Raj à Leonard : « Tu es le Jar Jar Binks de la famille Hofstadter ». Ok, j’ai ri.
– Episode 3.8 : le camping de Wolowitz, Leonard et Koothrappali
– Les engueulades de Raj avec ses parents sur webcam
– les « bazinga » décochés régulièrement par Sheldon pour faire comprendre à son interlocuteur qu’il vient de se foutre de sa gueule (dans le genre comique de répétition, j’aime bien aussi ses « there there »)…
Pour le reste je persiste et signe : The Big Bang theory et son succès sont à mes yeux le symptôme d’une régression non seulement de la comédie télé, mais aussi des standards d’exigence du public américain. C’est le retour au confort des grosses ficelles, de la facilité du comique de répétition, des repères rassurants du rire enregistré et de la caricature outrancière… Une grande partie d’entre vous l’a adoptée, je ne peux l’ignorer et même je le respecte. Mais en ce qui me concerne, il ne suffit pas de grimer quatre bouffons en costume de Flash et multiplier les références érudites à la « culture geek » pour faire une bonne série comique. Je trouve que des hommage bien plus subtils à la culture qui nous passionne ont été rendus dans un film comme Galaxy Quest ou le sont régulièrement dans 30 Rock. Ils parlent à mon coeur de geek de façon bien plus noble que ce gavage d’oie démago que nous impose BBT.
Je promets cependant que je continuerai néanmoins à suivre la série chaque semaine pour guetter d’éventuels signes d’amélioration. Bazinga ! Je déconnais bien sûr… Next !!!
C'est vrai que les persos sont stéréotypés, que les rires enregistrés sont énervants… Mais Sheldon porte le truc et me fait marrer à chaque apparition, c'est-à-dire souvent. Sans être une régression de la série comique (t'es dur), c'est un divertissement tout à fait honnête. Et je crois que c'est tout ce qu'on lui demande, pas d'être le nouveau Friends. Mais je comprends que tu n'adhères pas à cet humour.
Dans le fond je suis assez d'accord avec la plupart des tes critiques, notamment la principale, les rires enregistrés qui sont parfois à la limite du supportable.Mais le fait est que je suis cette série avec plaisir depuis ses débuts, je ris encore malgré le peu de développement dans l'histoire et même si je ne doute pas que le producteur s'en tape royalement d'une certaine "communauté geek" je trouve que les énormes clichés abordés dans la série ne lui sont pas si néfastes que ça, c'est assumé depuis le début et disons que si c'était plus technique il n'y aurai pas d'audience et donc pas de série…Le perso le plus cliché est aussi, a priori, le préféré du public, Sheldon, alors que c'est vrai que Leonard est une vraie tête à claque avec sa posture à la Gilbert Montagné…Nan vraiment je pense qu'il ne faut pas essayer de chercher autre chose que ce que cette série veut apporter: 20min de situations décalées/clichées souvent bien marrantes!Ceci dit je pense que l'on aura bientôt fait le tour à l'image de HIMYM mais ça aura été un tour sympa!En comparaison lointaine qu'est c'que tu penses de "The IT Crowd"?
Presque une heure du mat, j'ai pioncé 4h la nuit dernière et je suis du coup incapable d'aligner deux mots…Mais je vais essayer.Premièrement ton écriture est aussi drôle qu'incisive. Il y a même des accents de cruauté que je ne peux qu'apprécier. Au reste, c'est une chose d'avoir ton style mais ç'en est une autre d'avoir la capacité de documenter ton propos et je reconnais en toi le bon journaliste, je veux dire celui qui prend la peine d'étudier le sujet qu'il va traiter. Deuxième bravo.Concernant la série, je n'ai pas vu un seul épisode mais je vais y remédier pour me faire mon idée. Mais c'est autre chose qui me touche dans ta critique. C'est cet instant précis où on sent que ta rage se change en quasi désespoir. Le dernier paragraphe en est la parfaite illustration et il fait écho à ce que j'ai rédigé sur avatar de Cameron. Critiquer ce n'est pas seulement démonter comme on pourrait trop facilement le penser. Critiquer c'est aussi et surtout donner ce qu'on a de plus personnel. Merci donc pour cet instant de rire, mais aussi pour cet instant de partage qui ouvre la porte à des débats aussi cruels qu'intéressants.
Aha sympa! ça confirme le peu que j'ai entendu!J'ai pas encore vu un épisode mais j'entends déjà les rires agaçants… !!!
(RT)belle plume pour ton article sur BBT, mais, tu t'en doute, pas du tout d'accord avec toi, duel face camera en perspective ! (fin du RT)Un des seuls point d'accord c'est que Arrested Developpement est 1000 fois plus intéressant et innovant, mais BTT rempli à merveille ce que j'attend d'elle, du divertissement : me faire rire au éclat et facilement sur les excès de la communauté Geek/Nerd qui justement se prend parfois trop au sérieux (et oui certains geeks passent bien 97h devant WOW ;))Mais bon, n'aillant pas du tout ton talent pour l'écriture je défendrais plutôt mon point de vue dans un futur débat SCUDS.TV
A la lecture des premiers paragraphes je salue ton objectivité, tu précises en plus que tout ce qui suit est vraiment un avis perso et ça c'est cool !! Mais Du coup je ne peux pas te lapider car tu précises que tout est subjectif, et ça c'est pas cool ^^ !!Je vais donc essayer de comprendre comment nos ressentis peuvent diverger à ce point."bref, voilà deux parfaites caricatures d'über-geeks"Et voilà, tombé dans le piège : Ce sont des Nerds (je te laisse vérifier la difference sur la source de ton choix), cela est même précisé dans le premier épisode, en tout cas en VO !!!! Il ne faut donc pas voir cette série comme une série sur "Nous autres geek de base". Alors d'accord, les références sont comprises par un grand nombre de geeks et sont la plupart du temps geeks. Mais les personnages ne le sont pas. Et c'est là que tu prends la série du mauvais coté, la caricature du monde geek présentée de la sorte fait très régressif je te l'accorde, mais si l'on considère que les personnages principaux (sachant que je déteste également Penny ainsi que peut être léonard) sont des nerds, alors la caricature devient très actuelle. Je t'accorde que c'est le genre de détail auquel on apporte aucune importance lorsque l'on veut se détendre devant une comédie. Mais celui-ci fait toute la différence. "répliques graveleuses avec juste ce qu'il faut d'allusions scato-sexuelles" Mis à part Wolowitz, je ne trouve pas que ces allusions soient si présentes. Et elles font pleinement parti du personnage.Les rires enregistrés sont par contre insupportables, je te l'accorde !!!Je te trouve par contre un peu dur quand tu dis que l'histoire n'évolue pas du tout et qu'il n'y a aucun risque. J'aime bien part exemple la branche homosexuelle qui est apparue entre Koothrapali et Wolowitz. Je voulais dire également que même si Chuck Lorre dit ne rien connaitre a la culture geek, il faut quand même l'être un peu pour foutre des vignettes de commentaires (utiles ou non) à la fin de chaques épisodes de chaques séries desquelles il est à l'origine, sachant que seuls les geeks/passionés les liront. Concernant la forme de ta critique, je ne peux que m'incliner : investissement, recherches, Peut-être trop de comparaisons avec Friends, références. Du bon travail journalistique. Enfin bref faudrait qu'on en débâte sur le forum, mais j'ai vraiment du mal à comprendre une haine comme celle-là. En revanche, je l'accepte volontiers. Merci encore pour ton objectivité, mais fait attention quand même dans les ruelles sombres…. je pourrai trainer dans le coin….
