
Winter is Coming Con : chronologie d’un fiasco annoncé (2)
Mercredi 12 mars, la nouvelle de l’annulation de la convention Winter is Coming, qui devait se dérouler à Carcassonne du 14 au 16 mars, est tombée. A deux jours de l’événement, des centaines de fans n’auront pas la chance de voir les stars de la série qu’ils étaient venus rencontrer. Suite et fin de cette douloureuse histoire dont vous pouvez lire la 1ère partie ici .
Quelques problèmes d’organisation
Pourtant, pendant toute la période de ventes des billets, des couacs se font entendre ici et là. Une annonce est faite courant janvier, expliquant que « pour des raisons de planning et de budget, notre 4e acteur est mis en stand by.” Le même article mentionne qu’un tiers des billets a trouvé preneur. Approximativement, ça fait à peine une centaine de plus que depuis l’article de France 3 en octobre…
Malgré ces quelques problèmes, les médias continuent de soutenir le projet. La radio Le Mouv’ se mobilise pour l’événement et annonce plusieurs émissions en direct sur place. Un journaliste de La Dépêche s’enflamme et parle de “buzz planétaire” pour cette convention. Le site du Midi Libre publie régulièrement des articles sur l’événement… Mais si ces journalistes ont la chance de pouvoir relayer la mobilisation, tout le monde n’a pas accès aux organisateurs. Pour certains, joindre l’équipe semble même être mission impossible, comme le souligne la journaliste Elise Costa qui tente de les contacter à plusieurs reprises depuis la mi-février.
Du côté des fans aussi, ça commence à gronder. Le site officiel n’a pas été mis à jour depuis octobre et les réponses aux mails des fans se font attendre. Sur la page Facebook, l’organisation parle de “3 personnes à plein temps pour les traiter tous” et pourtant les fans ne reçoivent pas de réponses sur des incohérences d’organisation. Par exemple, certains Pass VIP, censés donner accès à des espaces privilégiés, sont en réalité déclarés ouvert à tous. Certains messages Facebook sont censurés, ce qui donne lieu à des “quiproquos rigolos” comme le constate Elise Costa.
Pourtant en apparence, l’organisation semble continuer son bout de chemin : tout est réservé, les animations prévues par des associations sont publiées sur la page Facebook (Captures d’écran là, là et là), apparemment des entreprises s’organisent aussi pour participer à l’événement. Etaient prévus au programme : une soirée jeux de société, un tournoi d’escrimes, une “Murder Party”, un banquet médiéval, un concert en complément des traditionnelles activités de conventions (photoshoot, panel, meet & greet…)
Et là, c’est le drame…
La suite, vous la connaissez. La rumeur commence à courir d’une annulation et TV Carcassonne est le premier média à la mentionner. D’après cette chaîne locale, suivie par Le Mouv qui confirme l’info quelques heures plus tard, l’annulation de la venue d’une des actrices la semaine dernière aurait déclenché une vague de demandes de remboursement, créant un déficit de financement que la société As An Event n’a pas réussi à combler. Il aurait manqué 60 000 euros au budget global de 230 000 euros. Elise Costa, elle, live-tweete les “off” de l’histoire. (1)
Cette annulation ne semble étonner qu’à moitié l’Office du Tourisme de Carcassonne. Un responsable confie au Figaro : « On avait des doutes. A quelques jours de l’évènement, ils n’avaient toujours pas demandé des autorisations pour le stationnement ou la mise en place de décors. On a les a bougés plusieurs fois, pour leur rappeler que les services techniques devaient être prévenus à l’avance ».
Pour annoncer la nouvelle aux fans, l’organisation choisit un message sur Facebook, et doit affronter leurs messages de colère (dont on vous a fait une capture quasi intégrale – cliquer sur l’image pour agrandir). Ce communiqué officiel est aujourd’hui repris sur la page d’accueil du site.
