
Un plaisir colossal (critique de Pacific Rim, de Guillermo del Toro)
Le voilà enfin, ce monument de popcorn movie intègre qui n’a cessé de nous affoler avec une batterie de bandes annonces et commercials tous plus stupéfiants les uns que les autres depuis plusieurs mois. Verdict ? Une éclatante réussite formelle, doublée d’un film attachant à plus d’un titre, mais une (petite, allez) contre-performance sur l’écriture des personnages.
Synopsis : dans la foulée de la première attaque meurtrière de Kaiju à San Francisco, suivie par d’autres assauts, l’Humanité s’est unie pour créer une génération de robots géants, les Jaegers, chargés d’éradiquer ces monstres venus d’une faille dimensionnelle au fond de l’océan Pacifique. Pilotés de l’intérieur par un tandem de soldats reliés psychiquement par le procédé de la « dérive », les Jaegers ont vaincu les Kaijus pendant plusieurs années avant d’enregistrer de lourdes pertes face à un ennemi qui, au fil des décennie, semble avoir génétiquement évolué. Alors que le programme Jaeger est en passe d’être abandonné par des nations à genou et réduites à construire des murs géants autour de leurs cités côtières, une flotte de Jaegers basée à Hong Kong, sous le commandement de l’officier Stacker Pentecost (Idris Elba), mènera un ultime assaut contre la porte dimensionnelle afin d’en boucher le passage. Tous les espoirs reposent sur le binome de pilotes formé par Raleigh Becket (Charlie Hunnam), traumatisé par la mort de son frère co-pilote Yancy, et la jeune Mako Mori (Rinko Kikuchi), qui a perdu dans son enfance toute sa famille lors d’une attaque de Kaiju. Leur mission : annuler l’apocalypse promise par l’arrivée de nouvelles générations de Kaijus toujours plus destructeurs et guidés par un plan…

Raleigh Becket (Charlie Hunnam, échappé de Sons of Anarchy) et Mako Mori (Rinko Kikuchi) : en route pour dézinguer du Kaiju.
Avant d’entrer dans le dur de ma review, permets-moi, lecteur fidèle et avisé, de partager avec toi un bref souvenir d’enfance. Lors de mes années Goldorak, vraiment pile poil en pleine première diffusion de la série de Go Nagai en France à la fin des seventies dans Récré A2, je rêvais déjà d’un film “pour de vrai” avec des robots aussi grands que le joujou d’Actarus (hou là, attention double sens, ahem…). Lors de la visite d’une foire dans le Sud Ouest où je passais chaque année mes vacances estivales, une poupée gonflable géante à l’effigie de Goldorak, qui mesurait bien ses 20 mètres de haut, avait littéralement affolé mon imaginaire et nourri ce fantasme. Jamais vraiment initié aux Kaiju Eiga (films de monstres japonais inaugurés par Godzilla en 1954) comme certains confrères, j’ai en revanche depuis toujours été fasciné par le concept d’un robot démesuré, mû de l’intérieur par l’Homme et feraillant contre quelque créature belliqueuse en plein cadre urbain. Peine perdue : le cinéma n’a jamais écouté ma supplique et c’est pas le nanar sympa Robot Jox de Stuart Gordon (1989) qui a su éponger ma frustration !
Tout ceci pour conclure que devant Pacific Rim, l’enfant qui n’a jamais cessé de piailler en moi a vu d’un seul coup trente ans d’utopie se métamoprhoser en hallucinante réalité : Jaegers contre Kaijus, guerriers de métal titanesques contre monstres terrifiants dans des corps à corps aux proportions à vous refiler un torticolis de batard. Devant Pacific Rim et ses valses destructrices aux échelles démesurées, on exulte, forcément. Magnifiant le gigantisme de ses colosses par des choix d’axes et de contre plongées toujours pertinents, multipliant les amorces au premier plan (hélicos, silhouettes, bâtiments…) pour accentuer l’immensité des belligérants, del Toro produit un spectacle donnant physiquement l’impression d’être tout petit dans son siège. Filmé en 1.85 (format chouchou du réalisateur), le cadrage des combats, toujours lisible et monté sans hystérie, permet au spectateur de ne pas rater une miette de l’anatomie des robots et bestiasses et de profiter pleinement de l’ampleur des batailles. Celle de Hong Kong, plus de 20 minutes de baston homérique entre trois kaijus et autant de Jaegers dans un déluge de couleurs (Hong Kong by night chez del Toro ressemble à une boîte de Quality Streets), laisse immanquablement bouche bée par sa virtuosité autant que son accumulation décomplexée d’idées barrées (le cargo-batte, le Kaiju ailé mutilé à l’épée de métal en pleine stratosphère…. t’es tout fou Guillermo !).