Je n'ai pas encore vu BBT mais en lisant cette critique je constate que j'ai eu le meme avis avec "How i meet your mother" série plébicité par tout le monde et qui m'a exaspéré par ca morale americanopuritaine… bref c'est pas le sujet. en tout cas tres bonne critique john qui m'a donné envie de me faire mon idée pour moi aussi pouvoir la critiquer apres lol
Superbe!!!!Tu as parfaitement retranscris tout ce que je n'aime pas dans cette série; les rires en boites balancé même quand un mec ouvre juste une porte (WTF?), les personnages sans aucune personnalité autre que rangées dans des clichés pathétiques et l'envie de se barrer en courant loin de cette série !!! (oui bon bah j'aime pas !!! j'en fait peut-être un peu trop mais je pense qu'il y a largement mieux quand-même ou même pire !!!)J'ai pourtant aussi essayé pour ne pas juger sans connaitre, mais c'est au dessus de mes forces, enfaite le principal problème avec cette série c'est qu'en la regardant je me fait horriblement chier !!! Des blagues pas terrible sur la longue c'est pas un projet !!! Comme tu l'écris en fin d'article on peut compter les bon moments sur une seule main! Mais bon apparemment la série tient la route et a trouvé son public, c'est le principal! (juste un peu aigris que des séries mieux foutues n'ont pas connues plus de saisons que Big Bang Theory.).Pour moi c'est un "NO WAY !!" je ne me forcerais plus à regarder juste en espérant que mon intérêt pour cette série se manifeste !Bon j'vous laisses je m'en vais regarder The Office pour rigoler pour de vrai !!! ;pEncore bravo a toi pour cet article cher John !!! Un des meilleurs selon moi !!! ( ça valait la peine de teaser a mort sur twitter je pense !!! ;p)PS : Rivers Cuomo le chanteur de Weezer devrait porter plainte contre M. Lorre pour sa ressemblance avec le personnage de Leonard !!!
Et bien moi, à la lecture de cette critique, j'ai bien envie de pas faire comme tout le monde et donc de ne pas regarder cette série.Tous les ingrédients pour une série sur laquelle je n'accrocherai pas y sont réunis : rire en boites à meuh, format sitcom américaine des années 80, dérision autour d'un type de communauté, et pouffe blondasse en tache de fond.Non merci ! Je me suis baigné dans la saga Galactica pendant les congés, c'est pas pour matter un truc pareil dans la foulée.Mais bravo Philippe pour ta ténacité et ta conscience professionnelle à avoir pris sur toi de regarder en intégralité cette série qui me laisse encore plus froid après lecture de ton billet.
coup de chaud au taf, je peux pas vou répondre maintenant, mais ce soir promis ! Merci pour vos posts et à iztkombi1 de se contenir dans sa réponse de fan, que j'espère n'avoir pas trop blessé. A toute donc…
Comme beaucoup, je ne suis pas d'accord avec Le maitre des lieux, mais, néanmoins, je dois admettre qu'il n'a pas tord sur certains points.Par exemple, les rires pré-enregistrée toutes les 3 secondes… je ne les remarquais pas avant, mais maintenant mon attention n'est plus retenues que par çà.Par contre, je rigole toujours autant. Et c'est la raison pour laquelle je regarde des séries : pour me divertir.Qu'elle survole l'univers des geek m'importe peu, certains détails me font sourire mais ce n'est pas pour çà que je regarde BBT.Il me reste la fin de la S2 et toute la S3 et j'arriverai jusqu'au bout, sans me forcer !
J'ai bien aimé ton billet mais je suis pas tout à fait d'accord sur plusieurs points.Déjà sheldon relève limite de l'autiste avec tous ses tocs que du nerd de base et c'est cela qui est comique chez lui.Après chaque personnage à ses caractéristiques assez différentes les uns des autres mais qui n'évolue vraiment pas; ça je te l'accorde, et c'en est même dommage.Les rires pré-enregistré (petite question ils sont pas là parce que c'est tourné en studio devant publique). Ben franchement j'y fais pas trop attention et ça me gène pas mais c'est juste perso.Après ça se voit que le réal n'est pas un geek, si c'était le cas la série perdrait son ton un peu parodique (très exagéré) et c'est ce qui me plait. Et ça reste bien moins pompeu qu'un cyprien qui est une honte.Donc finalement la série fait ce que je lui demande des épisodes cours, marrant, de belle petite référence et bien caricaturale sans être lourd.
Tout d'abord je veux commencer pour te dire que tu m'énerves! ;)Pourquoi? Parce que, déjà tu écris toujours aussi bien (donc même quand je ne partage pas ton opinion cela reste un plaisir de te lire), ensuite parce que tu arrives à le convaincre avec tes arguments alors que j'adore cette sitcom. Mais heureusement pas tous. J'avoue que les plagias sont lourds, que ce soit pour les personnages que pour les actions. Par contre, je rejoins iztkombi1 sur le fait que ce ne sont pas des geeks mais des nerds.Pour ce qui est du fait que le createur de la série ne soit pas geek… Bah à la rigueur je trouve que ça montre que le bonhomme est bon car cela reste une réussite.Bref, je trouve que cette sitcom est bien conçue: drôle, pleine de références magnifiques,… Elle fait bien ce que j'attends elle. Mais en rien je ne la trouve culte. Jamais je ne regarderai une seconde fois cette série, contrairement au cultissime Friends ou HIMYM!