Maxime Luitaud, l’un des organisateurs, se dit sous le choc
Devant l’avalanche de critiques suite au message annonçant la liquidation judiciaire et l’annulation, l’organisation, qui serait composée de 4 Lyonnais commence par supprimer les commentaires, continue en supprimant la page Facebook et finit par supprimer tout le contenu site. Est-ce pour se mieux se protéger ou par réaction de panique ? Nous n’avons pas la réponse, mais un des organisateurs avoue être sous le choc.
Contacté par nos soins, l’un des deux organisateurs Maxime Luitaud nous parle avec défiance : “Je n’apprécie pas que les journalistes se ruent sur l’échec de cette convention, alors même que nous avons galéré des mois durant pour essayer de faire parler de nous, trouver des financements… Je ne suis officiellement rien pour la société As An Event. Je n’ai pas touché un centime pour les heures et les heures de travail que j’ai fourni, et maintenant je me retrouve avec des « fans » hystériques qui en veulent à ma vie pour quelques poignées d’euros.”
Quand nous lui expliquons que nous aimerions contacter sa collaboratrice Jennifer Colazo, mais qu’elle est injoignable, il nous confie qu’il n’arrive pas non plus à la joindre après nous avoir dit : “ Elle a mieux à faire en ce moment avec la liquidation judiciaire.” D’après un message laissé sur la page « Remboursez nous la Winter Comic Con, elle aurait depuis pris la parole en appelant une des fans désabusées.
On lui demande si des activités auront toujours lieu, car il semble avoir été en lien avec les associations et autres bénévoles. Il nous répond : “Je ne sais pas s’il y a des choses qui seront maintenues. J’aimerais dire à toutes les assos avec qui j’ai travaillé que je suis mort de désespoir pour elles, pour le travail énorme qu’elles ont fourni pour rien. Leur dire de faire de ce travail quelque chose de bien, qu’on ne l’ait pas fait pour rien. Qu’ils ne l’aient pas fait pour rien. Mais je serais bien incapable moi-même de faire quoi que ce soit dans ces conditions. Mes forces m’ont quelque peu abandonné.”
Pendant ce temps-là, certains fans laissent éclater leur colère et leur incompréhension sur la page Remboursez nous Winter is Coming-Con en cherchant des recours juridiques. Pendant que d’autres tentent de faire contre mauvaise fortune bon coeur. Ne pouvant pas se faire rembourser les hôtels et transports, ils s’organisent tant bien que mal pour vivre un beau week-end à Carcassonne. La soirée de vendredi soir est sauvée, puisque la MJC a annoncé que son programme était maintenu, tout comme la soirée « Night of Thrones » au club Le 7.
Arnaque ou amateurisme ?
La question se pose, mais en l’absence d’éléments concrets pouvant prouver l’une ou l’autre théorie, on peut déjà se demander si l’événement n’était pas trop gros, trop alléchant, trop important pour des épaules si inexpérimentées.
Organiser une convention n’est pas une mince affaire, et ce n’est pas la première société en France à se casser les dents sur l’exercice. David Halphen était un des fondateurs d’Ultim’Art Convention. Dans une interview réalisée en juin 2013 pour le Daily Mars, il expliquait : “La plupart des organismes ont du mal à survivre, ça peut être facile d’équilibrer le budget mais c’est très difficile de dégager des bénéfices”. Entre le coût des comédiens qui peuvent demander jusqu’à 200 000 dollars chacun pour leur venue (dans le cas des stars de Twilight, quand même), le lieu, la sécurité et le reste, ce genre de projets peut rapidement voir le budget global exploser.
C’est probablement ce qui a mis à genoux les organisateurs : l’énormité du projet. Non seulement ils ont choisi de le faire loin d’une grosse agglomération, là où ce genre d’événements se déroule habituellement, mais ils avaient fait le choix de transformer le lieu en village médiéval pour garantir l’immersion des participants, et d’inclure de nombreux cadeaux créés spécialement pour l’occasion. L’organisation d’un tel événement, pour une entreprise dont c’est la première tentative, peut vite dépasser l’organisateur.