Inside a Jaeger’s head…
On devine, au fil de ces joutes hors norme, une myriade d’influences venues de la pop culture extrême-orientale, du jeu vidéo… et du bon vieux Robot Jox, justement. Qu’il s’agisse des poses des Jaegers avant d’attaquer, de la chorégraphie des combats ou de l’écriture de l’attachant personnage de Mako (la japonaise Rinko Kikuchi), del Toro puise sans complexe dans sa mémoire de fanboy comme il le fait depuis le début de sa filmo. Cet héritage, il l’assène certes peut être un poil trop lourdement pour qui ne partage pas forcément ses références et notamment sa passion pour le Kaiju Eiga. Mais on ne pourra certainement pas lui reprocher le moindre calcul cynique récupérateur de cible marketing, tant l’amour sincère est à l’évidence au travail devant la caméra. C’est bien cet attachement, aux racines juvéniles palpables, qui fait de Pacific Rim le blockbuster le plus attachant de l’année, sinon le meilleur, antidote jubilatoire à des salissures démago comme World War Z ou Iron Man 3. Dans Pacific Rim, pas de pompage de design éhonté, pas de clin d’oeil balourd et coup de coude dans les côtes sur le dos de son univers, pas de casse d’une geek culture depuis longtemps malade de son exploitation écoeurante par les studios. Ni reboot, ni remake, ni suite, ni adaptation de franchise sécure, Pacific Rim mérite forcément le respect pour sa pureté d’intentions et son envie évidente d’offrir un popcorn movie de haute volée.

Stacker Pentecost (Idris Elba) : officier commandant la flotte des Jaegers, il cache un lourd secret sous ses airs implacables.
Cela l’absoud-t-il de tous ses pêchés ? Hélas non et, après deux visions, on peut malgré tout regretter le relatif échec de ce super spectacle à transcender son concept par une écriture un peu moins paresseuse. Autant del Toro nous touche par la fougue passionnelle de ses rutilants face à face, autant ses personnages n’ont d’épaisseur que sur le papier. Qu’il s’agisse des relations entre Mako et Raleigh, Mako et son mentor Stacker Pentecost (Idris Elba, the king…) ou les pilotes Hansen père et fils (Max Martini et Robert Kazinski), le potentiel émotionnel est bien là, mais à peine effleuré. La perte des siens et ses ravages, thématique sous jacente du film, fait ici peu vibrer, tant les relations entre les héros et leurs chers disparus sont superficielles voire totalement évacuées : trois vannes complices ne suffisent pas à construire l’attachement fraternel entre Raleigh et Yancy, de même qu’on sera bien en peine de partager la douleur de Mako sans la moindre scène exposant ses liens familiaux passés. Face à un Charlie Hunnam sympa mais clairement pas à la hauteur de son statut de héros, Idris Elba se montre le plus iconique, héroïque et attachant du lot mais là encore, la rage de son personnage reste à l’état d’ébauche au travers de quelques répliques sibyllines. Signe qui ne trompe pas sur ce déficit d’écriture : la pauvreté des seconds rôles, qu’il s’agisse des deux scientifiques frères ennemis (joués par le « Joe Pesciesque » Charlie Day et Burn Gorman) ou du trafiquant d’organes de Kaiju, Hannibal Chau (Ron Perlman, encore à jouer les badass à punchline), amusants mais tous caricaturaux. Dommage. Passons aussi sur le score de Ramin Djawadi et sa banalité mélodique, tout a déjà été écrit sur le sujet et notamment par notre MMR Martienne…

Un Kaiju pas content (en même temps, ces choses là sont rarement d’humeur badine).