Ok! Tu le prends comme ça?Dans l'ordre:1) J'ai terminé toutes mes séries2) Je recherche de nouvelles séries3) On me parle de BBT4) Tu nous parle de BBT5) Je recherche de nouvelles sériesJ'ai pas beaucoup de temps à consacrer à ce loisir là, alors merci de me simplifier la tache 🙂
Je l'attendais celle-la, même si sincèrement je m'attendais à pratiquement tous les points négatifs de la série que tu as soulevés.Personnellement j'aime bien cette série, mais je ne lui accorde pas autant d'importance qu'a 30 Rock ou autre, tout simplement parce que c'est clairement pas du même niveau.Je regarde cette série, comme j'écouterais un blague bien lourde qu'on me raconterait, à savoir j'attends rien de plus d'elle qu'elle me fasse marrer ( ou pas ). Maintenant si je part de ce point de vue je peux pas nier le fait que les rires enregistrés sont certainement les plus lourds depuis "Two and a half men" Tiens ? On tient quelque chose la.Maintenant indépendamment de la série, c'est toujours un plaisir de lire tes articles. et comme stif le fait remarquer on sent un peu ton désespoir lorsque tu parles de régression de la comédie, et je ne vois qu'une chose à te dire. "There there… "Aryles.
Mon cher John, comment te dire… tu as raison sur toutes ces remarques et critiques… Car effectivement, BBT est indéfendable sur la plupart des flancs ou tu as choisis de l'attaquer. Mais toute ton argumentation foire et sent comme un petit pet de martien asmathique pour une simple raison :Tu nies BBT pour ce qu'elle est, et ce qu'elle ne se cache d'ailleurs pas d'être : de la gaudriole un peu lourdotte au trait lourd et au rire gras.Tu la compares a trop haut et trop ambitieux pour elle (Friends, dans son domaine on ne fait pas mieux)… et systématiquement tu aimerais y trouver des trucs a grailler qui ne sont pas au menu! Au buffet BBT y'a que du rire a manger, et pas le plus fin. rien d'autre. Pas d'ambition, mais du coup ca reste frais. Et quand je matte BBT c'est ce que je cherche … des "ah ah ah" et des "oh oh oh".Alors forcement, si tu ne ries pas et si la forme "sitcom traditionnelle" te gonfle… je comprends ton désarroi. Mais du coup, fallait pas te rendre malade a regarder 50 épisodes… Charlie Koller
OMFG ! J'ai fait un effort… j'ai récupéré ce matin la saison 1 de cette série et j'ai fait un effort encore plus important : j'ai regardé un quart du premier épisode. A partir de là, mon esprit, totalement saturé de rires artificiels et d'humour complètement con m'a poussé à fermer d'urgence mon player vidéo.Je pense avoir apprécié cent fois plus The beauty and the geek, reality show complètement con, que les 10 premières minutes de BBT, c'est pour dire…John, tu es un surhomme. Je t'envie. D'où te vient cette faculté de pouvoir t'enfiler tous les épisodes d'une telle horreur ? Aurais-tu des penchants masochistes ?Non, après ça, je ne peux plus donner le moindre crédit aux gens qui crachent sur californication tout en étant fans de BBT… Mon cher Jérôme si tu me lis ;)Bref, après avoir lu ta critique je ne m'attendais pas à voir un chef d'oeuvre, mais là je pense que j'aurais peut-être été encore plus méchant que toi.
Déjà j'ai détesté Friends pour ses rires préenregistrés, et tu me dis qu'on retrouve la même chose ici ?Je crois que je regarderais jamais le moindre épisode, alors…
En ce qui concerne les rires enregistrés, on atteint ici des niveaux olympiques. A chaque phrase, à chaque mouvement, à chaque pet, on a des rires…Je go vomir…
Merci John, j'ai bien ri. Par contre ça va, t'as été soft en fait. Je pensais que tu allais complètement trasher la série.Je pensais aussi que mon avis allait être diamétralement opposé au tien mais en fait je suis plutôt d'accord. Y'a du bon dans BBt ( moi j'aime beaucoup les relations de Wolowitz avec sa mère ou le côté C3PO de Sheldon )et du carrément miteux comme Penny et Leonard que je trouve aussi insupportables.Dans le même genre, je préfère "The it Crowd". Au moins, c'est une série qui assume TOTALEMENT le clichton de la geekerie et le pousse dans ses derniers retranchements, ce que je respecte. PS : "Geekdom, émission de sinistre mémoire présentée par Lio l'été dernier sur Sci-Fi " C'est une blague ça ? Parce que sinon on a touché le fond là…
THE BIG BANG THEORY DECHIRE SA RACE!! Sheldon est irresistible, les blagues sont bien trouvées et c'est drôle!!! Vu la critique que vous donnez à Hero Corp, vous pouvez pas dire que TBBT n'est pas un chef d'oeuvre, vous pouvez pas, c'est pas possible!!! Je ne peux le concevoir alors chuuuuuuuut, pas touche à mon bébé…Seul truc, j'aurais viré la nana moi elle fait trop pouf, ou a la rigueur à poil en image de fond…
C'est cool. On a les meilleures vannes sans regarder. Merci pour le temps de gagné!
L'anonyme, c'est moi…
Je pense que l'on tape un peu trop sur cette série qui somme toute vide le cerveau pendant 22 minutes c'est tout ce que je lui demande.En plus vous en connaissez beaucoup de série qui parle de Doctor Who et Galactica vous ? et puis je pense qu'elle plait car on peut se reconnaitre dans les références de cette série, qui pour le coup sont quand même plutôt bien faites.mais c'est vrai que les rires en boites sont bien chiant…
Il y a certains épisodes où ces rires étaient atroces. J'avais l'impression d'entendre en permanence un bruit de chasse d'eau…Mais à part ça, c'est une série que j'adore. Il n'y a certes aucune tension, aucun enjeu dramatique et ce n'est qu'une pure farce, mais ça me convient parfaitement. je regarde cette série comme un joyeux moment d'hilarité, rien d'autre. Et je trouve que l'humour de cette série est très bien fait.Il me paraît plus subtil que tu ne le laisses entendre en évoquant un humour pipi-caca. Il se base souvent sur des références geeks ou des faits scientifiques, et le résultat est à mon goût réussi.Ceci dit, ta critique est parfaitement légitime, et bien que cette série me plaise énormément, je ne peux que te concéder la plupart des défauts que tu relèves.