Maigre consolation pour les fans, les acteurs semblaient effectivement au courant de l’événement. Finn Jones a publié un message sur Twitter annonçant l’annulation de l’événement.
“En général, les conventions sont montées soit par des gens qui font du business, (…), soit par des fans eux mêmes” Les organisateurs d’As An Event se sont toujours présentés comme des fans de Game of Thrones, que ce soit dans Clique avec Mouloud Achour, ou dans les interviews données à droite et à gauche, mais comment ne pas douter quand on apprend sur l’Express qu’on a demandé à un journaliste qui voulait se faire accréditer pour la conférence de presse 30 €, ou quand la directrice Jennifer Colazo est injoignable depuis hier.
Au final les vrais perdants, dans cette histoire, ce sont les fans. Ceux qui ont payé bien sûr, puisque la société est placée en redressement judiciaire. Rien ne laisse penser qu’ils reverront un jour la couleur de leur argent. Mais bien au-delà, ce sont tous les fans français qui sont touchés. Après la fermeture de Spotlight Event et ce nouvel échec, l’avenir des conventions françaises montées par des fans est bien sombre.
(1) Des informations nous étant parvenues juste avant la publication de ce billet, nous reviendrons avec une idée plus précise du budget dans la journée.
Cette affaire est à la fois rocambolesque et triste, mais lire cela :
« nous avons galéré des mois durant pour essayer de faire parler de nous »
…alors même qu’ils ont bénéficié depuis cet automne d’un soutien médiatique absolument énorme et complètement disproportionné au regard de ce qu’était réellement l’événement, de son caractère non-officiel, et encore plus de leur (absence de) capacité d’organisation, c’est sidérant.
Et cela suffit à convaincre du total déni de réalité dans lequel s’est construit ce projet de convention, et de l’absolu manque de sérieux de ses organisateurs.
C’est vrai que sans la couverture médiatique de cet automne, l’échec du projet crowdfunding aurait peut-être suffi à tout arrêter, ça a clairement relancé la machine pour les organisateurs.
J’avoue que vu l’attention médiatique , je pensais que le truc etait bien plus sérieux, j’en entendu parler plein de fois, même dans des médias généralistes
Trois articles pour analyser les raisons de l’annulation de cette convention ?
Y’en aurait-il eu autant pour la couvrir si elle avait eu lieu ?
Je ne comprends pas pourquoi vous vous enflammez autant sur ce truc. C’est assurément dommage pour les 500 fans qui avaient réservé leur place mais sinon euh … voilà quoi (osef).
(et c’est qui Elise Costa, citée 4 fois? une sommité dans le domaine de l’annulation de conventions?)
Connaissant le professionnalisme de l’équipe, ils auraient couvert l’évènement et probablement avec plus de deux articles 🙂
De plus, je trouve au contraire ce dossier très bien vu : en 48h, les passions se sont déchaînées, apportant des infos contradictoires ou alors au compte-goutte. Ici, il y a un résumé chronologique, des sources et surtout la première parole d’un organisateur sur le sujet. Si les mots sont parfois maladroits (« poignées d’euros »), on sent bien également sa détresse à lui alors que depuis 48h, on avait la colère et la tristesse des fans.
Quand au « truc », les premiers calculs sont tombés et on parle d’une perte de plus de 50.000E (tout confondu) pour ceux qui s’étaient procurés des billets. Nul doute que les organisateurs mais également les exposants ont dû perdre des billes aussi, c’est quand même une sacré somme, non ?
Ajoutez à cela que l’évènement a bénéficié d’une large couverture médiatique relayé par des organismes fiables et nationaux et que c’est aussi du devoir de la presse de relayer l’info (notamment pour que ceux qui avaient prévu le voyage puissent prendre des dispositions), le côté « amateur » de la gestion du projet (on ne sait pas encore si les organisateurs avaient de l’expérience dans le domaine), leur absence de réponse ou au contraire leurs réponses déplacées (cf. l’organisatrice qui appelle une participante au téléphone pour la menacer de procès), le comportement des proches des organisateurs sur la page Facebook consacrée au remboursement (pas plus intelligents que ceux qui réclament une chasse à l’homme) et enfin la place du crowdfunding et des conventions en France et je pense que vous avez tout intérêt à couvrir le sujet, comme ils l’ont fait.