Au rayon des promesses non tenues, on pourra aussi regretter que l’univers du film ne soit pas aussi “contextualisé” qu’annoncé. Quid des répercussions concrètes des attaques de Kaiju sur le quotidien des humains et de leurs villes ? Où est l’approche soit disant “réaliste” promise par del Toro à longueur d’interviews promo ? La longue exposition du film en voix off brasse plusieurs idées séduisantes (l’unification des nations, la merchandisation des Kaijus, les pilotes devenus superstars…), presque totalement bazardées passé le court générique d’ouverture. Les intrigues « personnelles » se déroulent souvent à l’intérieur du « Shatterdome » (la gigantesque base des Jaegers), coupé du monde extérieur et au look techno-rouillé rappelant le Nabuchodonosor de Matrix. Aussi sincère et anti-Transformers qu’il soit, Pacific Rim n’offre ainsi en guise de toile de fond à ses vraies stars (Jaegers et Kaiju) que quelques flashes télé et une Hong Kong ressemblant davantage à un parc d’attraction qu’une cité incarnée. Enfin, plusieurs idées visuelles et scénaristiques du dernier acte fleurent bon l’emprunt à Independance Day, tandis qu’un final à l’arrière goût de bâclé m’a étrangement fait penser aux derniers plans immuables des James Bond de Roger Moore. Mais peut-être délire-je !
Pacific Rim reste donc une merveille de blockbuster über fun qui remplit au centuple son contrat formel, lui rajoutant une précieuse clause d’âme et d’honnêteté devenues si rares à Hollywood par les temps qui courent. Prenons les paris : il marquera aussi sans aucun doute une date déterminante pour tous les geeks adultes du futur qui l’auront vu en salles à 10 ans. En ce qui me concerne, à défaut de toucher mon coeur et mes glandes lacrymales, il m’a procuré un immense plaisir juvénile sans me donner l’impression de salir mes neurones. C’est déjà colossal.
PACIFIC RIM, de Guillermo del Toro (2h10). Scénario : Travis Beacham et Guillermo del Toro. Sortie nationale le 17 juillet.
Del Toro + Elba, mon petit cœur est déjà au bord de la pâmoison. Je suis conquise d’avance.
Poulpement vôtre,
je l’ai vu vendredi et c’est un vrai kif. Je n’ai qu’une seule envie, le revoir au plus vite. C’est clair que au niveau de la caractérisation des personnages c’est plutôt léger mais on pardonne aisément.
« Un plaisir colossal » tout est dit
« de même qu’on sera bien en peine de partager la douleur de Mako sans la moindre scène exposant ses liens familiaux passés »
Ben justement moi, j’ai été bleuffé par la façon dont Del Toro arrive à émouvoir avec le trauma de Mako sans jamais montrer ni sa famille, ni la mort de celle ci.
Del Toro joue sur le ressenti. On a tous eu une famille et nous connaissons les liens qui nous nissent avrc nos pères/mères/frères/Soeurs. Très justement donc, Del Toro décide d’occulter toute l’exposition de la famille de Mako (sauf dans quelques flashbacks brefs lors de l’entrée dans la « dérive »). Par contre, ce qui est formidable, c’est qu’il s’attarde sur sa nouvelle famille.
SPOILER SPOILER
Du coup, la découverte du père adoptif de Mako (Stacker Pentecost)après cette scène FABULEUSE de combat entre Striker Eureka et Onibaba le Kaiju Crabe où tu vois le Jaeger en contre jour avec Idris Elba qui sort héroïquement du robot géant qui vient de sauver la petite Mako … Cette scène de ouf malade est pour moi d’une émotion telle qu’elle justifie à elle seule l’absence d’exposition de la famille de Mako.
Petite précision, ce n’est pas Striker Eureka qui combat Onibaba le kaiju crabe mais Coyote Tango le jaeger japonais que pilotait le personnage d’Idris Elba lorsqu’il était pilote avec sa femme qu’il a perdu lors de ce combat d’ailleurs.
Kiff Colossal, The Ultimate Blockbuster, il faut que j’y retourne vite. Les quelques défauts sont balayés par la majestueuse mise en scène de del Torro (en cela, je pondèrerais la 2ème partie de cette très bonne critique, même si elle n’est pas fausse….enfin, je me comprends)
Je suis d’accord avec toi, de A à Z.
Gros plaisir et envie de le revoir.
Amusant de constater qu’on repère des emprunts à Independence Day ces derniers temps (Oblivion par exemple aussi).
Si je suis totalement entré dans le film, il y a élément qui m’a un peu fait rire quand même: le coup des dinosaures! Heureusement qu’ils n’ont pas approfondi le raisonnement, parce que l’idée était à la limite du ridicule.
J’ai trouvé le film époustouflant. J’irai pas jusqu’à être d’accord sur le fait que toutes les scènes de combat sont fluides, certaines sont un peu ratés mais comparé à des scènes épileptiques dans Star Trek, Man of Steel ou World War Z, j’avoue que c’est juste un léger détail.