La lecture de certains de vos posts me fait dire que je devrais juste cesser d'exiger des choses impossibles de cette série. Mais le probleme c'est qu'en même temps elle me fait rarement rire.En revanche, je peux comprendre le coté "on met son cerveau en off et on se pose devant les conneries de Sheldon/Wolo/Koothrappali (je cite pas le bouffon de Leonard, trop nase le mec), avec une bonne ration réjouissante de références geek qu'on aime partager. Je ne suis pas rentré dedans hélas, que voulez vous !
Devant certains chef d'oeuvre, certains pleurent d'autres restent impassibles…On est pas tous sensibles à la même chose, mais ça n'empeche que TBBT EST UNE TUERIEEEEE!!! Vivement un Spin Off avec Sheldon seul en star principale!!! PS; si vous connaissez d'autres séries ou film ou l'acteur de sheldon joue, je suis preneur!
Une série que je trouve hilarante pour ma part, je la prends comme elle est, une simple sitcom. On est clairement pas devant une série qui cherche de la haute qualité ni du scènario innovant, c'est con et ca s'assume. ^^
"- Episode 2.4 : quand Penny devient totalement accro à World of Warcraft. "Pour info, c'est l'épisode 2.3 et c'est Age of Conan et pas Wow.Voilà pour la précision.
Tu as tout fait raison et honte à moi surtout pour la confusion du jeu. J'aurais du juste parler d'un MMO, mais mon cerveau épuisé de tant d'épisodes de série nase a poppé "WoW" par paresse…. Merci pour la gentille correction… anonyme ! 🙂
Petite info qui ne manquera pas de faire bondir notre amis John Plissken :Le légendaire Stan Lee jouera bientôt dans un épisode de TBBT diffusé en février aux US apparemment.
Comme dit plus haut, BBT n'est pas une série sur les geeks, mais une sitcom sur des intellos surdoués complètement largués socialement. Malgré ses défauts (dont les rires en boîte et, je l'avoue, le fait que ça tourne en rond au bout de quelques épisodes), elle m'éclate. Oui, c'est superficiel, mais je ne pense pas qu'elle m'amuserait autrement : pas facile de se moquer de personnages quasi-autistes (Sheldon) ou en tout cas sérieusement handicapés sur le plan relationnel et émotionnel. Donc oui, c'est du théâtre de boulevard, une "bouffonnerie pure et dure", mais en ce qui me concerne ça fonctionne.Si tu veux de la tension dramatique et entrer en empathie avec des personnages plus vrais que nature, va faire un tour du côté de Sons of Anarchy. Besos
PS : tu m'énerves à écrire de si bonnes critiques ! J'en viendrais presque à être d'accord avec toi sur certains points.
Chère AnaL, tout comme l'ami Iztkombi1, tu tombes dans le panneau de croire que "BBT, ca parle pas des geeks mais des nerds"…. Clarifions une choses chers zamis : aux USA, en anglais, geek et nerd ca veut dire la-meme-chose. Les ricains ne font absolument pas la même distinction que nous en France, où nous avons tacitement décrété que geeks = culture et nerds = nouvelles technos/intellos no-life. Là bas ce sont deux synonymes et geek n'est pas plus "cool" ou moins craignos que "nerd", les deux termes sont totalement interchangeables. La preuve : pour Chuck Lorre et ses scénaristes, geeks = nerds = neuneux à la fois fans de nouvelles technos/SF/sériestélé/gamers/otaku etc…. Ceci dit ma chère Anal, j'adore ton (tes ?) pseudos et reviens me voir aussi souvent que tu le souhaites, ca me fera plaisir :-)A tous les autres, ceux à qui je n'ai pas pris le temps de répondre : merci vraiment mille fois pour vos réactions, j'adore lire vos comm' meme si je pense que sur TBBT on n'arrivera pas à se mettre d'accord.Atchotcho !
Effectivement, je ne suis pas d'accord avec toi. Les geeks/nerds/whatever you wanna call them ne sont qu'un prétexte. C'est une farce sur des personnages au QI si élevé et au caractère si obsessionnel qu'ils en sont presque incapables de fonctionner "normalement" en société. Tu les remplaces par des ingénieurs en agroalimentaire surdoués qui collectionnent les animaux empaillés et pratiquent le "tracteur-tuning", et les ressorts comiques restent les mêmes. Ceci dit, niveau références, je te concède volontiers que les moissonneuses-batteuses à 6 soupapes seraient peut-être moins génératrices d'audience que les superhéros chers à ton cœur.(Encore que… http://www.grostracteurspassion.com . Je vois bien The Big Bad Tractor en access sur M6 avant Love is in the pré. Peut-être une idée à creuser pour Alexandre Astier 🙂
Cher (chère?) heuuu… whatever your name is Le fait que tu aies raion sur ce coup là (les geeks sont en fait un alibi pour parler de gens si intelligents qu'ils sont en décalage par rapport aux cons qui les entourent, comme cette grosse pouffe conne et méprisable de Penny, mmmh putain ca fait du bien d'insulter cette morue dès le matin !!!), ne change rien à l'affaire.Parce que de toute façon, la caricature geekienne qui m'excède tant ici n'était qu'une partie de mes reproches. Pour le reste – la non évolution totale des persos, l'insupportable omniprésence des rires (enregistrés ou publics, whatever), l'insignifiance des intrigues…. – je reste droit dans mes bottes, comme Alain, et je persiste : BBT, c'est la régression de la comédie !Sur ce bon week end, akileotrleoskeham 🙂
Soft kitty,warm kitty,little ball of fur.Happy kitty,sleepy kitty,purr,purr,purr…
gné ???
C'est la chanson de Sheldon lorsqu'il est malade.Tu devrais le savoir vu que tu t'es forcé à regarder la série. A moins que tu ne l'aies vu en vf, of course.
Tu me fais rire là… tu connais forcément par coeur ce genre de détail puisque tu es super fan de TBBT on dirait, mais perso quand je trouve qu'une série est aussi nase que celle là – et c'est le cas – je ne retiens pas forcément tous les détails trois semaines après avoir écrit mon papier. Je l'ai bien vue en VOST si ca peut te rassurer.
Ce n'étais pas une attaque, d'autant que je ne suis pas spécialement un ardent défenseur de la série.C'est juste qu'il s'agit d'un des running gags de TBBT, comme les "there there" et que je m'étonnais que tu ne l'ai pas reconnu.Par contre, le rapport avec le reste des commentaires, je ne l'ai pas saisi non plus si ça peut te rassurer.
Cet interlude musical n'avait effectivement aucun rapport avec les commentaires.