Ne parlons pas du fait qu’il s’agissait d’une convention française sur GoT, série ultra-médiatisée 🙂
Quand à Elise Costa est une journaliste qui a live-tweeté l’annulation de la convention. Elle était très réactive sur le sujet et possédait beaucoup d’infos, il s’agissait donc d’une source fiable.
Donc deux trois articles pour tout couvrir et donné le maximum d’info pour la compréhension, c’est très bien. 10, ce serait effectivement un peu beaucoup 🙂
Bonjour Laaris,
Je comprends ta stupéfaction et en même temps, cette affaire semblait suffisamment importante pour qu’on lui consacre une enquête fouillée et documentée.
Si nous avions été accrédité et présent à la convention, crois moi qu’on en aurait fait autant, tu n’as qu’à voir nos Invasions martiennes 😉
Ce n’est pas que 500 fans qui ont étés leurrés,mais également les hôtels,restaurants associations qui se sont investis dans cette convention et qui perdent tout.
Rien que l’hotel du Donjon avait toutes ses chambres réservées et se retrouve au dernier moment sans clients et sans paiement!
Ce qui est aussi curieux c’est l’incapacité totale des medias majeurs à étudier ne serait-ce qu’un minimum le projet.
Une rapide recherche aurait permis d’éviter à des Clique ou Le Mouv’ de se faire embobiner… Comme quoi, un buzz un peu original et les médias sont prets à raconter ou soutenir n’importe quoi. C’est un peu décevant.
Le monde des conventions gérées par des fans est assez méconnu en France, c’est peut être ce qui a leurré les médias majeurs.
Maxime Luitaud est sous le choc ? Pince-moi !
Ce qu’il déclare c’est du travail illégal pour la miss-worst-organisatrice-événementielle-ever-Colazo !
Ce qu’il y a de bien avec vos articles sur wiccon Daily Mars, c’est qu’ils sont les plus sensés sur cette histoire…Faites qu’ils le restent, notemment en n’essayant pas de nous faire plaindre ces gens. Merci Sullivan pour ta rectification sur les médias locaux qui n’ont fait qui suivre comme des moutons.
Carcassonne, sous un soleil radieux, est triste et honteuse ce matin. Les associations locales sont sous le choc, les commerçants ébahis, les fans de GOT dégoutés et sans recours possible… Même en admetytant que ce soit de l’amateurisme et non de la préméditation (2ème société coulée à la même adresse avec la même gérante, ça sent pas bon pour moi), bref, même en admettant, ce n’est pas les organisateurs que je pleure. Ce niveau là d’incompétence c’est déjà de l’arnaque….
Une fan pigeonnée et vexée, comme 700 autres…
Merci pour votre compliment et votre témoignage, c’est vrai qu’on a essayé de rester aussi froid que possible dans l’enquête et de coller aux faits.
Je suis désolée d’apprendre que vous êtes une des victimes de cette annulation, sur ce genre d’affaires, il faut aussi laisser le temps à la justice d’oeuvrer et espérer que ça découle sur quelque chose de positif pour vous.
Ce qui est fascinant dans cette histoire, ce n’est pas tant qu’elle se solde par un fiasco. Non, ce qui est fascinant, c’est que parmi toutes les personnes/entités supposément sérieuses impliquées dans le projet (centre des monuments nationaux propriétaire du château comtal, sociétés partenaires, journalistes et médias), personne n’ait songé à se renseigner sur le passif de la société As An Event et de sa créatrice Jennifer Colazo. Chose étrange pour une personne qui s’affiche comme une professionnelle de l’événementiel et de la com, on ne trouve d’elle aucune trace pertinente sur internet (inscrite sur le site de rencontre Badoo et sur Copains d’Avant, mais profil LinkedIn quasi vide, zéro CV nulle part).