Moi, ce qui m’a véritablement fait sortir du film par moments c’est la répétition des lignes de dialogues par les acteurs. Une fois ça va, au bout de la 5è, ça devient juste risible. Entre l’ordi qui dit manque d’oxy, et Hunnam ou Collins qui le répète juste après et toutes les autres scènes où ça arrive, c’est juste une erreur. Comme s’ils avaient dû rajouter du dialogue, là où ce n’était pas nécessaire.
Chapeau bas sinon à la musique de Ramin Djawadi. Bon je l’écoute en boucle depuis qu’elle est dispo mais qu’est-ce qu’elle est bien placée. Là où Abrams et Giachhino ont totalement raté la musique de St into darkness avec des lancements trop précoces, là, c’est juste parfait, ça accompagne quand il faut, ça lance une scène quand il faut sans jamais être de trop. Je suis ravie.
Je suis pas certaine que Hunnam n’est pas à la hauteur, je pense qu’il est presque parfait et si je suis assez d’accord que la scène d’adieux entre Elba/Mako ou Martini et son fils ne font pas tout à fait mouche, la scène entre Mako et Hunnam où il lui dit qu’il l’aime est juste parfaite.
Je suis aussi d’accord ça manque aussi un peu de contexte, mais on aurait eu un film de 3h et ca aurait été peut-être dommage. Je dirai pas non à une suite. Contrairement à Star Trek ou Man of Steel où là je me dis que je m’en passerais bien.
Comparer la purgeasse de Ramin Djawad, qui n’est qu’un assemblement vulgaire de banques de sons à la mode et le véritable effort de composition jubilatoire de Giacchino, c’est un peu comparer Luc Besson à Orson Welles… et préférer Besson… arghhh
Sheppard, je sais qu’il y a beaucoup de fans de Giacchino mais je trouve que sa musique est anxiogène. Tant que tu ne l’écoutes pas séparément du film, elle paraît nickel, mais tu commences à l’écouter séparément et tu commences à avoir envie de tuer quelqu’un. Et s’agissant de Star Trek qui est un univers qui doit rester éternellement optimiste, Giacchino est peut-être le seul compositeur qu’il fallait éviter. D’un autre côté, je déteste la plus part des compositions à violons de Giacchino qui se répète tellement que ca en est fatigant. Je n’ai pas encore cette impression pour Djawadi, je ne dis pas que ca n’arrivera pas mais on en est pas encore là.
Mais d’où Star Trek doit il rester éternellement optimiste ? Qui a décidé cela ? D’autant que niveau anxiogène, celle de Goldsmith pour Star Trek: The Movie l’est nettement plus que la musique de Giacchino. Que tu n’aimes pas Giacchino, c’est un fait, mais tes justifications tiennent de l’empirisme.
Quant à la musique de Djawadi, j’ai dit tout ce que j’avais à dire (http://www.dailymars.net/music-mini-reviews-juin-juillet-2013) et c’est déjà bien long compte tenu de la piètre qualité de son travail, et quand je dis piètre, je suis sympa.
Je n’ai pas dit que John Williams ne l’était pas plus. Je suis même d’accord avec toi mais ça correspond à l’époque. Pas mal de ses compositions de cette décennie sont crispantes.
Qui a dit que Star Trek devait être optimiste ? Gene Rodenberry. Sa philosophie est en clash total avec ce type de musique (et je suis consciente qu’il était vivant pour les 3/4 des films). Maintenant, si tu veux me faire la leçon sur Rodenberry, va falloir te lever très très tôt.
Après, je vais pas non plus passer des heures sur le fait, qu’à titre personnel, je n’aime pas la musique de Giacchino. Je n’insulte pas son travail comme tu le fais pour d’autres. Je déteste le côté anxiogène de la plus part de ses compositions et ca tu pourras me balancer n’importe quelle raison, tu ne peux pas forcer quelqu’un d’aimer ou pas un style de musique. Ce n’est même pas une question de goût, c’est une question de ce que chaque personne tolère en terme de sons.
Mon stressomètre passe de 0 à 100 au moindre son ressemblant à une boutonneuse. De la même manière que j’apprécie pas les côtés stridents du peu de musique chinoise que l’on entend ici, idem pour la musique arabe ou la JPop. C’est une question d’environnement et d’éducation, plus qu’autre chose.