@Hihyo, sorry pour ma réaction un peu vive, il était tard et j'étais super nase, donc sur ce coup là c'est my bad, j'espère que tu voudras bien me pardonner.@Cruchita : tu me fais bien rire, reviens me parler sur MSN quand t'auras un moment !@moi meme : c'est fou ce que ce papier sur TBBT aura fait couler comme encre virtuel !!!
Thomas du Golb pense un peu comme toi sur BBT (http://www.legolb.com/2010/01/big-bang-theory-cantique-des-quantiques.html).Très bon billet, je n'ai jamais vu cette merde mais ça m'a paradoxalement donné envie ^^.
J’ai pas lu, mais globalement parcouru l’article. Je suis en train de regarder les 3 premieres saisons… Je suis globalement dans ton sens, un humour tres basic, un cout de production minimaliste, pas d’arc, pas de suite… c’est du friends ou du how i met your mother avec des stereotypes bien calibre, ca ne vaut pas IT crowd… mais ca detend
Une série dont je n’attends pas plus que du divertissement, c’est marrant mais sans plus, j’ai moi même un avis partagé sur la question, mais pour ce qui est de se divertir ça rempli son rôle.
Et moi j’ai dévoré les 4 saisons j’ai adoré.
Je trouve Sheldon tres atachant et tres drole. Leonard a ce qu’il faut de sociable pour s’identifier à lui et s’imaginer dans ce petit monde de fou!
j’ai pas tout lu mais, une précision doit s’imposer: avez vous regardé la série en VF ou en VOSTFR? J’ai découvert la série en vostfr et j’ai adoré, la totalité des gens que je connais et qui adorent (tous en fait), regardent la série en VOSTFR. J’ai essayé la VF presque dès le début pour 2 épisodes, j’ai détesté, les voix sont nazes, et les vannes beaucoup moins drôles, et le personnage de Sheldon en particulier est mythique en VO, son doublage français le rend assez mauvais. Donc passez à la VOSTFR si ça n’étais pas le cas.
tu as tout a fais raison!!
Critique plutôt objective en fait, et même si j’aime bien cette série, je dois avouer que tu tapes juste. Même si on sent bien que t’as pas aimé, ça m’a pas paru gratuit à un seul moment.
Personnellement, je regarde la série pour rire un coup 20mn en mangeant des chips, j’en attends absolument rien niveau trame de fond, et ça serait même mieux si ils viraient les amourettes en carton entre Penny et Leonard AMHA.
Le truc le plus drôle est que l
Malheureusement vous n’avez pas connu Amy… Ah, Amy…
Voici ce que j’écrivais tout à l’heure à un ami.
Je me retrouve agréablement surpris puisque, à l’exception de Seinfeld (et, dans une moindre mesure, de Curb y. e.), je n’ai jamais trouvé les sitcoms américains de grande écoute amusants, du Prince de Bel-Air à Friends.
TBB est en fait la version américaine plus ou moins avouée de la série britannique IT Crowd (extrait), dont elle s’inspire très largement après que le remake américain d’IT Crowd n’ait pas bien fonctionné. Comme les Britanniques sont considérés comme les maîtres de l’humour (et leurs sitcoms, dont certaines sont bien méconnues, sont par ailleurs souvent les références dont les noms reviennent le plus souvent sur les pages spécialisées, références que les Américains ne côtoient souvent que par Seinfeld) je voulais découvrir cette dernière série et c’est par un heureux hasard que j’ai fini par débuter les aventures de Sheldon et ses joyeux acolytes !
Les jeux sur le langage
(Penny, « You know what… I give up, he’s impossible… »; Sheldon, « I can’t be impossible : i exist ! I believe what you meant to say is <> » // Leonard, « you really need to find a better way to deal with Penny. (…) I’m just sayin’, you can catch more flies with honey than with vinagar »; Sheldon, « You catch even more flies with MANURE [purin — et le « manure », syntagme entêtant chez George Costanza, avec bien d’autres gimmicks, tel le « i’m the master of my bladder » {vessie} renvoyant au fameux « i’m the master of my domain » seinfeldien]. What’s your point ? »)
sont évidemment matière à m’intéresser ; et les blagues qui gravitent directement autour de la sémantique sont incessantes. Il y a bien plus encore. Bien que ces personnages soient évidemment des caricatures de surdoués (Sheldon, auquel il ne manque plus que les lunettes pour parfaitement correspondre au stéréotype du nerd à lunettes et seulement intéressé par les sciences de la nature, fait surtout penser à un asperger et par sa grande incapacité de sentir et de comprendre bien des choses, n’est pas plus intelligent qu’il n’est idiot), la série offre également pléthore de perles, recèle d’un travail significatif sur le texte mettant en lumière en fait très bien les difficultés pour les personnes plus capables que la moyenne de trouver leur place dans la société, renvoyant plus globalement à des trouvailles tout à fait succulentes et intarissables qui s’avèrent être matière à penser (joyeusement) le monde non pas par le nihilisme peu ou prou assumé par la plupart des séries grand public, mais plutôt par une construction narrative des personnages et du récit qui ne doit rien au hasard.
Entre mille parce que l’œuvre ruisselle d’exemples, Sheldon, parlant à sa mère de son enfance et de ses petits voisins qui ne cessaient de l’enquiquiner, exprime « with them, that was different, they hated me because they were threatened by my intelligence, and were too stupid to realize that’s why they hated me », ce qui met par exemple en évidence le fait assez croustillant selon lequel un grand malheur du monde est que, un peu par définition, un idiot ne saura pas qu’il est idiot, et par extension que c’est, par extension et par exemple encore, la raison pour laquelle ce sont « les casseroles les plus vides qui font le plus de bruit ». En pratique, le malheur de celui qui écrit qu’il est allé chez Ikéa sur sur son mur Facebook, ou qui publie la xème vidéo débile de Youtube après avoir fièrement affiché son repas du soir, est de ne pas disposer des ressources qui lui permettraient de percevoir et d’analyser ces ingratitudes. Ce malheur, n’étant dès lors pas réalisable par notre protagoniste, peut-il réellement être un malheur ? Ou le malheur qui s’ignore est-il un malheur ? On touche déjà à la philosophie. S’il faut considérer que n’est point un malheur celui qui s’ignore, faut-il envisager dès lors que le plus grand malheur est celui d’être un esprit éclairé vivant parmi les sauvages ?
Et là, déjà, on touche aux cimes du cynisme !