J’imagine qu’une convention qui se déroule dans l’enceinte d’une ville, avec des acteurs américains et des centaines de visiteurs prévus, ça représente un travail de préparation colossal. En terme de logistique et de sécurité, tout doit être pensé au millimètre près, encadré juridiquement etc. Comment se fait-il que personne n’ait tiqué sur le fait que le projet soit porté par une poignée de personnes sans véritable expérience dans le milieu de l’événementiel?
Que des fans, que des associations, que des commerçants locaux se laissent éblouir par un tel projet (non pas parce qu’ils sont idiots, mais simplement parce qu’ils ne sont peut-être pas familier de toute la machinerie logistique qui se cache derrière un événement), ça je peux le comprendre. Mais le Monum (monuments nationaux), qui doit être rompu aux animations ? Un média national comme LeMouv ? Leurs services juridiques et financiers se sont donc lancés dans le partenariat de l’événement les yeux fermés ?
Organiser un événement, c’est aussi prévoir son échec, des solutions de repli en cas d’annulation, la politique des remboursements, bref, le pire. Cela non plus, ne semble pas avoir été mis sur papier. Et personne ne s’en est inquiété ?
Ce qui est terriblement dommage, évidemment, c’est que le fiasco rejaillisse sur la ville de Carcassonne, sur les fans français, sur tous les jeunes porteurs de projets fous qui ont les épaules pour concrétiser leurs ambitions.
Malgré tout, je reste persuadée qu’il y a du positif à tirer de cette malheureuse histoire. La débâcle de la convention a fait beaucoup de bruit. Les yeux sont braqués sur Carcassonne. Et si la ville, les commerçants, les associations, les habitants et les fans se soudaient les coudes pour faire surgir un événement honnête des ruines de la convention mégalomaniaque initialement prévue ? Et si des tas de gens participaient quand même, se prenaient au jeu, avait envie de recommencer l’an prochain ? Et si les jalons d’une vraie convention digne de ce nom pouvaient être posés ? Bref, si un vrai beau truc collectif, moins commercial, sortait de ce bad buzz ?
Je rêve ? Ouais, peut-être. Mais j’ai envie de faire confiance à toutes ces personnes qui y ont cru, qui n’ont pas baissé les bras et qui essayent de s’organiser pour sauver le weekend. Je leur souhaite de réussir en tout cas. Ce serait une chouette fin.
“Je n’apprécie pas que les journalistes se ruent sur l’échec de cette convention, alors même que nous avons galéré des mois durant pour essayer de faire parler de nous, trouver des financements… Je ne suis officiellement rien pour la société As An Event. Je n’ai pas touché un centime pour les heures et les heures de travail que j’ai fourni, et maintenant je me retrouve avec des « fans » hystériques qui en veulent à ma vie pour quelques poignées d’euros.”
D’après ce que j’ai lu les pass coûtaient entre 150 et 1 500 euros. Ça fait des bonnes poignées quand même.
oui en effet, pour ma part j’en suis a 240€ de pass + 200€ de costume pour 2
440€ et j’habite sur place, j’imagine pas ceux qui ont le train et l’hôtel en plus.
A noter que les associations, la MJC, la mairie, le patrimoine de Carcassonne ce mobilise quand même
ce soir il y a une soirée a la MJC; le bar a vin (qui est au coeur de la cité médiévale) puis une boite de nuit .
demain, les associations se mettent en oeuvre de 10h à 18h dans les douves de la cité et organise un repas le soir dans la salle domec.
a noter que le choix de la ville meme si lle n’est pas une rgande ville comme paris, toulouse ou marseille est beaucoup plus indiqué.
La cité médiavale de carcassonne est le plus grand édifice médiéval de france et surtout le 2 nd ou 3eme monument le plus visité de france, de ce fait les visiteurs sans pass auraient pu participer aussi aux animations en gonflant la cagnotte :)sans compter le cadre exceptionnel et sans pareil contrairement a une convention faite dans un hangar 😉