Et dire que mes raisons sont empiriques (???) par rapport à ton ressenti et tes adorations pour certains compositeurs (subjectivité), je comprends même pas ce type de contre-arguments.
Et juste pour info, au-delà du fait que je n’aime pas la musique de Giacchino dans Star Trek – si je l’écoute séparément – j’ai juste dit que dans Star Trek into darkness, elle était mal placée. C’est ça plus qu’autre chose qui m’a profondément gênée dans ST. Je l’ai déjà dit plus haut, la musique dans le film lui-même, je l’écoute avec plaisir pour le premier, je suis incapable de l’écouter en dehors du film, mais pour le 2, c’est raté, une erreur de montage/placement des deux hommes et de leurs équipes. Pour ce qu’elle est, je n’ai pas revu ST Into darkness (et ne le reverrais pas avant un certain vu le peu de plaisir ressenti en le voyant) donc je vais pas juger de la qualité en tant que telle de sa composition.
Goldsmith… pas Williams…
Et oui, pas mal de ses compositions sont crispantes, c’est voulu. On ressent quelque chose, contrairement à la musique d’ascenseur de Pacific Rim dans laquelle on ne ressent rien, pas le début de commencement de quelque chose. Juste cette impression désagréable d’écouter une musique qui ne dérange personne, qui n’a rien à dire, un truc normalisé pour des gens « normaux », le flatline musical.
Quant à la vision de Gene Rodenberry sur l’optimisme de Star Trek, surtout gardons nous de contredire ne serait-ce que l’espace d’un instant la sainte parole. A trop respecter le vision de l’Auteur, on n’en vient souvent à faire mourir son rêve.
Cher Plissken, merci pour cette review.
Globalement d’accord, notamment par le fait que c’est un vrai film de fan du genre (contrairement à la purge Emmerichéenne : Godzilla).
Assez d’accord sur le côté superficiel des persos et du context. Pour ma part j’ai eu l’impression qu’il y avait du matos pour 2 ou 3 films et qu’ils ont tout réduit en un métrage, pas très long qui plus est…
Ceci étant dit, c’est un surkiff
Bonjour chez vous
Pour la direction artisitque, des monstres et des robots, ok, c’est tres beau, tres mutant, et tres mecanique. On dirait du vrai. Par contre « la lisibilite des combats » j’aurais pas oser, mais je suppose que c’est comme les gouts et les couleurs, c’est une appreciation personnel.
En revanche la vacuite des personnages, c’est tout de meme tres embetant. Les pilotes, les Nerds, le staff technique, aucun de ces personnage n’a reussi a me touche, trop superficiel, trop incoherents, trop simple. Je suis passer a cote.
« tandis qu’un final à l’arrière goût de bâclé m’a étrangement fait penser aux derniers plans immuables des James Bond de Roger Moore. Mais peut-être délire-je ! »
MDR, effectivement, maintenant que tu le dis, on pense en particulier à Octopussy, si je ne m’abuse, avec la sorte de bathyscaphe blanc…
Mais ça n’est pas grave, cela ne grève pas les qualités du film (mais c’est drôle 😉
Coucou la meuf qui le voit un an après tout le monde !
Bon je l’ai enfin vu hier, et oui c’était sympa, mais n’étant pas fan de mécha et de gros monstre de base, je suis passée à coté de l’aspect « éveille l’enfant en toi ».
Oui les personnages avaient du potentiel. Non il n’a pas été exploité.
En fait je voulais juste rebondir sur cette partie de la critique : « tandis qu’un final à l’arrière goût de bâclé m’a étrangement fait penser aux derniers plans immuables des James Bond de Roger Moore. Mais peut-être délire-je ! »
Aaaah mais oui c’est tout à fait ça ! Et en plus je suis une inconditionnelle de cette période de James Bond. Mais ce qui avait de la saveur dans les 70/80′ n’en a plus forcément aujourd’hui. Et effectivement, c’est sur cette scène seule que j’ai « sentit » le faux dans le film. Il y a des montres, des méchas et de la destruction à tout va, et on croit à tout… sauf à ce plan qui sent le fond vert à plein nez à la fin. C’est quand même con !
Et j’ai pas non plus aimé le mini plan ultra ridicule du gag où le poing du mécha vient toucher le boulier à mouvement perpétuel. Really…? =_=’
Voilà pour le débriefing ultra à la bourre…