Ne fût-ce qu’à partir de ce simple exemple, il y a matière d’explorer des sujets importants et, de fil en aiguille, à partir d’une déclaration assurément beaucoup moins banale qu’elle n’en a l’air. Aussi, la série renforce en effet ses propres arguments, elle n’est pas uniquement composée de lignes de fuite narratives qui ensemble, au hasard de l’agglomérat des épisodes, forme un tout dont la cohérence ne tiendrait qu’à l’aléatoire et aux plus optimistes théories de la réception laissant au spectateur l’imaginaire de l’essentiel du texte et des mécanismes interprétatifs. Non, pour en revenir au précédent exemple, Sheldon parlera de « monkeys » qu’il a été obligé de fréquenter ici, ou fera encore lui-même directement un commentaire désapprobateur (et davantage qu’un tout petit peu moqueur) à l’égard de ces « esprits légers » qui exposent leur vie inintéressante sur Facebook (ou Twitter) et dont « la consistance cérébrale ne doit pas être plus importante que celle de l’amibe ». Il y a en réalité tout une réflexion qui n’est pas seulement présente en creux, mais qui est également richement exposée et répétée à différentes occasions et agit sous différentes formes inventives.
The Big Bang Theory est pour l’instant l’une des toutes meilleures séries télé que j’aie pu voir.
PS : oui, nous avions vu au moins un épisode, mais je ne peux plus te dire s’il s’agissait du début. Chez moi, et en français cette fois, j’en avais vu quelques-uns déjà auparavant…
Personnellement, je ne suis pas du tout d’accord avec ton point de vue, mais je le comprends. Tu compares beaucoup BBT à Friends et je n’en vois pas trop l’intérêt… Certes, comme dans toutes les séries américaines, on retrouve certains « types » de personnages. Mais ce qui me plait avec BBT c’est que justement, il y a ce côté si commun et en même temps, un humour totalement décalé (c’est ce que je trouve en tout cas) que je n’ai pas souvent retrouvé dans les sitcoms américaines. J’étais une grande fan de Friends ou HIMYM, mais depuis que je regarde BBT (dont j’ai vu chaque épisode) je me rends compte que ces séries ne sont pas si extraordinaires que ça. Dans Friends, ce ne sont que des histoire de sexe, il faut bien l’avouer. Et le couple phare Ross et Rachel sont attendrissants au début, mais au bout d’un moment, ils sont fatigants ! Et dans le genre final qu’on voit arriver gros comme un soleil, le fameux : « je suis descendu de l’avion »… Si ça c’est pas cliché. 10 saisons de « suis-moi je te fuis, fuis-moi je te suis » (sans oublier UN ENFANT) inutiles. En revanche avec BBT, je trouve que le fait de ne pas exploiter en profondeur les histoires d’amour est un plus, beaucoup d’autres sujets peuvent être abordés. Et le personnage de Sheldon est pour moi un pur régal. Le fait qu’il soit si « anti-social », prétentieux, vaniteux, agaçant… et en même tant si attachant, je trouve que c’est son personnage la plus grosse réussite. Ce qui m’a poussé à lire ton article en entier c’est quand j’ai vu que tu faisais référence à Alexandre Astier. Tu dis qu’il adore cette série et ça m’a fait énormément plaisir parce-que si l’homme qui a créé Kaamelott (qui est pour moi la série la plus magique) aime BBT, je me dis que cette série n’a sûrement pas fait « régresser » la comédie, bien au contraire. Et c’est vrai que souvent en regardant BBT, certaines répliques m’ont vraiment fait penser à l’humour présent dans Kaamelott, un humour très ironique, très pointu ou parfois un humour juste très débile (Perceval et Karadoc). En tout cas, peu importe les avis de chacun sur le sujet, cette série a quand même remporté un paquet de récompenses, notamment Jim Parsons (Sheldon) alors je pense que les récompenses gagnées parle pour elle.
Article très bien écrit et construit comme toujours avec John Plissken. Un plaisir à lire et en plus, une fois n’est pas coutume, -hé oui, je n’ai toujours pas digéré l’article qui m’a envoyé voir cette purge de Skyfall)- je suis absolument d’accord avec ce qui est dit ce qui ne gâche rien.
j’ai lu 2 phrases de cette page et j’ai quelque chose a dire sur les 2:
-« La sitcom bien traditionnelle, avec rires enregistrés en cascade »: les rires ne sont pas enregistrés (tout comme friends et bien d’autres sitcoms), la série est tournée en public, le mardi soir a partir de 18h après si tu la regardes en Français c’est normal que t’as l’impression qu’ils sont enregistrés vu que les doublages Français, en particulier celui de cette série, c’est de la merde (ils changent des blagues et tout donc tu as l’impression qu’ils rigolent pour rien…)
-« Johnny Galecki passe son temps à papillonner des yeux, tête levée, bouche entrouverte (son unique registre) »: regarde ses autres films ( bookies, souviens toi l’été dernier, suicide Kings…) ou séries (roseanne, la star de la famille…) et viens parler après
bref: renseignes-toi au lieu de dire n’importe quoi
Des choses plutôt vraies dans tes critiques, en particulier sur les rires enregistrés ou le manque d’évolution des personnages.
Néanmoins je trouve la série assez drôle, et certaines de tes remarques sont un peu à coté de la plaque selon moi :
« Sheldon me fait penser à ces personnages secondaires barrés vu dans d’autres sitcoms… sauf que TBBT en fait son personnage principal et qu’il n’en a pas vraiment les épaules ni l’épaisseur requise. »
Pourtant Jim Parsons (Sheldon) a reçu de nombreuses récompenses pour ce rôle. Preuve selon moi qu’il a les épaules (autant l’acteur que son personnage).
Le personnage complétement barré de Sheldon porte entièrement la série, qui sans doute n’aurait aucun succès en son absence. C’est le rôle le plus comique et attachant du show.
Sheldon n’est pas vraiment le personnage principal. Selon moi cette fonction est plutôt attribuée à Léonard : personnage insipide, mais qui contrairement aux autres souhaite ouvertement « progresser ». Étant le moins loufoque de la bande, on est sensé s’identifier plus facilement à lui.
Néanmoins Sheldon est devenu l’attraction principale, et toutes les situations marrantes sont fondées sur ses absurdités.
J’irais jusqu’à dire que l’évaluation de la série ne repose que sur cette question : tu apprécies les délires de Sheldon ou pas. Si ce n’est pas le cas, il est impossible d’adhérer.
Moi je kiffe carrement cette serie avec un petit humour decalle. Au passage faut vraiment avoir rien a faire dans sa vie pour passer au crible une serie ! Detend toi et si tu n aime pas zappe. Faut vraiment etre mazo pour regarder l integrale alors que ca se voit que tu n aime pas !
Analyse tout a fait pertinente et parfaitement bien vue, je ne peux qu’etre d’accord, je m était moi meme fait mainte fois la refexion devant ce genre de bouse televisuelle dont on nous bourre le mou. Mais alors pourquoi une analyse si pleine de bon sens n’a plus court s’agissant de Friends ? C’est exactement la meme merde, vous avez decrit avec beaucoup de precision et de justesse tous les défaut que partagent ces deux series. Le deux sont aussi nulle l’une que l autre (ce qui n’exclut par certaines repliques ou scenes bien ecrites, mais l’ensemble est un tas de guimauve ecoeurant).
Je suis tombée par hasard sur cette page et après lecture, j’avoue que je suis un peu déroutée. Je me demande comment un homme se disant journaliste peut ne pas savoir que les rires ne sont pas enregistré mais que les épisodes sont tournés en public. Cette série n’est certes pas la meilleure mais elle permet au grand public d’approcher un domaine jusqu’alors invisible à la télévision populaire, à savoir la science. Ce n’est donc, à mon sens, pas du tout une régression.
Même si l’on n’aime pas la série, on ne peut que féliciter la performance d’acteur de jim parsons (sheldon) qui a tout de même reçu à ce jour 3 emmy et 1 golden globes pour ce rôle.
De plus quand je lis » Blondasse aux yeux globuleux », critique visant directement le physique de l’actrice kaley cuoco et non pas le contenu de la série, je me dis que c’est cet article qui ne vole finalement pas bien haut. Certains essaient d’être cynique pour sortir du lot, d’autres comptent sur leur talent.
T’es abruti ou quoi? Tu sais pas que les rires ne sont pas enregistrés mais bien dus à la présence d’un public? Et ça se dit journaliste… Pathétique.
tbbt c’est avant tout une série bien faite et instructive qui a réussi a populariser la physique quantique c’est aussi très drôle ils ont réussi à un petit peu simplifier la science pour la rendre accessible a tous
Je comprends que l’on éprouve des difficultés à s’attacher à ces personnages si particuliers. Difficile de s’identifier à eux. Pourtant, je souhaite témoigner car je vis avec un surdoué, un médecin de 38 avec lequel j’ai eu deux enfants. Nos dix-sept années de vies communes me permettent de témoigner. Lorsque je regarde la série j’ai l’impression de le voir à la télé dans chacun des ces personnages : Sheldon et sa place fétiche, le fait de tout comprendre et interpréter au 1er degré, son immense savoir, sa psychorigidité, les mêmes passe temps, centre d’intérêt et occupations, les mêmes difficultés relationnelles, le même groupe d’amis… Je pourrais continuer longtemps. Quant à moi, je me retrouve en Penny…Alors non ce genre d’union n’est pas impossible et ce genre de personnes existent bel et bien. Malgré un caractère très particulier mon mari est un peu comme le dit Leonard dans un épisode lorsqu’il parle de Shelon agaçant mais tellement surprenant,sincère, entier, étonnant! Cette série me permet d’ailleurs de comprendre certains comportement de mon mari qui c’est vrai encore aujourd’hui me déstabilise. Je la trouve d’ailleurs particulièrement bien faite. Les Etats-Unis sont en avance par rapport à la France en matière de syndrome d’Asperger, dyslexie, précocité intellectuelle, bref tout ce qui touche au domaine du cerveau et du comportement humain. Mais peut-être faut-il le vivre pour pouvoir comprendre.
J etais d accord jusqu a la balourde Two and a half men…?? Nan mais ho!! C est just un classique..
Pauvre visuellement mais qui ridiculise tbbt sur le plan de la qualité des dialogues!!
Et ça se dit journaliste ?
« la pouffiasse aux yeux globuleux » est limite un compliment, il y a une sacrée hypocrisie a critiquer le critiqueur dans les commentaires, que les rires soient enregistrés ou pas, cette série insulte les hommes avant toute chose, et plus spécifiquement les « geeks » les « surdoués » les asperger les « neuro-atypiques » etc non seulement dans leur physique, dans leur corps mais aussi et surtout, dans leur esprit, dans leur cœur etc
Ce bashing digne d’une bande de réac virilistes et sexistes est un massacre en règle de tous les hommes qui ne correspondent pas au mâle-alpha-lambda, dans ce qu’ils ont de plus intime, ce sont des vies entières, des êtres entiers, profonds, intéressants, intelligents, et surtout très vertueux, qui sont ainsi tellement caricaturés que ca en devient un massacre en règle..
Le patriarcat est misandre, le capitalisme l’est encore plus, pas besoin d’une série de merde pour ridiculiser ceux qui se rapproche le plus d’une humanité digne de ce nom….
au contraire de l’abruti(e) lambda, cet/cette décérébré(e), toxique aux plus hauts degrés, collabo de toutes les saloperies possibles et (in)imaginables…
Enfin quelqu’un qui comprend !!!
sérieusement je déteste cette série , au départ on pourrait la trouver amusante mais au final on se rend compte qu’elle ne rit pas avec les personnes à part mais elle rit d’elles .
C’est affligeant et c’est encore plus dur quand on est une de ces personnes , je ne suis pas une » geek » mais une surdouée ( on confond trop souvent les deux , c’est pénible . ) : Et franchement tous les clichés et les messages mesquins véhiculés par cette série m’écœurent , Que ce soit Howard qui raconte avec un sourire béat comment la brute de la classe l’enfermait dans son casier , que ce soit léonard qui en serait quasiment a s’excuser a penny d’être différent et qui cherche a ne pas être trop lui même pour ne pas être » anormal » devant sa » déesse » ( alors qu’on parle d’une idiote , souillon , capricieuse , fière et moqueuse . ) , que ce soit Sheldon qui fait passer tous les surdoués pour des gens prétentieux à l’ego surdimensionné , ou encore Amy qui est la fille ringarde qui donnerait un rein pour être amie avec » la fille cool » , sans parler de Penny elle même justement qui , non seulement donne une image positive de la « pétasse de la classe » mais en plus encourage a l’accepter puisqu’elle est censée être l’héroïne et qu’elle représente la » seule personne normale chez les fous » …
ça ne me surprend pas de lire ici que Chuck Lorre n’a aucune connaissance de son sujet et qu’il n’y a aucun vécu ici :
Non , les surdoués ne sont pas tous des ados attardés fans de star wars et de star trek .
Oui , une personne surdouée peut mener sa vie seule , en indépendante et ne va pas lécher les bottes de n’importe qui pour qu’il ( ou elle ) lui adresse la parole .
Non , une personne stupide qui se moque du monde et qui n’est pas capable de ranger son 3 pièces et qui passe ses soirées dehors a boire et se faire tripoter n’est pas » la fille normale type . »
Non , les gens plus intelligents que la moyenne ne prennent pas plaisir a se vanter et a dire a tout le monde qu’ils sont » des êtres supérieurs » .
Non , il n’y a rien de drôle dans le fait de rejeter socialement certaines personne parce qu’elles sont introverties , timides , qu’elles aiment lire , se poser des questions et réfléchir .
Non , une personne surdouée n’est pas une personne qui a un problème
et qui doit » s’adapter et faire comme tout le monde » et jamais je ne renoncerait a passer mon samedi soir a lire un bon bouquin parce que la majorité des jeunes de mon age sont en boite .
Non , être jolie ne suffit pas a compenser quand on est une garce immature , vexante et profiteuse ( parce que ,bien sur, penny ne paye pas ses repas : elle est JOLIE : apparemment dans le monde de TBBT c’est une monnaie officielle .)
Non , être stupide et le revendiquer n’est pas un comportement amusant ou même normal .
Non , un garçon n’a pas besoin d’être le » beauf viril type » pour valoir quelque chose .
et enfin , il serait temps que les gens arrêtent de toujours se classer en catégorie et se mettre des étiquettes les uns les autres
( … et les clichés minables qui vont avec ! )
Mais enfin , ça reste une sitcom a l’américaine ( on ne va pas s’attendre a quelque chose qui sort des sentiers battus ça serait trop demander , on sait a quel point ils adorent les idées reçues …)
Enfin bref , Ahmed je suis d’accord avec toi 🙂
» je ne suis pas une » geek » mais une surdouée ( on confond trop souvent les deux , c’est pénible . »
Non, le terme « surdoué » est mal compris et trop souvent mal utilisé, souvent associé à l’intelligence; tout le monde est intelligent. Il y a l’intelligence des chiffres, des mots, de la communication, de l’art … Surdoué signifie juste avoir des facilités dans un dommaine, tout le monde est intelligent, et tout le monde est surdoué quelque part, ça veut tout dire et ça ne veut rien dire.
Moi je suis surdoué dans la capacité à fumer puis à me faire des pneumotorax, mon voisin est surdoué dans sa capacité à cuisiner puis à s’intoxiquer, mon beau-fils dans sa maladroitesse à se gaufré etc …
pourquoi cette série marche ? Parce que Chuck Lorre est assez malin pour avoir choisi des » Geeks » ( ou plutôt des caricatures de geeks ) comme héros . Du coup le public se sent » intelligent » dés que l’un des personnages fait une légère référence a la physique ou a la culture populaire . Mais si on s’arrête pour y réfléchir une minute cette série n’a rien d’original et encore moins d’intelligent …
exemples de dialogues :
Sheldon : tiens , vous saviez que ( anecdote sur un physicien ou sur un théorème scientifique ou un personnage historique choisi par les scénaristes au hasard sur Wikipédia . ) ?
Penny : ah bon ( vanne stupide niveau CM2 pour faire comprendre que c’est pas rigolo ce qu’il dit et que ça ne l’intéresse pas . )
Rires enregistrés ( c’est génial la blonde a gros nichons vient d’envoyer balader l’intello ha ha !!!)
autre dialogue :
Leonard : moi j’adore ( une série , un film , un livre ou un jeux vidéo très connu . )
penny : ( vanne vexante pour lui faire comprendre que c’est trop nul . )
Rires enregistrés ( ha ha ! quel ringard ! )
autre exemple :
Howard : bonjour penny ( compliment un peu vieux jeux pour essayer de se la jouer gentleman )
penny : ( réponse bien acide pour bien lui rappeler qu’il n’est qu’une pauvre sous merde . )
Rires enregistrés ( ha ha ! dans ta tronche ! )
ou encore :
Leonard ou Sheldon : ( fait un reproche justifié a penny sur son attitude sans être déplacé ni irrespectueux mais pour lui expliquer son tort . )
penny : ( remarque bien mesquine pour leur faire comprendre qu’elle est une déesse et qu’elle leur fait un vrai cadeau de respirer le même air qu’eux . )
Rires enregsitrés ( ha ha ! elle a trop raison ! ils ont RIEN dans leur vie a part elle !!! )
ou , pour changer :
n’importe quel personnage : ( fait une référence a un film , un livre , un groupe , une série , quelque chose de très populaire dont énormément de gens du public sont surement fans )
un autre personnage : ( fait comprendre que c’est archi-nul et se moque avec prétention )
Rires enregistrés ( ha ha ! oui c’est vrai que les gens intelligents aiment cracher sur les trucs populaires !!! )
et puis le :
n’importe quel personnage : ( fait une référence a ses années d’école et aux autres qui le harcelait ou a quelqu’un qui lui a marché dessus puis se met a faire une remarque ironique comme quoi en gros c’était normal il le méritait parce que c’est un intello et qu’il avait qu’a aller se cacher dans son trou )
Rires enregistrés ( ha ha ! c’est vrai que les gens différents ont les met de coté c’est trop drôle !!! )
enfin bref rien qui vole très haut , qui forcerait a réfléchir ou porterait un message .
… idéal pour la majorité des ados téléspectateurs ^^
Je n’ai jamais, jamais jamais jamais jamais trouvé drôle cette série. Faut qu’il y est de l’humour pour que ce soit drôle, des blagues quoi! quelque chose. Ce n’est pas une série comique tout simplement.
Je comprends que tu sois en colère, mais moi je trouve que Penny certes n’est pas un puit de sciences mais elle, a cette capacité à s’adapter aux autres qui est une forme d’intelligence plus efficace au sein d’un groupe social au bout du compte.
Cela mis à part je croyais qu’on utilisait le terme précoce et pas surdoué.
Après tout de « surdoué » à » surhomme » il n’y qu’un pas, se serait donc une personne qui maîtriserez tous les domaines y compris dans les capacités physiques.
Personnellement jamais vu ça sauf dans les marvel ou les DC comics.
Je comprends que tu sois en colère, mais moi je trouve que Penny certes n’est pas un puit de sciences mais elle, a cette capacité à s’adapter aux autres qui est une forme d’intelligence plus efficace au sein d’un groupe social au bout du compte.
Cela mis à part je croyais qu’on utilisait le terme précoce et pas surdoué.
Après tout de « surdoué » à » surhomme » il n’y qu’un pas, se serait donc une personne qui maîtriserait tous les domaines y compris dans les capacités physiques.
Personnellement jamais vu ça sauf dans les marvel ou les DC comics.